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Maduro annonce le déploiement de 4,5 millions de miliciens

Maduro annonce le déploiement de 4,5 millions de miliciens

La Presse5 hours ago
(Caracas) Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé lundi le déploiement de 4,5 millions de miliciens dans le pays en réponse aux « menaces » américaines face au déploiement de forces militaires américaines dans les Caraïbes.
Agence France-Presse
« Cette semaine, je vais activer un plan spécial avec plus de 4,5 millions de miliciens pour garantir la couverture de tout le territoire national. Des milices préparées, activées et armées », a lancé à la télévision publique M. Maduro, dont les États-Unis ont doublé à 50 millions de dollars la récompense pour sa capture.
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Le département de la Justice va transmettre au Congrès les dossiers sur Epstein
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Le département de la Justice va transmettre au Congrès les dossiers sur Epstein

Les documents doivent être remis à partir de vendredi à la commission de surveillance de la Chambre des représentants. (Washington) Le département de la Justice a accepté de fournir au Congrès les documents de l'enquête sur le trafic sexuel impliquant Jeffrey Epstein, a indiqué lundi un élu clé de la Chambre des représentants, annonçant une mesure qui semble éviter, au moins temporairement, un éventuel conflit lié à la séparation des pouvoirs. Eric Tucker Associated Press Les documents doivent être remis à partir de vendredi à la commission de surveillance de la Chambre des représentants, qui a émis plus tôt ce mois-ci une assignation à comparaître au département de la Justice concernant une affaire pénale qui a longtemps captivé l'attention du public, a récemment ébranlé les plus hautes sphères de l'administration du président Donald Trump et a été un pôle d'attraction constant pour les théories du complot. « Le département de la Justice détient de nombreux documents, et il faudra du temps au département pour les produire tous et garantir l'identification des victimes et la suppression de tout contenu relatif à des abus sexuels sur mineurs, a expliqué James Comer, représentant républicain du Kentucky et président de la commission, dans un communiqué. J'apprécie l'engagement de l'administration Trump en faveur de la transparence et ses efforts pour informer le peuple américain sur cette affaire. » Jeffrey Epstein a été retrouvé mort dans sa cellule de prison new-yorkaise quelques semaines après son arrestation en 2019, ce que les enquêteurs ont qualifié de suicide. Son ex-compagne, Ghislaine Maxwell, a été condamnée en 2021 pour avoir aidé à attirer des adolescentes afin qu'elles soient victimes d'abus sexuels par Epstein et purge une peine de 20 ans de prison. L'assignation à comparaître de la commission de la Chambre des représentants visait à obtenir tous les documents et communications des dossiers d'Epstein et de Maxwell. Elle exigeait également des documents sur les communications entre l'administration du président démocrate Joe Biden et le département de la Justice concernant Epstein, ainsi que des documents relatifs à une précédente enquête fédérale sur Epstein en Floride, qui avait abouti à un accord de non-poursuite. On ne savait pas exactement quels documents ni combien seraient produits, ni si la coopération avec le Congrès reflétait un changement de position plus large depuis le mois dernier, lorsque le FBI et le département de la Justice ont annoncé brusquement qu'ils ne divulgueraient aucun autre document de l'enquête Epstein après avoir constaté qu'aucune « divulgation supplémentaire ne serait appropriée ou justifiée ». Cette annonce a placé l'administration Trump sur la défensive, les responsables s'efforçant depuis lors d'apaiser les questions de la base présidentielle et de faire preuve de transparence. Le procureur général adjoint, Todd Blanche, a interrogé Maxwell dans un tribunal de Floride pendant deux jours le mois dernier – bien qu'aucun compte rendu de ces conversations n'ait été rendu public – et le département de la Justice a également cherché à obtenir les transcriptions du grand jury dans les affaires Epstein et Maxwell, mais ces demandes ont été rejetées jusqu'à présent. Un porte-parole du département de la Justice a refusé de commenter lundi. La commission de surveillance de la Chambre des représentants a publié séparément des assignations à comparaître à huit anciens responsables des forces de l'ordre, ainsi qu'à l'ancien président démocrate Bill Clinton et à l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton. Bill Clinton faisait partie des nombreuses personnalités qui connaissaient Epstein avant que l'enquête criminelle menée contre lui en Floride ne soit rendue publique il y a deux décennies. M. Clinton n'a jamais été accusé d'actes répréhensibles par aucune des femmes qui accusent Epstein d'agression.

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Carney et le « leadership » de Trump
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time7 hours ago

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Carney et le « leadership » de Trump

C'est une citation, et elle n'est pas inventée. « Le leadership du président Trump et des États-Unis donne l'occasion de mettre fin à la guerre illégale de la Russie en Ukraine. » Qui a dit ça ? Mark Carney, après la rencontre de Donald Trump avec Vladimir Poutine, qui a laissé les observateurs dubitatifs. Les États-Unis ont déroulé le tapis rouge – littéralement – au leader autocrate, sans rien obtenir. La citation de M. Carney a pourtant été réfléchie. Elle vient d'une déclaration écrite officielle. Sa stratégie est évidente : flatter l'ego insatiable de M. Trump. Mais n'est-ce pas un peu too much, comme on dit à Paris ? N'y a-t-il pas un risque à se montrer si complaisant ? La phrase s'explique par la dégradation des relations canado-américaines, analyse l'ex-diplomate Louise Blais. « Cette relation est cordiale, mais elle est surtout devenue plus distante. Il y a peu de contacts, parce que Donald Trump n'en veut pas plus, du moins, pas pour le moment. Il est irrité par nous », constate Mme Blais, diplomate en résidence à l'Université Laval, qui a été consule générale à Atlanta (2014-2017), puis ambassadrice du Canada à l'ONU (2017-2021). Avant d'aller plus loin, deux mises en garde. Une analyse du dossier doit être clémente et prudente. Clémente, car M. Carney n'a pas provoqué cette confrontation. Il la subit. Aucune solution n'est évidente. Il cherche la meilleure – ou la moins mauvaise – pour traverser la tempête. Prudente, car on ne saura jamais comment les choses auraient été si M. Carney avait agi différemment. Et parce qu'on ne peut jamais prévoir avec certitude comment ce président impulsif réagira. Cela rend toute stratégie hasardeuse. Cela étant dit, avec les mois qui passent, un problème devient de plus en plus clair : le Canada n'a pas vraiment renouvelé son approche depuis 2017, et ça ne fonctionne pas très bien. « Pour rétablir un dialogue productif, nous devons changer notre approche », résume Mme Blais. Afin de régler les droits douaniers et renégocier l'accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), M. Carney a nommé comme négociatrice en chef Kirsten Hillman, qui est ambassadrice à Washington. Or, elle était en poste lors de la précédente négociation. Certes, elle maîtrise le dossier. Mais elle s'est aussi fait des ennemis, entre autres à cause de déclarations mal reçues à la Maison-Blanche. En 2018, le Canada tapait déjà sur les nerfs de M. Trump. Il préférait parler avec le Mexique. Heureusement pour nous, notre allié a insisté pour que les pourparlers se continuent à trois. L'hiver dernier, à Ottawa, on pensait que M. Trump bluffait avec sa menace de droits douaniers. C'est une tactique de négociation, mais il finirait par reculer, croyait-on. Notamment pour empêcher une inflation qui lui nuirait aux prochaines élections. Quelques mois plus tard, l'espoir diminue. On comprend que le deuxième mandat de Donald Trump ne ressemble pas au premier. Il est peu probable que le Canada évite les droits douaniers. L'objectif est plutôt de les minimiser. Mme Blais confirme que la patience de notre voisin est limitée. « Nos contacts républicains nous disent : on vous aime, mais soyez prudents, vous avez profité de votre relation avec nous, mais les règles ont changé, les tarifs ne disparaîtront pas, alors montrez-nous que vous voulez encore faire des affaires avec nous dans ce nouveau contexte », rapporte-t-elle. La question n'est pas de savoir ce qui est vrai ou juste, mais plutôt de trouver la stratégie optimale. Ottawa a pris un risque en annonçant des contre-mesures avant l'entrée en vigueur des droits douaniers américains, quand on ignorait encore que les produits qui relevaient de l'ACEUM seraient exemptés. Évidemment, ne rien faire aurait aussi été risqué. Pensons aux secteurs de l'acier, de l'aluminium et du bois d'œuvre : ils se faisaient attaquer, écraser, humilier, et exigeaient une riposte. En février, l'ex-premier ministre conservateur Stephen Harper écrivait d'ailleurs qu'il « ne devrait pas y avoir de débat, par exemple, sur la question de savoir si nous prendrions des mesures de représailles face à des tarifs ». « En cas de guerre commerciale, nous n'avons que de mauvais choix », ajoutait-il. Il concluait ainsi : « La pire réplique possible est l'absence de réplique. » M. Carney a cherché un équilibre entre la force et l'apaisement. À la fin de juin, il a frustré beaucoup de Canadiens en renonçant à la taxation des revenus des géants du numérique. On ignore ce qui serait arrivé si le Canada avait été encore plus conciliant. Mais ce qui est certain, c'est que la Maison-Blanche n'a pas oublié les menaces formulées à l'hiver. Outre la Chine, peu de pays ont agi ainsi, se plaint-on à Washington, durant les minutes de la journée où quelqu'un pense au Canada. Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a été applaudi pour ses déclarations pugnaces à CNN et à Fox News, où il attaquait le jugement du président. Cela a aidé à sa réélection. L'impact sur Washington est plus mitigé. La possibilité de mettre fin au contrat d'avions-chasseurs avec Lockheed Martin pour les acheter plutôt à Saab, en Suède, est également une source d'irritation. Un autre geste a étonné. M. Carney n'aurait pas prévenu la Maison-Blanche avant d'annoncer le 30 juillet son intention de reconnaître l'État de Palestine. Ottawa n'avait évidemment pas besoin de demander l'approbation de Washington — au contraire, notre politique au Moyen-Orient semble déjà trop dépendante de celle de notre voisin. Mais sur le plan diplomatique, il aurait été prudent d'avertir notre allié en coulisses, en lui expliquant le virage. Cette analyse ne vise pas à juger M. Carney, mais plutôt à comprendre sa plus récente déclaration sur l'Ukraine. Face à la communauté internationale, le premier ministre ne se compromet pas trop. Il envoie un vague souhait que ce processus, d'une façon imprévue et inespérée, facilite la fin de la guerre d'agression de Moscou. Et face à Washington, il tend la main. Le but : rétablir un dialogue qui, sous ses couverts de politesse, est devenu rare et difficile.

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