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Unesco, OMS, accord de Paris sur le climat…Visualisez les retraits des États-Unis des instances internationales

Unesco, OMS, accord de Paris sur le climat…Visualisez les retraits des États-Unis des instances internationales

Le Figaro3 days ago
INFOGRAPHIE - Les États-Unis se retirent une nouvelle fois de l'Unesco, dernier épisode en date d'une série de ruptures avec les institutions internationales.
Washington claque à nouveau la porte de l'Unesco. Les États-Unis ont annoncé, mardi 22 juillet, leur retrait de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. Cette décision, officiellement motivée par des biais jugés «anti-israéliens», marque la deuxième sortie américaine de l'institution sous l'impulsion de Donald Trump, après un premier retrait en 2018 pour des raisons similaires. À l'époque, Israël avait quitté l'organisation au même moment, dénonçant également une ligne trop critique à son encontre.
Cette nouvelle rupture s'ajoute à une longue liste de désengagements internationaux opérés par Washington sous l'administration Trump.
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Dès son arrivée à la Maison-Blanche en janvier 2025, le président Trump avait annoncé le retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat, conclu sous l'égide de l'ONU. Sous le premier mandat du républicain, le pays avait déjà quitté brièvement cet accord, avant que Joe Biden n'acte un retour. Ce traité majeur, signé par près de 200 pays, vise à limiter le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Le retrait américain avait alors suscité une onde de choc mondiale, alignant les États-Unis sur une position commune à quelques rares pays comme l'Iran, la Libye ou le Yémen.
En janvier dernier, c'est l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est visée: quelques heures seulement après son investiture, lundi 20 janvier, le président américain, Donald Trump, a signé un décret visant à retirer les États-Unis de l'OMS. Le républicain cite plusieurs raisons pour justifier ce retrait, notamment « la mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19 » par l'OMS et « l'incapacité à adopter les réformes urgentes nécessaires ». Il a déclaré que l'agence exigeait des États-Unis des « paiements injustement onéreux » et s'est plaint que la Chine payait moins.
La décision s'accompagne d'un gel du financement américain, alors même que les États-Unis étaient l'un de ses principaux contributeurs.
Le désengagement américain ne s'arrête pas là. En février, Donald Trump signe un décret pour retirer les États-Unis de plusieurs instances de l'ONU : le Conseil des droits de l'homme, instance dans laquelle Washington siégeait comme observateur. Le décret présidentiel prolonge également la suspension du financement de l'UNRWA, l'agence onusienne d'aide aux réfugiés palestiniens, déjà ciblée par l'administration Trump en 2018. Ce même décret annonçait un réexamen de la participation américaine à l'Unesco.
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Des parlementaires britanniques mettent la pression. Un tiers des députés ont appelé vendredi le Premier ministre Keir Starmer à reconnaître l'État de Palestine, une démarche à laquelle s'est engagé jeudi le président français Emmanuel Macron . Deux cent vingt-et-un députés, issus de neuf partis politiques représentés à la Chambre des communes qui compte 650 membres, ont signé une lettre en ce sens adressée au chef du gouvernement travailliste et à son ministre des Affaires étrangères David Lammy. « Nous vous écrivons avant la conférence des Nations unies coprésidée par la France et l'Arabie saoudite les 28 et 29 juillet à New York, afin de faire part de notre soutien à la reconnaissance par le Royaume-Uni d'un État palestinien » à l'occasion de cette conférence, indique la missive. « Bien que nous soyons conscients que le Royaume-Uni n'a pas le pouvoir de créer une Palestine libre et indépendante, la reconnaissance du Royaume-Uni aurait un impact significatif en raison de nos liens historiques et de notre statut de membre (permanent) du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous vous exhortons donc à franchir ce pas », poursuit la lettre. L'initiative a été lancée par la députée travailliste Sarah Champion, présidente de la commission parlementaire chargée du Développement international, et a recueilli les signatures d'élus issus notamment du Labour, du parti conservateur, des libéraux-démocrates, des Verts, du parti indépendantiste écossais SNP, mais aussi d'indépendants. Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, une décision décriée par Israël et les États-Unis . Keir Starmer a réaffirmé vendredi que la reconnaissance d'un État palestinien « doit être une des étapes » vers une « paix durable » dans la région, dans un communiqué publié en parallèle d'une déclaration conjointe entre Paris, Londres et Berlin sur la situation à Gaza. « Je suis catégorique. Mais (cette reconnaissance) doit s'inscrire dans un plan plus global », a-t-il ajouté. La France coprésidera en septembre avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'État et de gouvernement visant à relancer la solution dite « à deux États », palestinien et israélien. Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Dans l'intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.

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