
Accusés pour un complot terroriste à Québec
Quatre Québécois, dont deux membres actifs de l'armée canadienne, voulaient créer une zone de non-droit en s'emparant par la force d'un territoire près de la ville de Québec. Ils ont été accusés de terrorisme et de possession d'armes, d'explosifs et de dispositifs prohibés.
Les hommes, deux caporaux de la base de Valcartier, un ex-militaire et un ancien instructeur civil des cadets de l'aviation royale du Canada, avaient des dizaines d'armes à feu, des milliers de munitions et des équipements tactiques en leur possession. Ils ont été arrêtés mardi matin.
Le groupe était prêt à passer à l'acte rapidement, selon une source bien au fait du dossier, mais qui n'est pas autorisée à parler publiquement.
L'enquête de l'Équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN) de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a révélé qu'ils prévoyaient créer une « milice antigouvernementale ».
Le territoire dont ils voulaient s'emparer devait servir à créer une zone de non-droit, a indiqué une autre source à La Presse.
Accusés de terrorisme
Trois des hommes sont accusés d'avoir accompli des gestes concrets pour faciliter une activité terroriste. Ils font face à un chef d'accusation en vertu de l'article 83.19 du Code criminel, ainsi qu'à des chefs d'accusation en lien avec la possession et l'entreposage d'armes à feu.
Il s'agit de Marc-Aurèle Chabot, 24 ans, de Québec, caporal à la base militaire de Valcartier, Simon Angers-Audet, 24 ans, de Neuville, et Raphaël Lagacé, 25 ans, de Québec, ancien instructeur pour les cadets de l'aviation.
PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE RAPHAËL LAGACÉ
Raphaël Lagacé, l'un des hommes accusés de terrorisme
Un quatrième homme, Matthew Forbes, 33 ans, de Pont-Rouge, caporal à la base de Valcartier, a été accusé de possession d'armes à feu, de dispositifs prohibés, d'explosifs et de possession de marchandise contrôlée.
Selon l'acte de dénonciation, les crimes auraient duré pendant plus de deux ans, de juin 2021 à janvier 2024. Les faits reprochés se seraient produits au Québec et en Ontario, notamment à Petawawa, où se trouve une base des Forces armées canadiennes. L'enquête de la GRC a été amorcée en mars 2023.
À aucun moment la population n'a été en danger, a assuré un porte-parole de la GRC, Éric Gasse, précisant que les accusés ont été surveillés tout au long de l'enquête. Cela laisse penser que les policiers ont surveillé les suspects et les ont peut-être même infiltrés.
« L'extrémisme violent est une grande préoccupation au Canada et à l'étranger. Il est interdit aux militaires canadiens de participer à des activités criminelles qui incitent à la haine et à des activités qui font l'apologie de la haine, de la violence, de la discrimination ou du harcèlement ainsi que d'être membres de groupes ou d'organisations qui mènent ce genre d'activités », a affirmé la brigadière générale Vanessa Hanrahan dans une déclaration envoyée en soirée mardi.
PHOTO FOURNIE PAR LA GRC
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PHOTO FOURNIE PAR LA GRC
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Dans le cadre de leurs préparatifs, les Québécois ont notamment pris part à des entraînements de type militaire, à des exercices de tirs, d'embuscade, de survie et d'orientation ainsi qu'à une opération de repérage, a indiqué la police
Les accusés publiaient sur un compte Instagram privé, administré par l'un d'entre eux, où ils faisaient du recrutement. Ils y faisaient aussi l'apologie des armes, parlaient des endroits où ils s'entraînaient au Québec et en Ontario et donnaient des trucs de survie et d'orientation.
La GRC a constaté que d'autres individus suivaient cette page, mais les enquêteurs n'ont amassé suffisamment de preuve que pour arrêter les quatre hommes.
La sergente d'état-major Camille Habel a décrit des hommes « antigouvernement et antiautorités ». Elle explique que les personnes adhérant à l'extrémisme violent motivé par ce type d'idéologies cherchent souvent à « créer une sorte de chaos pour faire tomber la société et en créer une nouvelle selon leurs valeurs ». Elle parle de racisme, de misogynie, et de suprématie de l'homme « où la place des femmes est dans la cuisine ».
Impassible devant la juge
Les quatre accusés ont comparu par visioconférence mardi en fin de journée au palais de justice de Québec. Ils ont tour à tour répondu aux questions de la juge par des phrases brèves. « Oui, Madame la Juge… Non, Madame la Juge », a dit Matthew Forbes, impassible.
La Couronne s'est opposée à la remise en liberté des quatre hommes. Ils resteront donc détenus à la Centrale de police du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Ils seront de retour devant le tribunal lundi pour leur enquête sur remise en liberté. « La preuve est assez volumineuse », a expliqué une avocate de la défense, Me Sophie Racine-Berthiaume, pour expliquer les délais.
La procureure de la Couronne a précisé que le chef de terrorisme qui vise trois des coaccusés peut entraîner une peine de 14 ans d'emprisonnement. Me Sara Moussa n'a pas voulu préciser lesquels des quatre hommes étaient militaires.
Un observateur des Forces armées canadiennes était présent dans la salle d'audience pour la brève comparution.
Armes, munitions et explosifs
Selon l'acte de dénonciation, Raphaël Lagacé avait entreposé 50 armes à feu à autorisation restreinte, 47 chargeurs à capacité prohibée, un système de viseur laser et une lunette de vision de nuit, le tout dans la région de Québec.
PHOTO TIRÉE DU COMPTE FACEBOOK DE RAPHAËL LAGACÉ
Raphaël Lagacé avait entreposé 50 armes à feu à autorisation restreinte, 47 chargeurs à capacité prohibée, un système de viseur laser et une lunette de vision de nuit, le tout dans la région de Québec.
Marc-Aurèle Chabot avait trois armes à feu à autorisation restreinte, cinq chargeurs à capacité prohibée (30 coups), neuf grenades fumigènes militaires et un système de visée laser, à Québec
Simon Angers-Audet avait cinq armes à feu à autorisation restreinte, 18 chargeurs à capacité prohibée (30 coups), deux grenades fumigènes militaires et une fusée de signal, à Québec.
Matthew Forbes aurait quant à lui eu des armes à feu à autorisation restreinte et des armes sans permis, en plus de chargeurs prohibés, de lunettes de vision nocturne et d'un viseur laser sans les inscriptions nécessaires.
La GRC avait mené en 2024 une série de perquisitions dans la région de Québec. Au total, les policiers avaient saisi 16 engins explosifs, 83 armes à feu et accessoires, 11 000 munitions, près de 130 chargeurs, quatre pièces de lunette de vision nocturne et de l'équipement militaire, dit le communiqué de presse.

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