
Un homme armé d'un couteau interpellé sur la place de la Riponne
La police est intervenue mardi pour maîtriser un individu au comportement inquiétant. Un agent a dû pointer son arme de service pour que le suspect lâche sa lame. Publié aujourd'hui à 18h27
Des ouvriers travaillent sur la chantier de la place de Riponne, à Lausanne.
KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi
La police lausannoise est intervenue ce mardi sur la place de la Riponne , actuellement en chantier, pour maîtriser un individu au comportement inquiétant. L'homme, torse nu et muni d'un grand sac à dos, portait un couteau, ce qui a suscité l'alerte peu avant midi, déclare nos confrères de « Blick ».
Malgré les injonctions répétées des policiers, il a refusé de lâcher son arme et a tenté de s'éloigner. Face à cette situation, l'un des agents a dû pointer son arme de service sur lui.
L'homme a finalement déposé le couteau, permettant aux forces de l'ordre de l'interpeller sans recours à la violence. Aucun blessé n'est à déplorer. Il a ensuite été conduit au Service de psychiatrie de liaison pour une prise en charge médicale. La police municipale de Lausanne a confirmé l'intervention en fin d'après-midi. Newsletter
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Myrtille Wendling est journaliste au sein de la rédaction numérique. Après un bachelor de Sociologie à l'Université de Paris, elle a obtenu son master à l'Académie des médias et du journalisme de l'Université de Neuchâtel. Elle a travaillé pour La Région, Le Temps, Watson et L'Illustré. Plus d'infos
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Ignazio Cassis défend le populisme «comme symptôme des démocraties fatiguées»
Lors d'une rencontre avec un ministre italien, le conseiller fédéral a surpris en qualifiant le populisme de réponse à la déconnexion entre citoyens et institutions. Publié aujourd'hui à 17h46 Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a déclaré que le populisme «n'est pas une maladie». EPA/PETER KLAUNZER Surprenant. Tel était le discours prononcé par Ignazio Cassis mardi à Berne. Devant le ministre des Affaires étrangères italien Antonio Tajani et un parterre d'ambassadeurs, le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères (DFAE) a parlé de la relation entre les deux États et a salué «les qualités des orientations politiques italiennes», en particulier les «forces du populisme au pouvoir dans la péninsule», a rapporté mercredi la RTS . Lors de son intervention, Ignazio Cassis s'est dit en désaccord avec ceux qui dénigrent le populisme: «Ce n'est pas une maladie. La véritable maladie est la déconnexion croissante entre les citoyens et les institutions.» Le conseiller fédéral estime que le populisme est «le symptôme de démocraties jeunes ou fatiguées». Selon la RTS, Ignazio Cassis fait usage du terme «populisme» pour critiquer la connotation condescendante de ce mot quand il est utilisé par les «élites et les médias», sans préciser ce qu'il entend par «élites». Une métamorphose de la démocratie Afin d'illustrer son propos, il mentionne notamment deux partis au pouvoir dans le gouvernement de Giorgia Meloni: la formation fondée par Silvio Berlusconi et le ministre italien en visite à Berne, Forza Italia, et la Ligue du Nord, un parti de droite radicale. Le conseiller fédéral en charge du DFAE sous-entend probablement que le modèle du gouvernement de l'Italie représente ce à quoi l'avenir des démocraties pourrait ressembler. «Il y a ceux qui, comme l'Italie, où le vent du changement a soufflé, sont déjà entrés dans la phase suivante», a-t-il déclaré. «La Suisse se remet en question» Dans son discours, Cassis n'a pas oublié de parler de sa nation. La Suisse «se remet en question. La crise du modèle traditionnel ne signifie pas la fin de la démocratie, mais sa métamorphose», a-t-il exposé. Cité par la RTS, le porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères, Nicolas Bideau, estime que les paroles du conseiller fédéral «ne sont pas un jugement de valeur sur les populismes», mais «une analyse pragmatique». Il poursuit en déclarant que ces mouvements «constituent aujourd'hui une réalité dans les relations internationales». Sur Ignazio Cassis Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Mathilde Schott est journaliste au sein de la cellule numérique de Tamedia. Elle a obtenu son Master à l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'Université de Neuchâtel en 2024. Elle a auparavant travaillé pour Keystone-ATS, la RTS, Blick et le Quotidien Jurassien. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Détenue pour un trafic de drogue, une élue Verte risque l'exclusion du parti
Le fils de la prévenue, suspecté d'être un cerveau du réseau Happy Mania, propose, en vain, une caution de 20'000 francs pour sortir de prison. Publié aujourd'hui à 17h35 L'élue, son mari et son fils sont en détention provisoire depuis le mois de mars. STEEVE IUNCKER-GOMEZ En bref: L'affaire de l'élue Verte du Grand-Saconnex , détenue depuis le 19 mars dans le cadre d'un vaste trafic de drogue, offre chaque mois son lot de rebondissements et de nouvelles charges (nos éditions du 25 juillet) . Selon nos renseignements, la politicienne et son fils viennent d'essuyer deux revers: la femme fait désormais l'objet d'une demande d'exclusion du parti et son fils se voit refuser sa demande de libération sous caution. Dans cette affaire qui compte onze prévenus, neuf suspects – dont la politicienne – ont été arrêtés ce printemps et deux personnes sont recherchées à l'étranger, dont l'un des cerveaux. Ce réseau, appelé Happy Mania , aurait écoulé chaque semaine plusieurs centaines de grammes de cocaïne, de MDMA et de produits cannabiques dans le canton de Genève et toute la Suisse romande. Ce groupe, qui serait composé aussi bien de livreurs, de standardistes, que de récolteurs de fonds, fonctionnerait de façon analogue à une application de livraison de nourriture comme Uber Eats. Au début du mois, le fils de l'élue a demandé sa libération provisoire au Ministère public en proposant 20'000 francs de caution. Contestant les charges pesant sur lui, il répète que son entreprise de location de voitures n'a aucun lien avec le trafic de stupéfiants reproché. Rappelant que ses documents d'identité sont en main des autorités pénales, il juge le risque de fuite inexistant. Invoquant ses attaches locales et son passeport suisse, il assure être intégré dans ce pays qu'il a rejoint en 2004. Il ajoute que les soupçons de risques de collusion ne tiennent pas la route puisque les actes d'enquête principaux ont été effectués. S'il devait être libéré, dit-il, il s'engage à ne pas aller habiter chez l'élue et à éviter tout contact avec les protagonistes du dossier. Détenu depuis plus de cinq mois, il déplore les accumulations de factures liées à son absence dans ses deux entreprises. Il estime enfin que sa santé, celles de sa mère et de son beau-père sont en danger en prison. Appartement à Divonne et Dubaï Cette requête a été écartée par le Parquet. Ce dernier signale que le suspect détient un appartement à Divonne, un autre à Dubaï et des terrains en Roumanie. Dans son refus, la procureure note que Happy Mania, dont le prévenu serait un des cerveaux, a permis de réaliser 2,5 millions de francs de bénéfice en 2024. 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Pour Me Robert Assaël, avocat du suspect, «encore une fois, le Ministère public et le TMC inversent deux principes cardinaux, en présumant la culpabilité de mon client, alors qu'il est présumé innocent, et en faisant de la détention préventive la règle, alors que c'est la liberté qui devrait l'être. Il ne faut pas s'étonner de la surpopulation à Champ-Dollon.» Pour le pénaliste, les conditions de détention «encore péjorées par le sous-effectif des gardiens, contreviennent à la Convention européenne des droits de l'homme. Mon client en souffre terriblement et se fait beaucoup de soucis pour sa mère, dont la santé est précaire et qui clame aussi son innocence.» Exclusion du parti requise Cette affaire fait des remous au sein des Verts du Grand-Saconnex. Dans notre article du mois dernier, nous mentionnions que la procureure avait interrogé l'élue sur des dizaines de milliers de francs (8000 en 2022, 67'000 en 2023) qu'elle avait versés depuis l'agence UBS de Vermont Nations au profit de son fils. «J'avais des réserves d'argent à la maison, expliquait-elle en évoquant l'argent qu'elle recevait de son parti. Il y avait aussi de l'argent de mon fils.» Coprésident de la section communale du parti, Pierre Eckert précise que l'élue a touché des jetons de présence de la part de la Commune: «Ceux-ci se montent au plus à 4000 francs par an et ne sauraient justifier les sommes mentionnées dans l'article. En aucun cas le parti ne lui a versé de l'argent, si ce n'est éventuellement en remboursement sur pièces de frais minimes qu'elle aurait pu engager pour l'organisation d'un stand.» Pierre Eckert relève que tous les élus Verts rétrocèdent 33% de leurs jetons à la section communale. «En plus de la cotisation versée au parti cantonal, ce sont d'ailleurs les seules sommes reçues depuis 2015 par la section communale de la part de la prévenue. Aucun flux financier, ni dans un sens ni dans l'autre, entre elle et le parti n'a eu lieu en dehors des versements mentionnés ci-dessus.» Pour le coprésident, la détenue est certes élue, mais n'est pas conseillère municipale, «n'ayant pas eu l'occasion [et pour cause] de prêter serment pour la présente législature. Nous [la coprésidence] ne souhaitons pas qu'elle siège au Conseil municipal. Nous le lui avons signifié par lettre en avril et avons reçu une réponse négative par l'entremise de son avocat, ce que nous regrettons vivement. 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Un bébé se noie dans la piscine familiale à Saint-Gall
Accueil | Suisse | Faits divers | Un enfant de 2 ans est tombé dans une piscine hors-sol mercredi soir dans le canton de Saint-Gall. Les circonstances exactes de l'accident font l'objet d'une enquête. Publié aujourd'hui à 16h48 Un petit garçon âgé de 2 ans s'est noyé dans une piscine hors-sol mercredi à Neckertal, dans le canton de Saint-Gall. Kapo SG Un petit garçon âgé de 2 ans s'est noyé dans une piscine hors-sol mercredi à Neckertal, dans le canton de Saint-Gall, rapporte la police cantonale relayée par « Blick » ce jeudi. L'enfant serait tombé «dans la piscine installée devant la maison» alors qu'il n'était pas surveillé. Cette chute a eu lieu peu après 20 h, pour des raisons encore inconnues, précisent les forces de l'ordre dans un communiqué . «Malgré une réanimation immédiate, il est décédé sur place», indique la police cantonale saint-galloise. Plusieurs patrouilles de police, une équipe de secours, la Rega, ainsi qu'une équipe de premiers secours psychologiques ont pris part à l'intervention. «Les circonstances exactes de l'accident sont actuellement examinées sous la direction du Parquet de Saint-Gall.» L'actualité à Saint-Gall Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.