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Les États-Unis vont établir des centres de distribution alimentaire

Les États-Unis vont établir des centres de distribution alimentaire

La Pressea day ago
Une femme cuisine pendant que des Palestiniens déplacés qui n'ont pas reçu de vivres survivent grâce aux restes de nourriture, le 28 juillet 2025 à Gaza.
(Turnberry) Le président Donald Trump a annoncé lundi la prochaine mise en place par les États-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, où selon lui il y a des signes d'une « famine réelle ».
Équipe de l'AFP avec Chloe ROUVEYROLLES-BAZIRE à Jérusalem
Agence France-Presse
Entretemps, des agences internationales ont commencé à distribuer des aides dans le territoire palestinien à la faveur d'une pause limitée dans les hostilités annoncée dimanche par Israël.
Mais l'armée israélienne a poursuivi son offensive à Gaza hors des heures et des zones concernées par la pause, la Défense civile faisant état de 54 morts par des tirs et des bombardements israéliens dans le territoire palestinien.
Ces dernières semaines, l'ONU et des ONG ont alerté sur un risque de famine généralisée parmi les plus de deux millions d'habitants de la bande de Gaza assiégée par Israël, où la guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.
PHOTO EVELYN HOCKSTEIN, REUTERS
Le président Donald Trump
« Nous voulons nourrir les enfants […] Je veux dire, certains de ces enfants, c'est une famine réelle », a dit le président américain en parlant de Gaza.
« Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement, sans limites. Nous n'aurons pas de clôtures », a-t-il ajouté en Écosse où il est en visite.
Des aides internationales, acheminées par 120 camions entrés dans Gaza depuis l'Égypte pour la première fois depuis des mois, ont été « distribuées » dans le territoire par l'ONU et des organisations internationales, selon Israël.
« Pour la première fois, j'ai reçu environ cinq kilos de farine, que j'ai partagés avec mon voisin », a déclaré Jamil Safadi, qui vit sous une tente avec sa femme, ses six enfants et son père malade dans la ville de Gaza.
PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS
Des Palestiniens déplacés qui n'ont pas reçu d'aide humanitaire collectent des restes de nourriture à Gaza, le 28 juillet 2025.
« On dirait une guerre »
Depuis deux semaines, cet homme de 37 ans se lève avant l'aube et part en quête de nourriture. Pour la première fois lundi, il n'est pas rentré bredouille. D'autres ont eu moins de chance et racontent que de l'aide a été volée ou que des gardes ont tiré sur eux près de points de distribution.
« J'ai vu des morts et des blessés. Les gens n'ont pas d'autre choix que d'aller chaque jour pour essayer de chercher de la farine », a témoigné Amir al-Rash, un déplacé de 33 ans qui n'a pas trouvé de nourriture.
Les largages de vivres ont aussi repris dimanche à Gaza. « Des avions israéliens ont largué sept caisses de vivres. Des dizaines de personnes se sont précipitées pour les récupérer, on dirait une guerre », a témoigné à Gaza Samih Hmaid, un homme de 23 ans, rentré avec « seulement trois boîtes de fèves ». « La faim est impitoyable. »
PHOTO KHAMIS AL-RIFI, REUTERS
Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative dans la ville de Gaza, le 28 juillet 2025.
Face à une forte pression internationale concernant la catastrophe humanitaire à Gaza, Israël a annoncé dimanche une « pause tactique » quotidienne « de 10 h à 20 h (7 h à 13 h heure de l'Est) » dans certains secteurs de Gaza à des fins humanitaires. Il n'a pas précisé sa durée.
Début mars, Israël a totalement interdit l'entrée des aides à Gaza, avant qu'il n'autorise fin mai l'acheminement de quantités très limitées, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.
Les taux de malnutrition à Gaza atteignent « des niveaux alarmants », a prévenu dimanche l'Organisation mondiale de la santé, estimant que le « blocage délibéré » de l'aide avait fait de nombreux morts.
Israël accusé de « génocide »
Israël, qui contrôle tous les accès à Gaza, dément y avoir provoqué un désastre humanitaire, accusant le Hamas de piller les cargaisons, ce qu'il dément, et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer.
Mais ces organisations affirment qu'Israël impose des restrictions excessives qui bloquent leur travail et jugent très dangereux de distribuer l'aide en zone de guerre.
PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE
Des tentes abritant des Palestiniens déplacés par le conflit sont photographiées au nord-ouest de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 juillet 2025.
Après l'autorisation des aides, plusieurs organisations internationales ont souligné qu'elles restaient très insuffisantes face à des besoins immenses.
L'ONU a dit qu'il fallait au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d'hygiène chaque jour. Selon elle « des milliers de camions, actuellement en Jordanie et en Égypte, attendent le feu vert » d'Israël.
Deux organisations israéliennes de défense des droits de l'homme ont en outre accusé Israël de commettre un « génocide » à Gaza, ce que le gouvernement Nétanyahou a « fermement rejeté ».
L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
En riposte, Israël a lancé une offensive d'envergure qui a fait au moins 59 921 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.
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Malgré tout, les Nations unies et les Palestiniens sur le terrain affirment que peu de choses ont changé et que des foules désespérées continuent de se précipiter sur les camions de livraison avant qu'ils n'atteignent leur destination. Selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), Gaza était au bord de la famine depuis deux ans, mais les évènements récents ont « considérablement aggravé » la situation, notamment en raison du « renforcement des blocus » imposés par Israël. Une déclaration officielle de famine, qui est rare, nécessite des données que l'impossibilité d'accéder à Gaza et la mobilité réduite à l'intérieur de l'enclave ont largement empêchées. L'IPC n'a déclaré la famine que quelques fois : en Somalie en 2011, au Soudan du Sud en 2017 et 2020, et dans certaines parties de la région du Darfour au Soudan l'année dernière. Mais des experts indépendants affirment qu'ils n'ont pas besoin d'une déclaration officielle pour savoir ce qu'ils constatent à Gaza. « Tout comme un médecin de famille peut souvent diagnostiquer un patient qu'il connaît bien sur la base de symptômes visibles sans avoir à envoyer d'échantillons au laboratoire et à attendre les résultats, nous pouvons également interpréter les symptômes de Gaza. Il s'agit bien d'une famine », a tranché Alex de Waal, auteur de Mass Starvation : The History and Future of Famine et directeur de la World Peace Foundation, en entrevue avec l'Associated Press. 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Au moins 25 morts dans des frappes russes au lendemain de l'ultimatum de Trump
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Au moins 25 morts dans des frappes russes au lendemain de l'ultimatum de Trump

Des personnes marchent dans l'enceinte d'un hôpital touché par un missile russe, dans le cadre de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, dans la ville de Kamyanske. Au moins 25 morts dans des frappes russes au lendemain de l'ultimatum de Trump (Kyiv) Au moins 25 civils, dont une femme enceinte et une quinzaine de détenus d'une colonie pénitentiaire, ont été tués en Ukraine dans des frappes russes dans la nuit, ont indiqué mardi les autorités ukrainiennes, au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine. Stanislav DOSHCHITSYN Agence France-Presse Une cinquantaine de personnes ont aussi été blessées dans ces frappes, ont précisé les autorités. Des bombardements qui interviennent juste après que le dirigeant américain a donné à son homologue russe « 10 à 12 jours », au lieu de 50, pour mettre fin à son invasion de l'Ukraine, sous peine de sévères sanctions. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé sur les réseaux sociaux le bombardement de l'établissement pénitentiaire de la région de Zaporijjia (Sud), estimant qu'« il s'agissait d'une frappe délibérée, intentionnelle » et que « les Russes ne pouvaient ignorer qu'ils visaient des civils dans cet établissement ». PHOTO MINISTÈRE DE LA JUSTICE DE L'UKRAINE, FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE Une frappe russe sur la colonie pénitentiaire de Bilenkivska a tué au moins 17 personnes. Le Kremlin a démenti, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, viser « des cibles civiles », affirmant que l'armée russe ne menait des frappes que « sur des infrastructures militaires ou liées à l'armée ». Des images publiées par le ministère de la Justice ukrainien montrent des débris et des briques éparpillés au sol autour d'un bâtiment de la colonie pénitentiaire de Bilenkivska, dont les vitres ont été soufflées. Il n'y a pas de risque que des détenus s'évadent, l'enceinte de l'établissement n'étant pas endommagée, a précisé le ministère. Le chef de l'administration régionale, Ivan Fedorov, a indiqué que la Russie avait mené huit frappes aériennes sur la région de Zaporijjia, dont une a touché la prison, où 16 personnes ont été tuées et 43 blessées. « Crimes de guerre » Cette frappe a lieu trois ans jour pour jour après une attaque aérienne contre la prison d'Olenivka dans une partie de la région ukrainienne de Donetsk (Est) sous occupation russe, qui avait tué de nombreux prisonniers ukrainiens. Kyiv et Moscou s'étaient rejeté la responsabilité de cette frappe. « Le régime de Poutine, qui profère également des menaces contre les États-Unis par l'intermédiaire de certains de ses porte-parole, doit faire face à des mesures économiques et militaires qui le privent de la capacité de faire la guerre », a plaidé le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak sur X. PHOTO SERVICES PÉNITENTIAIRES DE L'UKRAINE, FOURNIE PAR REUTERS La colonie pénitentiaire de Bilenkivska Un haut responsable ukrainien a indiqué à l'AFP que 274 personnes, toutes Ukrainiennes, étaient détenues dans la prison visée dans la nuit, dans laquelle travaillaient 30 employés au moment de la frappe, et qu'aucun prisonnier de guerre russe ne s'y trouvait. Le médiateur ukrainien chargé des droits de la personne, Dmytro Loubinets, a dénoncé mardi sur X une « violation flagrante du droit humanitaire international » et une « nouvelle preuve des crimes de guerre commis par la Russie ». « Les personnes détenues dans des lieux de détention ne perdent pas leur droit à la vie et à la protection », a-t-il dit. Le Kremlin « prend note » L'armée de l'air ukrainienne a indiqué avoir fait face au total à deux missiles et 37 drones ou leurres au cours de la nuit de lundi à mardi, dont 32 ont été abattus. Un nombre plus faible que d'habitude alors que la Russie intensifie ses frappes ces derniers mois, étant capable de lancer plus de 500 engins par nuit. PHOTO SERVICES D'URGENCE UKRAINIENS, FOURNIE PAR L'ASSOCIATED PRESS Des secouristes prodiguent les premiers soins à un civil blessé, après qu'un missile russe a frappé un hôpital, faisant deux morts à Kamyanske. D'autres attaques russes ont fait six morts dans la région de Kharkiv (Nord-Est) et trois tués, dont une femme enceinte, dans celle de Dnipropetrovsk (Centre), où un hôpital a été endommagé, selon les autorités locales. PHOTO MYKOLA SYNELNYKOV, REUTERS Un tir de missile sur la ville de Kamyanske a tué deux personnes, en a blessé cinq et a endommagé un hôpital. En Russie, une personne a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Rostov (Sud) par une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Iouri Slioussar. 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