logo
Agression d'un maire en pleine fête communale à Saint-Dié-des-Vosges

Agression d'un maire en pleine fête communale à Saint-Dié-des-Vosges

Le Figaro2 days ago
Le suspect, un habitant de 33 ans, sera jugé mardi à Épinal en comparution immédiate. Déjà visé par des menaces de mort en 2024, l'édile dénonce une nouvelle escalade de violences contre les élus locaux.
Le maire centre-droit de Saint-Dié-des-Vosges, Bruno Toussaint, a déposé plainte après avoir été agressé lors d'une fête dans sa commune samedi soir, et le mis en cause sera jugé à Epinal mardi, a appris l'AFP auprès du parquet dimanche. L'épouse de l'élu, Catherine Toussaint, a également déposé plainte dimanche, tout comme les quatre policiers municipaux qui sont intervenus, pour «agression, propos sexistes et racistes».
Un habitant de la commune, âgé de 33 ans, a agressé verbalement puis physiquement l'édile, qui était accompagné de son épouse, samedi soir vers 23h00. Il a été interpellé et placé en garde à vue et sera «présenté (lundi) au parquet et jugé en comparution immédiate mardi pour des faits de violences aggravées, outrages aggravés, rébellion», a indiqué à l'AFP le procureur de la République d'Épinal, Frédéric Nahon. «Des réquisitions de placement en détention provisoire seront prises.» L'individu était «alcoolisé au moment des faits», a précisé le magistrat.
Publicité
«Ancien employé communal, qui avait démissionné, il explique avoir voulu parler au maire de sa situation actuelle et s'être énervé», a détaillé Frédéric Nahon, précisant que le casier judiciaire de l'homme ne portait trace d'aucune condamnation. Selon le journal local Vosges Matin, l'édile a été agressé verbalement dans un premier temps par l'individu. Bruno Toussaint et son épouse ont ensuite été bousculés par cet habitant, avant que le maire ne soit victime de deux coups de poing, «un dans le dos et un dans l'oreille».
Ce n'est pas la première fois que Bruno Toussaint doit porter plainte après avoir été menacé. En juillet 2024, il avait saisi la justice après avoir reçu à son domicile une lettre anonyme les menaçant de mort, lui et son épouse. Elle avait été postée dans une enveloppe timbrée, adresse écrite à la main. Il s'y trouvait aussi «une douille de carabine d'un calibre de 7 millimètres, une cartouche de chasse utilisée pour le gros gibier», avait-il déclaré, photo à l'appui. «Aucun lien n'a été fait avec les menaces de mort reçues» en 2024, «l'enquête n'ayant pas permis d'identifier le mis en cause» à l'époque, a précisé le procureur.
Bruno Toussaint, 63 ans, est maire depuis 2022 de cette commune de près de 20.000 habitants, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Epinal, dont il avait été premier adjoint pendant huit ans. Il avait annoncé l'an dernier sa volonté d'être candidat à sa succession pour les prochaines élections municipales.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Pas-de-Calais : un migrant retrouvé mort dans une zone logistique
Pas-de-Calais : un migrant retrouvé mort dans une zone logistique

Le Figaro

time30 minutes ago

  • Le Figaro

Pas-de-Calais : un migrant retrouvé mort dans une zone logistique

Le corps d'un homme a été retrouvé sans vie dans la zone d'activité du Pas-de-Calais d'où partent les camions vers le Royaume-Uni, qui attire toujours de nombreux migrants malgré le renforcement des dispositifs de sécurité. Un migrant a été découvert mort ce mardi 15 juillet dans une zone d'activité du Pas-de-Calais d'où partent des camions pour la Grande-Bretagne, a appris l'AFP auprès de la préfecture du département, qui confirme une information du quotidien Nord Littoral. Le corps de ce migrant a été découvert vers 5h30 dans la zone d'activité Transmarck, à Marck, près de Calais, a expliqué la préfecture. L'homme est «vraisemblablement» tombé d'un poids lourd sur lequel il tentait de monter mais l'enquête devra le déterminer, précise la même source. Volonté d'entrer clandestinement au Royaume-Uni Des migrants désireux de gagner l'Angleterre gravitent souvent autour de cette zone d'activités logistiques et de transports, espérant pouvoir monter dans la remorque d'un camion pour entrer clandestinement en Angleterre, malgré le renforcement des dispositifs de sécurité autour du port de Calais et du tunnel sous la Manche. Publicité Face à cette sécurisation renforcée, la plupart des candidats à l'exil se sont rabattus vers des traversées maritimes clandestines à bord d'embarcations de fortune, une solution généralement beaucoup plus coûteuse pour eux. Morts fréquentes sur la route et sur la mer Mi-mai, un migrant érythréen était déjà mort à Marck après avoir été percuté par un poids lourd sur lequel il tentait de monter. Début février, un autre migrant, également érythréen, était décédé après avoir été percuté par un poids lourd sur l'autoroute A16. Depuis le début de l'année, 17 personnes sont par ailleurs mortes en tentant de rallier l'Angleterre par la mer, selon le ministère de l'Intérieur français.

Goldnadel : «La coalition d'associations d'Aurore Bergé ou le crépuscule de la libre pensée»
Goldnadel : «La coalition d'associations d'Aurore Bergé ou le crépuscule de la libre pensée»

Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

Goldnadel : «La coalition d'associations d'Aurore Bergé ou le crépuscule de la libre pensée»

FIGAROVOX/CHRONIQUE - La ministre entend faciliter le signalement de contenus en ligne jugés haineux par certaines associations. Dans une lettre ouverte, notre chroniqueur rappelle les dérives des organismes choisis par Aurore Bergé et alerte sur un potentiel climat de censure. Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l'actualité pour FigaroVox. Il a publié récemment Journal d'un prisonnier (Fayard, 2025). Il est également président d'Avocats sans frontières. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Madame la Ministre en charge de la lutte contre les discriminations, cette chronique est une confession publique. Je dois d'abord vous avouer que votre annonce de subventionner des associations déjà subventionnées aux fins de signaler à l'Arcom les propos jugés antisémites, racistes, anti-musulmans, homophobes ou misogynes pour faciliter leur retrait des plateformes numériques a provoqué chez moi une certaine surprise. Tout d'abord parce que j'avais cru comprendre à la lecture de certaines gazettes que les finances publiques étaient dans un état catastrophique. Vous sachant avisée, je ne saurais imaginer que vous auriez décidé de subventionner des subventionnés alors que nous serions menacés d'une faillite financière. J'en conclus logiquement que les informations précitées étaient mensongères, et je me demande, compte tenu de vos dispositions combatives, si vous ne devriez pas poursuivre ces publications manifestement animées par la détestation diffamante de vos amis politiques. La seconde surprise qu'il me faut vous confesser réside dans le choix de certains récipiendaires de votre générosité. J'y ai trouvé notamment SOS Racisme. Certes l'intitulé de cet organisme a toujours laissé perplexe le linguiste amateur que je suis, doublé d'explorateur à ses heures de l'inconscient humain. À l'instar de Jean Baudrillard, je traçais un parallèle avec les intentions protectrices de SOS Baleines. Mais après tout, je devrais, par honnêteté, sonder mon propre inconscient et me demander si le président d'Avocats Sans Frontières qui vous écrit et dont les statuts ont le même objet antiraciste que l'association par vous choisie ne serait pas tout simplement mû par la jalousie. Mais à ma décharge, je plaiderai qu'en ce qui nous concerne, nous avons depuis trente ans combattu l'antisémitisme d'extrême gauche ou islamiste ainsi que le racisme anti-blanc. Les associations de votre souverain choix et à qui, peut-être, je n'inspire pas une sympathie débordante, ne vont-elles pas diriger vers l'Arcom certains de mes messages aux fins de me faire sombrer dans l'anonymat ? Gilles-William Goldnadel Publicité Mais je m'aperçois déjà combien ma plaidoirie est maladroite et combien j'aggrave mon cas, puisque précisément mon combat est, aux yeux de l'objet associatif de votre choix, la marque de cette extrême droite qui a inventé par purs fantasmes délirants l'islamogauchisme et le racisme anti-blanc. D'ailleurs, avec une belle cohérence, j'ai constaté que le président de SOS Racisme n'hésitait pas à mêler ses pas dans les manifestations avec ceux de l'extrême gauche insoumise, nonobstant l'antisémitisme qu'on lui prête ou des injures que parfois elle vous destine. La troisième surprise confessée concerne le choix du Planning Familial. Elle aussi déjà largement pourvue. J'avais naïvement cru que le choix de cette association certes très progressiste d'afficher sa passion pour l'union d'un homme enceint avec une femme à barbe l'avait définitivement déconsidérée aux yeux de ceux qui pensent que le wokisme transforme le monde occidental en hôpital psychiatrique. Je constate que vous n'avez pas de tels yeux et je m'en rapporte donc à vos vues. Enfin, j'avoue, un peu penaud, que le choix de l'association «Osez le féminisme» m'a quelque peu initialement dérouté. Cet organisme a été enfanté par Caroline de Haas qui, vous vous en souvenez, avait proposé d'élargir les trottoirs du quartier de la Chapelle pour régler le problème des femmes importunées par des migrants trop entreprenants. J'avais considéré à l'époque que cette proposition sentait trop l'eau de Cologne, mais peut-être ma remarque pourrait être à présent considérée par votre aréopage comme nauséabonde. Toute honte bue néanmoins, je confesse avoir trouvé que vos féministes n'avaient pas trop osé manifester leur compassion envers les femmes juives et blanches des kibboutz, violées et éventrées par des mâles qui ne l'étaient pas. Sans doute s'agissait-il d'un soudain accès de pudeur. À lire aussi «120 milliards échappent au contrôle de l'État» : ces associations dont le financement passe sous les radars Mais l'objet principal de ma confession publique, madame la Ministre, réside dans la crainte penaude qui aujourd'hui m'anime quant à mon propre sort. Les associations de votre souverain choix et à qui, peut-être, je n'inspire pas une sympathie débordante, ne vont-elles pas diriger vers l'Arcom certains de mes messages aux fins de me faire sombrer dans l'anonymat ? Je ne prendrai pour exemple que l'un de mes plus récents gazouillis sur X. Faisant écho à la tribune d'Éric Zemmour dans Le Figaro critiquant une décision combien critiquable de considérer tout gazaoui comme réfugié, je tweetais ainsi ce dimanche : «Ainsi, la Cour Nationale du droit d'asile ignore ce qu'est le Hamas et le 7 octobre. Elle ignore le droit des Français à la souveraineté. Elle ignore le droit des Français juifs à la sécurité. Mais moi, je n'ignore pas l'idéologie mortelle qu'elle véhicule». Allez savoir, madame la Ministre, si parmi les élus sourcilleux de votre cœur antiraciste, certains ne vont pas trouver ce message xénophobe ou islamophobe ou encore irrespectueux envers les corps constitués ? Raison pourquoi j'ose vous demander de bien vouloir intervenir en ma faveur en les assurant que je ne récidiverai pas. Veuillez croire, madame la ministre, en mes sentiments très obséquieux.

«D'Exctinction Rebellion au droit d'asile pour les Gazaouis, ces jurisprudences qui affaiblissent l'État de droit«
«D'Exctinction Rebellion au droit d'asile pour les Gazaouis, ces jurisprudences qui affaiblissent l'État de droit«

Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

«D'Exctinction Rebellion au droit d'asile pour les Gazaouis, ces jurisprudences qui affaiblissent l'État de droit«

Réservé aux abonnés TRIBUNE - Dans une décision de jurisprudence, vendredi 11 juillet, la Cour nationale du droit d'asile a considéré que les Palestiniens étaient persécutés dans la bande de Gaza à raison de leur nationalité et pouvaient donc obtenir le droit d'asile en France. Noëlle Lenoir, membre honoraire du Conseil constitutionnel, y voit une dérive loin d'être isolée. Noëlle Lenoir est avocate à la Cour, membre honoraire du Conseil constitutionnel. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Par une décision du 11 juillet 2025, la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) a jugé que les Palestiniens de la bande de Gaza devaient pouvoir obtenir le statut de réfugié en France «en raison des méthodes de guerre utilisées par les forces israéliennes» ! Sans preuve, la Cour reprend la thèse de l'Assemblée générale de l'ONU - dont on connaît le tropisme anti-Israélien – condamnant «toute utilisation de la famine contre des civils comme arme de guerre». Qu'en sait la CNDA et est-elle habilitée à apprécier les méthodes de guerre d'un pays qui exerce son droit de se défendre ? Après l'effet de sidération face à un jugement dont les conséquences sont potentiellement dramatiques, la dérive que constitue ce type de jurisprudence soulève la question de la préservation de la démocratie. L'inversion des valeurs caractérise sans doute la période actuelle. Mais au nom de quoi, la CNDA s'arroge-t-elle sans…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store