
« Si Éric Duhaime perd, ça envoie un drôle de signal pour la prochaine élection »
À l'occasion de sa revue de presse, lundi, Paul Arcand commente l'élection partielle qui a lieu dans la circonscription d'Arthabaska–L'Érable, située dans le Centre-du-Québec.
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23 min
Dix candidats s'affrontent dans cette élection partielle. Les deux favoris sont le péquiste Alex Boissonneault et le chef du Parti conservateur Éric Duhaime.
Duhaime souhaite se faire élire, donner une voix aux conservateurs du Québec. Il représente des centaines de milliers de personnes qui ont voté pour lui, son parti et qui ne sont pas représentés au Salon bleu. S'il perd, c'est une deuxième défaite et ce n'est pas la fin du monde, mais ça envoie un drôle de signal pour la prochaine élection...
Paul Arcand
La Coalition avenir Québec, qui tente de garder cette circonscription, a choisi comme candidat l'ex-président de la chambre de commerce de la région, Keven Brasseur.
Quelle sorte de message, les électeurs vont-ils envoyer à François Legault et la CAQ ? C'est un comté perdu, François Legault a présenté son candidat et n'est jamais retourné dans le coin. Le parti n'a pas déployé beaucoup d'efforts et le gouvernement est conscient que son message ne passe plus...
Paul Arcand
Le vote par anticipation a été très populaire le week-end dernier avec un taux de participation de 26 %, malgré la période estivale.
Autres sujets abordés Une autre journée chaude et humide dans presque toutes les régions du Québec ;
Le Québec a besoin de combien de travailleurs étrangers ? ;
Ils ont 34 ans et disent être capables de prendre leur retraite.
Une collaboration La Presse et Cogeco Média
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28 minutes ago
- La Presse
La CSN veut deux nouveaux ministres à l'éducation
À l'approche de la rentrée scolaire – et d'un remaniement ministériel à Québec –, le premier ministre François Legault doit impérativement confier les commandes d'un réseau de l'éducation plongé dans un « chaos total » à deux nouveaux ministres, réclame la Confédération des syndicats nationaux (CSN). « On est passés de l'instabilité au chaos total dans le réseau de l'éducation », a laissé tomber en conférence de presse la vice-présidente de la CSN, Katia Lelièvre. La situation actuelle, a-t-elle aussi dénoncé, est « pire que l'austérité » de l'époque libérale. Ainsi la rentrée s'annonce-t-elle « excessivement difficile dans l'ensemble du réseau », a prédit la dirigeante syndicale. Et il faudra aux commandes des ministres « capables d'aller au bat pour nos réseaux », a plaidé à ses côtés Ryan W. Moon, vice-président de la Fédération des professionnèles (FP-CSN). Ces ministres ne sont pas Bernard Drainville (Éducation) et Pascale Déry (Enseignement supérieur), a-t-on déterminé à la CSN. En mai dernier, la centrale syndicale avait déjà exigé le départ de la première, mais la voici qui ajoute le second à son tableau de chasse. PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Bernard Drainville « Vivement un remaniement ministériel », a laissé tomber Katia Lelièvre dans sa déclaration d'ouverture. Car même si on a poussé un soupir de soulagement en apprenant l'annulation partielle des compressions de 570 millions annoncées en juin dernier, les services aux élèves seront néanmoins affectés, a insisté Katia Lelièvre. « Même après sa volte-face, ce sont encore des compressions de 30 à 40 millions qui vont être subies par les jeunes du primaire et du secondaire cette année, a-t-elle noté. Ce réseau requiert des investissements massifs, et le gouvernement fait plutôt des coupes. » Et c'est sans oublier que dans le réseau collégial, on s'attend à un manque à gagner de 151 millions. La syndicaliste n'a pas manqué de rappeler la déconfiture du candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ) à l'élection partielle d'Arthabaska : « Le résultat de l'élection d'hier [lundi] n'est pas surprenant, considérant à quel point la population en a ras le bol de ne pas être écoutée ». La date du remaniement ministériel que François Legault a annoncé en juin dernier n'a pas été dévoilée, pas plus que le sort qui attend les deux ministres que la CSN voudrait voir partir.


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28 minutes ago
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Accessibilité des plans d'eau au Québec
Il n'y a pas que les baigneurs, les pagayeurs et les pêcheurs qui ont de la difficulté à accéder à un plan d'eau au Québec. Les plongeurs peinent aussi à tremper le bout de la palme dans l'eau d'un lac. « Plus les années avancent, plus il y a un problème avec ça, affirme Claude Marcel, président de la Confédération mondiale des activités aquatiques du Québec et du Canada et président de Plongée Lanaudière. Partout, on se fait virer de bord. » En vertu du Code civil, les Québécois ont le droit de naviguer ou de se baigner dans tous les plans d'eau du Québec. Or, la très grande majorité des terrains qui bordent les lacs et les rivières du sud de la province appartiennent à des propriétaires privés, qui bloquent l'accès à l'eau. « Il faut vraiment que le gouvernement fasse quelque chose là-dessus, lance M. Marcel. Je trouve ça aberrant que les dirigeants aient laissé ça aller : c'est bien beau, vendre des terrains, mais à un moment donné, il se passe quelque chose. Quand les gens ont chaud, ils ne peuvent même pas aller se baigner dans un lac. » Pendant de nombreuses années, M. Marcel a pu donner des cours de plongée, notamment pour certifier des plongeurs, au lac Morgan, en vertu d'une entente avec le Camp Mariste. « Je leur versais quelque chose comme 2500 $ par année, puis en plus, on leur faisait de la publicité parce qu'ils louent des chalets, raconte M. Marcel. Puis, après la pandémie, ils ont décidé qu'il n'y aurait plus de plongeurs. » Il a trouvé une solution de rechange avec le lac Pierre, à Saint-Alphonse-Rodriguez. Or, il est question d'interdire l'accès aux entreprises de formation et de ne permettre que la pratique libre d'activités, qu'il s'agisse de plongée ou de kayak. « S'ils nous mettent dehors du lac Pierre, je ne sais vraiment pas où l'école de plongée Lanaudière va aller, déplore M. Marcel. Nous, on gagne notre vie avec ça. » Le fleuve n'est pas une solution en raison de ses courants et de sa faible visibilité. Le problème ne se limite pas à Lanaudière ou aux écoles de plongée. À défaut d'accès aux lacs, les plongeurs se replient du côté des carrières privées, comme Kahnawake, Morrison et Flintkote à Thetford Mines, qui exigent des droits d'accès, généralement 20 $. « S'ils décidaient de fermer la carrière de Kahnawake, on n'aurait plus rien dans la région de Montréal », s'inquiète M. Marcel. PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE Un plongeur à la carrière Morrison Il affirme que les plongeurs font une activité plutôt paisible qui ne devrait pas déranger le voisinage. « On est au fond de l'eau, quand bien même on crierait, on n'entendrait rien », blague-t-il. Il ajoute plus sérieusement que les moniteurs ont fort à faire pour gérer le stress des élèves. « On ne se mettra pas à crier après eux. » Les restrictions d'accès aux plans d'eau sont souvent liées à la crainte des espèces aquatiques envahissantes. Les riverains craignent que les embarcations transportent des espèces comme la moule zébrée ou le myriophylle à épis d'un lac à l'autre. Claude Marcel note que généralement, les plongeurs n'utilisent pas d'embarcation et plongent d'un quai ou du bord de l'eau. « Quant à l'équipement de plongée, on le rince à toutes les sorties, ça fait partie de l'entretien de l'équipement, ajoute-t-il. On n'apportera pas d'algues avec nous. » Laver, mais où ? Les plaisanciers et les pêcheurs sont de plus en plus sensibles à la question des espèces envahissantes et se montrent ouverts à l'idée de faire un lavage efficace entre les différents plans d'eau. « Ça cause des dommages à nos plans d'eau, à l'environnement, note Marc Renaud, directeur général de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs (FédéCP). Et ça représente un risque à long terme pour notre activité. » PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE La myriophylle à épis, une espèce envahissante que craignent tous les riverains. Encore faut-il que les stations de lavage soient accessibles. Ce qui n'est pas le cas, soutient la fédération. Ça constitue un autre frein. L'enclavage qui survient tranquillement pas vite, les règlements que les municipalités nous mettent dans les jambes, ce sont des choses contre lesquelles on essayait de se défendre, mais voilà qu'est arrivée la question des plantes aquatiques envahissantes. Marc Renaud, directeur général de la FédéCP Certaines municipalités restreignent l'accès aux non-résidants en leur imposant des frais très élevés aux stations de lavage. La fédération note également que les stations sont parfois difficiles d'accès. Certaines sont à des dizaines de kilomètres du plan d'eau et leur accès est souvent restreint par des horaires rigides : des barrières verrouillent parfois l'entrée jusqu'à l'ouverture officielle, sans tenir compte du fait que plusieurs pêcheurs amorcent leur journée au lever du soleil. Marc Renaud voudrait voir la fédération mettre en place son propre réseau de stations de lavage, à un prix raisonnable. « On veut embarquer dans le processus parce qu'on veut trouver un moyen de contrer les espèces aquatiques envahissantes, lance-t-il. Nous, c'est ça qui nous préoccupe, ce n'est pas de faire de l'argent avec ça. »


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Legault sans filtre ni tabou avec des citoyens de Québec
Legault sans filtre ni tabou avec des citoyens de Québec (Québec) Au lendemain d'une raclée dans l'un des tout premiers bastions caquistes, le premier ministre François Legault va à la rencontre de citoyens à Québec pour écouter leurs doléances. L'exercice est sans filtre, en l'absence des médias, mais aussi sans tabou. Par exemple, dit-on, M. Legault veut les entendre sur les dossiers mal gérés à leurs yeux et n'hésitera pas à leur demander s'il doit rester ou s'il doit partir. Le plan de match du premier ministre demeure de rester et de tenter une relance. Mercredi, il réunira son conseil des ministres, un cabinet qui changera bientôt de visage. Un remaniement ministériel est prévu d'ici le début du mois de septembre. François Legault a convoqué ses députés à une réunion spéciale jeudi afin d'écouter leurs préoccupations et obtenir les échos du terrain. La cuisante défaite dans Arthabaska lundi a de quoi semer l'inquiétude parmi les membres du caucus. La Coalition avenir Québec (CAQ) a dû se contenter de miettes, 7,2 %. L'effondrement est spectaculaire : le parti de François Legault avait raflé 52 % des votes aux élections générales de 2022 dans cette circonscription du Centre-du-Québec qu'il détenait depuis 2012. Premier dans les sondages depuis novembre 2023, le Parti québécois a remporté la victoire lundi, un troisième gain de suite lors d'élections partielles après Jean-Talon en octobre 2023 et Terrebonne en mars dernier. Lundi soir, François Legault a dit prendre « l'entière responsabilité » de la défaite. « L'excuse facile, ce serait de dire que ce n'est qu'une élection partielle, mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable. Les gens d'Arthabaska-L'Érable ont été les porte-parole de l'ensemble des Québécois, et les Québécois sont déçus de notre gouvernement », a soutenu M. Legault. Parmi les raisons de cette déception, selon lui : les pertes dans le projet Northvolt, le scandale SAAQclic, mais aussi le fait que le gouvernement n'a « pas fait assez pour améliorer l'efficacité des services publics ». « Au cours des prochaines semaines, on va se regarder dans le miroir et on va prendre toute la responsabilité de la déception des Québécois. Puis on va faire des changements, on s'y met dès maintenant », a-t-il affirmé.