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Le taux de chômage reste inchangé à 6,9 %

Le taux de chômage reste inchangé à 6,9 %

La Presse2 days ago
Après une baisse surprise en juin, le taux de chômage est resté inchangé à 6,9 % au Canada en juillet, même si l'emploi a diminué de 41 000.
Au Québec, l'emploi est resté stable, mais le taux de chômage a reculé de 6,3 % en juin à 5,5 % en juillet en raison d'une baisse du nombre de personnes à la recherche d'un emploi, indique Statistique Canada.
Les pertes d'emplois du mois de juillet se concentrent dams le secteur de l'information et de la culture, de la construction et des services aux entreprises. Ce sont les jeunes qui ont été les plus touchés, et leur taux de chômage a atteint 14,6 % en juillet, son niveau le plus élevé depuis 2010.
Statistique Canada souligne que malgré la guerre tarifaire et l'incertitude qui en découle, le taux de mise à pied reste inchangé par rapport à ce qu'il était un mois plus tôt.
Plus de détails à venir.
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Étouffés par leur régime d'assurance collective pouvant coûter des centaines de dollars par mois, de plus en plus de travailleurs se contentent désormais de la protection minimale pour économiser des sous, a appris La Presse. « Le coût de nos assurances est rendu faramineux », lance la préposée aux bénéficiaires au centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière Virginie Lebrun. La mère de famille monoparentale débourse plus de 300 $ par mois en prime pour ses deux enfants et elle. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Virginie Lebrun « C'est très cher. C'est l'équivalent d'une journée de travail par paye qu'il faut quasiment mettre juste pour payer l'assurance », dit celle qui travaille dans le réseau de la santé depuis 2006. « Le coût des assurances ne fait qu'augmenter, mais on est pris à la gorge parce qu'on n'a pas le choix de les prendre. » Le coût des médicaments pèse de plus en plus lourd dans le budget des travailleurs, constate la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), et plusieurs ont atteint leur capacité maximum de payer. « Depuis quelques années, le coût de l'assurance collective représente une charge financière énorme pour nos membres. Pour certains d'entre eux, cette charge peut représenter parfois jusqu'à 20 % de leur revenu annuel brut », a écrit la FSSS-CSN dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Christian Dubé, au mois de mai. Le salaire moyen de ses 110 000 membres du réseau de la santé est d'environ 50 000 $ par année. Résultat : de plus en plus de membres se tournent vers la couverture minimale afin de réduire leurs dépenses. En 2016, 26 % des membres détenaient la couverture minimale. En 2025, c'est maintenant 49 %. C'est l'option qu'a choisie le préposé à l'entretien ménager au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec Steve Boutin. Sa couverture lui permet un remboursement de 68 % sur les médicaments figurant sur la liste de la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ), après une franchise de 5 $ par médicament. Même avec la protection minimale, la facture reste lourde pour son budget : avec un salaire net de 1157 $ toutes les deux semaines, il débourse un peu plus de 174 $ pour l'assurance collective familiale, soit plus de 4500 $ par an. « On doit faire des choix. On ne va pas dîner au restaurant, puis on ne se paie pas des spectacles au Centre Vidéotron non plus. » « Un écart arbitraire » La hausse des coûts des régimes est causée principalement par deux éléments, selon la FSSS-CSN : les médicaments de plus en plus coûteux et les honoraires des pharmaciens qui sont plus élevés pour les gens couverts par un régime privé d'assurances collectives que pour ceux couverts au public par la RAMQ. Les honoraires, soit les frais facturés par les pharmaciens pour la préparation des médicaments et le service au patient, sont souvent nettement plus élevés pour les personnes couvertes par un régime privé, et ce, pour le même service et le même médicament. « Cet écart arbitraire constitue une véritable injustice », estime la FSSS-CSN. Si un patient est assuré par la RAMQ, le pharmacien facture un montant fixe de 10,36 $ d'honoraires. Or, il n'y a pas de montant maximum pouvant être facturé par les pharmaciens lorsqu'ils traitent une ordonnance pour une personne couverte par un régime privé d'assurance collective. Des pharmacies se sont ainsi permis de facturer plus de 100 000 $ pour un seul patient, comme l'a rapporté La Presse en 2023. Lisez l'éditorial « Pharmacie : des honoraires de 100 000 $… pour un seul patient » Ces honoraires « doivent refléter la complexité du médicament et l'ampleur de la surveillance qui doit être effectuée », indique l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP). Le code de déontologie des pharmaciens du Québec précise toutefois que le pharmacien doit demander « un prix juste et raisonnable » pour ses services pharmaceutiques. Dans le cas d'excès, une plainte peut être déposée à l'Ordre des pharmaciens du Québec. Magasiner sa pharmacie Le préposé à l'entretien ménager Steve Boutin compare désormais les pharmacies avant de faire des achats, car les frais d'honoraires varient considérablement d'un établissement à l'autre. « En faisant le tour des pharmacies, on voit que certaines gonflent leurs prix. » Des assureurs, comme Beneva et Desjardins, offrent maintenant à leurs membres un service en ligne qui compare le prix des médicaments dans différentes pharmacies. La FSSS-CSN presse le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) d'aligner les honoraires des pharmaciens entre les régimes privés et le régime public, afin que tous paient le même tarif pour un même service. Appelé à réagir, le MSSS dit être conscient de l'écart entre les régimes publics et privés et souligne avoir lancé des travaux « afin de mieux documenter la situation », indique Marie-Pierre Blier, des relations avec les médias. « Selon les résultats de ces travaux, les mesures appropriées à mettre en place seront déterminées, le cas échéant. »

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Au Québec, le coût des médicaments n'est pas laissé au hasard. Les fabricants, les pharmaciens, le gouvernement et les assureurs ont tous un rôle à jouer. Le prix de la molécule Le prix de la molécule est le même, peu importe la pharmacie. Le Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) fixe d'abord un prix maximum au Canada pour les médicaments brevetés. Le coût des médicaments remboursés par les régimes publics, comme la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ), est ensuite négocié au niveau pancanadien pour obtenir le meilleur prix possible pour les gouvernements. Une fois négocié, le prix est inscrit sur la Liste des médicaments de la RAMQ. Des règles encadrent aussi le prix des médicaments génériques. La marge bénéficiaire du grossiste Lorsqu'une pharmacie vend un médicament, elle est généralement passée par un grossiste, soit l'intermédiaire entre le fabricant et la pharmacie. Ce grossiste ajoute une marge bénéficiaire, représentant ses frais d'exploitation et son profit, qui fait partie du prix final du médicament. La marge de profit maximale permise sur le prix des médicaments est de 6,5 %, jusqu'à un maximum de 49 $. Certaines règles particulières s'appliquent, surtout pour les médicaments plus coûteux, dont le prix peut atteindre jusqu'à 754 $. Les honoraires pour les services du pharmacien Le coût final du médicament comprend aussi les honoraires du pharmacien, qui servent notamment à couvrir les dépenses telles que le salaire des employés, le matériel et les risques. Ce montant peut varier d'une pharmacie à l'autre et selon le type d'assurance du patient. Une personne couverte par la RAMQ paie des honoraires fixes de 10,36 $ par médicament. Mais avec une assurance privée, c'est le pharmacien qui décide du montant… et ça peut varier beaucoup d'un endroit à l'autre. Pourquoi cette différence ? Parce que la Loi sur l'assurance médicaments qui a vu le jour en 1997 n'a jamais encadré les honoraires pour les régimes privés. Les pharmaciens ont donc toujours la liberté de fixer leurs propres frais.

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Aéroports de Montréal poursuit ses travaux d'expansion. Elle a même annoncé récemment l'ajout de 16 nouvelles portes d'embarquement à l'aéroport Montréal-Trudeau. Bruit, pollution et inégalités, voilà les conséquences oubliées des projets d'expansion de l'aéroport montréalais. L'auteure se demande pourquoi personne n'en parle… Nathalie Ainsley Mère au front Montréal Aéroports de Montréal a récemment annoncé l'expansion de l'aéroport Montréal-Trudeau, vantant les retombées économiques de l'ajout de 16 nouvelles portes d'embarquement. L'entreprise promet des emplois, des investissements, une position stratégique renforcée pour Montréal sur l'échiquier international. Mais une question centrale demeure sans réponse : à quel prix pour les citoyennes et citoyens qui vivent sous les trajectoires aériennes ? Combien d'avions supplémentaires survoleront nos quartiers chaque jour ? À quelle fréquence ? À quelles heures ? Impossible de le savoir. ADM ne fait preuve d'aucune transparence sur ces projections, pourtant déterminantes pour la santé publique. Bruit Déjà, plusieurs quartiers de Montréal sont affectés par le bruit constant des avions, de jour comme de nuit. En 2024, plus de 100 000 plaintes ont été adressées à ADM, qui refuse de s'engager à respecter un couvre-feu. Faut-il rappeler que les troubles du sommeil sont un facteur reconnu de problèmes cardiovasculaires, d'anxiété, de diminution de la concentration chez les enfants et de baisse de la qualité de vie générale ? Est-ce le prix à payer pour accueillir toujours plus de passagers ? Pollution de l'air Les gaz et particules ultrafines émis par les moteurs d'avion contribuent à une mauvaise qualité de l'air, et Montréal a d'ailleurs figuré à plusieurs reprises cet été parmi les villes les plus polluées au monde. Que se passera-t-il si nous y ajoutons encore plus de mouvements aériens quotidiens, sans évaluation sérieuse de leurs retombées ? Respirer un air vicié, c'est payer de sa santé : asthme, maladies cardiaques, affections pulmonaires, et des services de santé surchargés. Qui assume ces coûts ? Pas les compagnies aériennes. Gaz à effet de serre et changements climatiques Et que dire des émissions de gaz à effet de serre, qui croîtront inévitablement avec l'augmentation du trafic ? Il est difficile de croire qu'en 2025, alors que la Cour internationale de justice vient de statuer que l'inaction climatique constitue une violation des droits humains, un projet d'une telle envergure soit envisagé sans réelle évaluation d'impact. D'autres options ? Est-il encore soutenable de continuer à faire croître un aéroport dans une ville aussi densément peuplée ? D'autres options mériteraient d'être considérées. Mirabel, par exemple, pourrait être réévalué. Mais pour cela, il faut avoir le courage de poser les vraies questions, de considérer les données scientifiques, et de remettre le bien-être collectif au cœur de la planification urbaine. Justice sociale « Vous n'avez qu'à déménager. » Ce n'est pas si simple. Pour beaucoup, le lieu de résidence est un lieu d'enracinement familial, social et culturel. Dans un contexte de crise du logement abordable, déménager peut être impossible, en particulier pour les personnes et familles à faibles revenus, qui sont souvent celles vivant sous les couloirs aériens. La croissance de l'aéroport n'a pas été choisie par ces populations, et leur santé ne devrait pas devenir le prix à payer pour des décisions qui profitent à une minorité privilégiée. Ignorer ces réalités sociales et économiques dans le débat est profondément injuste. Cette réflexion nous invite aussi, collectivement, à nous questionner sur nos habitudes. Est-il encore raisonnable, dans le contexte d'urgence climatique, de multiplier les voyages outremer comme si de rien n'était ? Explorer davantage notre propre territoire, ralentir, revoir notre rapport à la distance et au déplacement, voilà peut-être une autre forme de liberté, plus compatible avec les limites de la planète. Les citoyennes et citoyens ont le droit de savoir ce qui se prépare au-dessus de leurs têtes. Car c'est de leur santé, de leur sommeil, de l'avenir de leurs enfants dont il s'agit. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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