logo
Des « mesures illégale » : la ville de Washington poursuit le gouvernement Trump pour la prise en main de sa police

Des « mesures illégale » : la ville de Washington poursuit le gouvernement Trump pour la prise en main de sa police

Le Parisiena day ago
Une « prise de contrôle hostile » de la police de la ville par le président pour lutter contre la criminalité. C'est le motif évoqué, dans une plainte déposée ce vendredi 14 août, par la capitale américaine Washington qui poursuit l'administration Trump en justice.
Plus tôt dans la semaine, Donald Trump a annoncé placer le maintien de l'ordre dans la capitale sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale, des mesures exceptionnelles pour cette ville qu'il dit « envahie par des gangs violents » et veut « nettoyer ».
Les statistiques officielles montrent pourtant une baisse de la criminalité violente dans la capitale. Selon la maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, elle est « à son plus bas niveau depuis 30 ans ».
« Un affront à la dignité »
La ministre de la Justice Pam Bondi a également annoncé nommer jeudi un nouveau « responsable d'urgence » de la police. La loi fédérale régissant la capitale « n'autorise pas cette usurpation de l'autorité de la ville sur son propre gouvernement », peut-on lire dans la plainte déposée par le procureur de Washington, Brian Schwalb.
Il accuse l'administration Trump d'avoir « illégalement pris le contrôle opérationnel de la police de Washington, notamment en occupant des postes dans la chaîne de commandement et en donnant des directives politiques », selon la même source.
Le procureur demande une suspension de la décision de la ministre de la Justice et demande au tribunal de statuer sur le fait que Donald Trump a outrepassé son autorité sur la ville.
« Les mesures prises par l'administration sont manifestement illégales », a-t-il ensuite déclaré sur les réseaux sociaux. « C'est un affront à la dignité et l'indépendance des 700 000 Américains » habitant à Washington, a-t-il ajouté.
800 gardes nationaux
Le président américain a également mobilisé 800 gardes nationaux dans les rues de la capitale. Ces militaires de réserve « resteront sur place jusqu'à ce que l'ordre public soit rétabli dans la ville, comme décidé par le président » Donald Trump, a indiqué jeudi le Pentagone.
En voyant les gardes nationaux, Christian Calhoun, 26 ans, s'est dit « furieux ». « Ils ne font qu'attendre debout pendant des heures », fustige celui qui est né dans la capitale américaine et pour qui les vives critiques de Donald Trump sur la sécurité à Washington ne sont pas justifiées.
Le républicain avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l'avis du gouverneur démocrate, affirmant vouloir ainsi rétablir l'ordre à Los Angeles après des manifestations contre sa politique migratoire.
À lire aussi Le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles par Donald Trump déclaré illégal par un juge fédéral
Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président américain a menacé à plusieurs reprises de replacer Washington sous le contrôle des autorités fédérales, en insistant sur l'importance de l'apparence de la capitale américaine où viennent régulièrement de hauts dignitaires étrangers.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Des documents confidentiels oubliés dans une imprimante en Alaska montrent que tout ne s'est passé comme prévu entre Poutine et Trump
Des documents confidentiels oubliés dans une imprimante en Alaska montrent que tout ne s'est passé comme prévu entre Poutine et Trump

Le Parisien

time3 minutes ago

  • Le Parisien

Des documents confidentiels oubliés dans une imprimante en Alaska montrent que tout ne s'est passé comme prévu entre Poutine et Trump

Vous avez toujours rêvé de savoir comment s'organise un sommet entre deux dirigeants internationaux ? Huit pages retrouvées dans l'imprimante d'un hôtel en Alaska, au lendemain du sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump, lèvent un bout de voile sur l'organisation de cette rencontre devant trouver un moyen de faire la paix en Ukraine. Relayées par le journal américain NPR, elles montrent surtout que le sommet tel qu'il s'est passé aurait dû se passer autrement. Ce document, « produit par le bureau du chef du protocole » américain, détaille la façon dont devait se tenir le sommet entre les dirigeants russe et américain, ce vendredi 15 août. On y découvre le programme tel que prévu, heure par heure. Ce que Donald Trump comptait offrir au président russe (sans que l'on sache s'il a effectivement offert quelque chose), à savoir une « statue de bureau de l'aigle à tête blanche américain ». VidéoSommet en Alaska : Poutine sort grand vainqueur, Trump repart bredouille La suite du document liste le nom des participants, leurs photos et la manière de prononcer leur prénom et nom phonétiquement (« POO-tihn » par exemple pour Vladimir Poutine). On y retrouve également le « plan de table des négociations », le président russe devant faire face au président américain au moment du déjeuner, chacun étant ensuite entouré de conseillers. Au menu ? Salade verte, filet mignon ou filet de flétan et, en dessert, une crème brûlée accompagnée d'une glace. Mettre en parallèle ce qui était prévu, selon ces pages, avec la réalité montre toutefois que le sommet en Alaska ne s'est pas passé comme cela avait été prévu — bien que Donald Trump et Vladimir Poutine aient tous les deux voulu y voir une rencontre constructive. Le déjeuner zappé et une conférence de presse réduite Le programme initial prévoyait d'abord un tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Mais la Maison-Blanche avait indiqué peu de temps après l'arrivée du président américain en Alaska qu'ils seraient finalement accompagnés de deux de leurs conseillers. Cet échange devait ensuite se poursuivre avec le déjeuner (dont il est donc fait mention du menu et du plan de table), mais il n'en fut rien : les deux dirigeants ont tous les deux zappé cette « séquence » pour passer directement à celle d'une conférence de presse commune. Officiellement, selon ce document du protocole, cette conférence de presse aurait dû durer une heure, entre 15h30 et 16h30 heure locale, selon ces documents. Il n'en fut rien : celle-ci a eu lieu à partir de peu après 13 heures à Paris (soit 13 heures sur place) et a duré une petite dizaine de minutes, durant lesquelles les journalistes n'ont pas eu l'occasion de poser des questions aux deux dirigeants, et après quoi les dirigeants sont rapidement repartis à bord de leur avion.

« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans
« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans

« Votre enfant, sa famille et ses amis », c'est le titre du livre écrit par Frances Bruce Strain, conseillère conjugale et familiale, qui a été rendu en juin dernier dans une bibliothèque de San Antonio, au Texas, 82 ans après avoir été emprunté, en juillet 1943, a rapporté AP. Celle qui avait emporté ce livre avec elle était originaire de l'Oregon, a indiqué la bibliothèque dans un communiqué de presse. « Après le décès récent de mon père, j'ai hérité de quelques cartons de livres qu'il avait laissés », a écrit la personne qui a finalement rendu le livre dans une lettre partagée par la bibliothèque sur Instagram et signée des initiales P.A.A.G. Ce livre était un guide destiné aux parents pour aider leurs enfants à gérer leurs relations personnelles. Il a été emprunté lorsque le père de la personne avait 11 ans. « Le livre a dû être emprunté par ma grand-mère, Maria del Socorro Aldrete Flores (Cortez) », a écrit la personne. « Cette année-là, elle a été mutée à Mexico pour travailler à l'ambassade des États-Unis. Elle a dû emporter le livre avec elle, et quelque 82 ans plus tard, il s'est retrouvé en ma possession. » Le livre vendu au profit de la bibliothèque Le livre avait fait l'objet d'articles dans différents journaux de l'époque. Le Cincinnati Enquirer le décrivait en juin 1943 comme un « guide complet des relations personnelles de l'enfant avec sa famille et le monde extérieur ». Le New York Times mentionnait un mois plus tard que Frances Strain était psychologue et mère de deux enfants, « connue pour sa présentation sage, sensible, mais dénuée de sentimentalisme, de l'éducation sexuelle ». [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter La personne qui a rendu le livre écrivait dans sa lettre : « J'espère qu'il n'y aura pas de frais de retard, car grand-mère ne pourra plus les payer. » La bibliothèque a annoncé dans un communiqué de presse avoir supprimé les amendes pour retard en 2021. L'intérieur de la couverture du livre comportait un avertissement indiquant que l'amende pour les livres en retard était de trois cents par jour. Hors inflation, la pénalité s'élèverait à près de 900 dollars (soit près de 770 euros). Selon le calculateur d'inflation du Bureau of Labor Statistics des États-Unis, trois cents en juillet 1943 équivalaient à 56 cents en monnaie actuelle. Cela représenterait donc plus de 16 000 dollars (soit 13 668 euros).

Algérie : les autorités annoncent le retrait des vieux bus de la circulation après un accident qui a fait 18 morts
Algérie : les autorités annoncent le retrait des vieux bus de la circulation après un accident qui a fait 18 morts

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Algérie : les autorités annoncent le retrait des vieux bus de la circulation après un accident qui a fait 18 morts

La chute d'un autocar assurant une desserte entre Alger-centre et Reghaia, à l'est de la capitale, dans une rivière vendredi suscite une grande émotion dans le pays. Au lendemain d'un accident d'autobus à Alger qui a causé la mort de 18 personnes et en a blessé 25 autres, les autorités algériennes ont affirmé avoir décidé de retirer l'ensemble des bus dont la durée de service dépasse 30 ans. «Tous les bus de transport de voyageurs vétustes du parc national, dont la durée de service dépasse les 30 ans», seront retirés de la circulation et «un délai maximal de six mois est accordé aux propriétaires» pour s'y conformer, a annoncé samedi le ministère algérien des Transports dans un communiqué. Le ministère a aussi décidé que les enquêtes sur les accidents mortels de la route incluront désormais «les auto-écoles afin d'examiner les conditions d'attribution des permis de conduire». Publicité La chute dans un oued (rivière) vendredi d'un autocar assurant une desserte entre Alger-centre et Reghaia, à l'est de la capitale, a mis en émoi tout le pays. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident mortel. Jour de deuil national Le président, Abdelmadjid Tebboune, a présenté ses condoléances aux familles des victimes et décrété un jour de deuil national. Les drapeaux ont été mis en berne et un bandeau noir est apparu sur les différentes chaînes de télévision. Plusieurs ministres et de proches conseillers du président Tebboune se sont déplacés au chevet des blessés et ont assisté aux funérailles de victimes enterrées samedi. Vendredi, le ministre des Transports, Said Sayoud, a déclaré à la presse que «90% des accidents de bus sont liés à l'excès de vitesse». Selon la Délégation Nationale à la Sécurité Routière, les accidents de la route ont entraîné la mort de 3.740 personnes et fait 35.556 blessés en 2024. Le nombre de morts et de blessés a augmenté respectivement de 3% et 4% par rapport à 2023.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store