
«De grandes zones blanches» : comment les bistrots ont-ils disparu du paysage français ?
INFOGRAPHIE – Pour freiner leur disparition, une nouvelle loi vise à faciliter l'ouverture des débits de boissons en zone rurale. Découvrez la carte des 23.000 communes de l'Hexagone qui n'ont plus de bistrot.
On dit qu'un village sans bistrot est un village sans cœur. Et pourtant, ils sont en train d'être rayés de la carte. Ils étaient 200.000 en 1968 et ne seraient plus que 30.000 aujourd'hui. Symboles de la dévitalisation des zones rurales, ce sont souvent les derniers lieux de vie de ces petites communes. Espaces de rencontres et de convivialité, ils servent aussi de dépôt de pain et de journaux, de relais colis et d'épicerie. Conscient de leur rôle essentiel, le ministère de la Culture a inscrit en 2024 «les pratiques sociales et culturelles des cafés et bistrots de France» à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français.
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Des « mesures illégale » : la ville de Washington poursuit le gouvernement Trump pour la prise en main de sa police
Une « prise de contrôle hostile » de la police de la ville par le président pour lutter contre la criminalité. C'est le motif évoqué, dans une plainte déposée ce vendredi 14 août, par la capitale américaine Washington qui poursuit l'administration Trump en justice. Plus tôt dans la semaine, Donald Trump a annoncé placer le maintien de l'ordre dans la capitale sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale, des mesures exceptionnelles pour cette ville qu'il dit « envahie par des gangs violents » et veut « nettoyer ». Les statistiques officielles montrent pourtant une baisse de la criminalité violente dans la capitale. Selon la maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, elle est « à son plus bas niveau depuis 30 ans ». « Un affront à la dignité » La ministre de la Justice Pam Bondi a également annoncé nommer jeudi un nouveau « responsable d'urgence » de la police. La loi fédérale régissant la capitale « n'autorise pas cette usurpation de l'autorité de la ville sur son propre gouvernement », peut-on lire dans la plainte déposée par le procureur de Washington, Brian Schwalb. Il accuse l'administration Trump d'avoir « illégalement pris le contrôle opérationnel de la police de Washington, notamment en occupant des postes dans la chaîne de commandement et en donnant des directives politiques », selon la même source. Le procureur demande une suspension de la décision de la ministre de la Justice et demande au tribunal de statuer sur le fait que Donald Trump a outrepassé son autorité sur la ville. « Les mesures prises par l'administration sont manifestement illégales », a-t-il ensuite déclaré sur les réseaux sociaux. « C'est un affront à la dignité et l'indépendance des 700 000 Américains » habitant à Washington, a-t-il ajouté. 800 gardes nationaux Le président américain a également mobilisé 800 gardes nationaux dans les rues de la capitale. Ces militaires de réserve « resteront sur place jusqu'à ce que l'ordre public soit rétabli dans la ville, comme décidé par le président » Donald Trump, a indiqué jeudi le Pentagone. En voyant les gardes nationaux, Christian Calhoun, 26 ans, s'est dit « furieux ». « Ils ne font qu'attendre debout pendant des heures », fustige celui qui est né dans la capitale américaine et pour qui les vives critiques de Donald Trump sur la sécurité à Washington ne sont pas justifiées. Le républicain avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l'avis du gouverneur démocrate, affirmant vouloir ainsi rétablir l'ordre à Los Angeles après des manifestations contre sa politique migratoire. À lire aussi Le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles par Donald Trump déclaré illégal par un juge fédéral Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président américain a menacé à plusieurs reprises de replacer Washington sous le contrôle des autorités fédérales, en insistant sur l'importance de l'apparence de la capitale américaine où viennent régulièrement de hauts dignitaires étrangers.


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Landes : suspecté d'avoir renversé un policier avec sa voiture, un homme interpellé
Il est suspecté d'avoir renversé un policier, vendredi à Mont-de-Marsan (Landes), avec sa voiture lors d'un contrôle. Un homme a été arrêté et placé en garde à vue pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, a indiqué le parquet. L'homme, âgé de 49 ans, a été interpellé dans une zone boisée à Mazerolles, à quelques km à l'est de Mont-de-Marsan, selon les gendarmes. À lire aussi Renversé par le véhicule d'un malfaiteur et traîné sur plusieurs mètres, un policier parvient à riposter avec son arme de service Il est « défavorablement connu des services de police et de la justice, et a déjà été multicondamné pour des infractions routières », a précisé à l'AFP la procureure de Mont-de-Marsan Alexa Dubourg. Il lui est également reproché une conduite en état alcoolique et malgré l'annulation judiciaire de son permis de conduire, ainsi qu'un refus d'obtempérer, selon la même source. Une percussion « volontaire » ? L'enquête ouverte devra « déterminer si la percussion du fonctionnaire de police est vraiment volontaire » ou si c'était le fruit d'une manœuvre pour se soustraire au contrôle des policiers, a déclaré Alexa Dubourg, en précisant que ni les policiers présents ni l'homme arrêté n'ont encore été entendus. Les faits ont eu lieu vers 15h00, place de l'Hôtel de Ville, quand, à l'occasion d'un contrôle, l'automobiliste a démarré en traînant sur plusieurs mètres le policier qui a perdu momentanément connaissance, selon une source policière. « J'adresse tout mon soutien et mes vœux de rétablissement au policier grièvement blessé (…) et témoigne de ma solidarité avec tous les policiers et gendarmes qui exposent leur vie pour protéger nos concitoyens », a écrit le préfet des Landes Gilles Clavreul sur sa page Facebook. L'individu en fuite qui avait renversé et traîné sur plusieurs mètres un policier de Mont-de-Marsan place de l'Hotel de... Publiée par Gilles Clavreul sur Vendredi 15 août 2025


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