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Accusé, le père demande sa libération sous caution

Accusé, le père demande sa libération sous caution

La Presse10 hours ago
Luciano Frattolin a plaidé non coupable à deux accusations : celle de son meurtre au deuxième degré et celle d'avoir dissimulé son cadavre sous une bûche dans un cours d'eau.
L'avocat représentant le père accusé du meurtre de sa fille montréalaise de neuf ans dans le nord de l'État de New York a annoncé que son client demanderait sa libération sous caution.
La Presse Canadienne
Luciano Frattolin a comparu mardi devant le tribunal du comté d'Essex à Elizabethtown, dans l'État de New York, pour une audience visant à faire le point sur son prochain procès pour meurtre.
L'avocat commis d'office adjoint, Eric Weyand, a informé la juge, Tatiana Coffinger, de son intention de déposer une demande écrite de libération sous caution au nom de Luciano Frattolin.
Le père a comparu devant le tribunal, vêtu d'un costume gris et d'une cravate rayée, et a acquiescé en confirmant son identité.
PHOTO FOURNIE PAR LA POLICE DE L'ÉTAT DE NEW YORK À LA PRESSE CANADIENNE
Melina Frattolin avait neuf ans.
Il a plaidé non coupable à des accusations de meurtre au deuxième degré et de dissimulation de cadavre humain dans l'affaire liée au décès de sa fille Melina, dont le corps a été retrouvé dans un étang peu profond le 20 juillet à Ticonderoga, dans l'État de New York.
La police de l'État de New York a affirmé que l'homme, âgé de 45 ans, avait initialement signalé la disparition et le possible enlèvement de sa fille, mais que les policiers avaient conclu que cette information avait été fausse et l'avaient arrêté.
Luciano Frattolin avait déjà demandé sa libération sous caution en juillet, mais sa demande avait été refusée.
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« Rien n'est sûr » en politique
« Rien n'est sûr » en politique

La Presse

time38 minutes ago

  • La Presse

« Rien n'est sûr » en politique

Le premier ministre du Québec, François Legault, et le candidat défait de la CAQ dans Arthabaska, Keven Brasseur, le 11 août dernier (Québec) « J'entends souvent des politiciens ou des commentateurs parler du destin politique d'un parti ou d'une personne comme étant certain. Certain d'échouer. Certain de réussir. Mais cela n'existe pas. » Ce sont les mots de Tony Blair, premier ministre britannique de 1997 à 2007. Ils sont tirés de son livre publié l'an dernier, On Leadership : Lessons for the 21st Century. « Il ne s'agit pas d'un livre qui traite de mes qualités ou de mon manque de qualités en tant que Leader », prévient-il, utilisant chaque fois une majuscule pour parler d'un « Leader ». « Il s'agit plutôt d'un livre sur ce que j'ai appris. » PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE L'ancien premier ministre britannique Tony Blair, à Montréal, en 2023 La ministre des Relations internationales, Martine Biron, l'a trouvé intéressant au point d'en offrir un exemplaire à François Legault cet été. Pour alimenter sa réflexion sur les moyens de relancer son gouvernement. Le premier ministre l'a lu. Il a pu y trouver à la fois matière à remise en question et source d'inspiration. Car Tony Blair a réussi un exploit rare : décrocher trois mandats de suite. C'est l'ambition de François Legault. Sauf que son parti est troisième dans les sondages et risque d'être rayé de la carte, selon le site de projections électorales Qc125… Éviter le déni « Bien sûr, il y a des probabilités » en politique, affirme Tony Blair. « Si vous avez 20 points de retard dans les sondages et qu'il reste peu de temps avant les élections, vous aurez l'air d'être battu. Ou 20 points d'avance, vous aurez l'air d'être élu. C'est sûr. « Sauf qu'en politique, rien n'est sûr. » À un an des élections générales au Québec, rien n'est joué, dirait probablement Tony Blair. On a un exemple qui incite à la prudence : le Parti québécois est passé en peu de temps de la chronique nécrologique aux grands titres politiques. Mais alors, comme l'écrit Tony Blair, « si la défaite ou la victoire semblent imminentes, que peut faire un chef pour éviter l'une et assurer l'autre ? ». Il y va de ses conseils. Pour un gouvernement impopulaire, il faut bien déterminer les raisons derrière la grogne, dit-il. « Cela peut être plus difficile que vous ne le pensez, car votre entourage, et peut-être vous-même, avez peut-être sombré dans l'illusion ou le déni. » Il y a deux ans, dès le lendemain de la défaite dans Jean-Talon, François Legault avait sorti un lapin de son chapeau pour répondre au mécontentement : relancer sa promesse de troisième lien qu'il venait à peine d'enterrer ! PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Point de presse du premier ministre François Legault au lendemain de la défaite de la CAQ dans Jean-Talon, le 3 octobre 2023 Cette fois, il semble prêt à aller plus loin dans l'introspection. « On va se regarder dans le miroir », a-t-il dit le soir de la raclée électorale dans Arthabaska, promettant des « changements ». Critiques et scandales Tony Blair a eu sa part de critiques. En particulier au sujet de son soutien militaire aux États-Unis lors de l'invasion de l'Irak, en 2003. Une décision fondée sur une « erreur de calcul fondamentale », admet-il. PHOTO PABLO MARTINEZ MONSIVAIS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le premier ministre britannique Tony Blair et le président américain George W. Bush, en avril 2004 Son image est forte pour parler de la critique en général avec laquelle doit composer un gouvernant : « J'en suis arrivé à la conclusion qu'en fin de compte, il vaut mieux traiter la critique comme si l'on partageait une maison, que l'on ne possède pas et de laquelle on ne peut s'échapper, avec un psychopathe dont on ne peut se débarrasser. » De façon plus pragmatique, il explique qu'en réaction à un scandale, il faut s'assurer que « tout a été correctement examiné à l'interne avant d'être défendu ou traité à l'externe ». PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE La vérificatrice générale, Guylaine Leclerc, présentant son rapport sur la transition numérique de la SAAQ, en février dernier On pense tout de suite à la réaction du gouvernement Legault au rapport dévastateur du Vérificateur général sur SAAQclic. Il s'est accroché au constat selon lequel l'augmentation des coûts de près de 500 millions de dollars « n'a pas été clairement communiquée aux décideurs ». Un argument insuffisant pour calmer la tempête, et même mis en doute. « Attention, toutefois, en tentant de gagner du temps, à ne pas toujours recourir à une enquête publique », prévient Tony Blair. On pourrait croire qu'il commente l'actualité québécoise ! « Le problème d'une enquête publique, c'est qu'elle peut prendre son propre élan, et la personne qui la mène, même forte, subit une pression intense pour trouver des coupables. » C'est un peu le cas du commissaire Gallant, non ? Un mantra Tony Blair s'apprête à lancer sa campagne électorale pour solliciter un deuxième mandat quand Bill Clinton lui passe un coup de fil. « Comment ça va ? demande Clinton, qui vient de quitter la Maison-Blanche. — Oh, bien, répond Blair, tu sais, on explique toutes les choses qu'on a faites, on récite nos réalisations. — Hum, dit Clinton, eh bien, dans ce cas, ils peuvent dire simplement merci beaucoup et au revoir. » Le commentaire secoue Blair : il prend alors conscience que c'est une erreur de se limiter à répéter aux électeurs ce qu'on a fait, que l'important est de présenter ce qu'on a l'intention de faire de plus et ce pour quoi on veut être réélu. Tony Blair a ainsi défini un « mantra » pour obtenir un autre mandat : « a lot done, a lot to do, a lot to lose ». « Beaucoup fait », c'est présenter le bilan de ses bonnes actions. « Beaucoup à faire », c'est reconnaître qu'on n'a pas répondu à toutes les attentes et déterminer les mesures supplémentaires à prendre. « Beaucoup à perdre », c'est « un avertissement » à servir aux électeurs : « votez pour l'autre parti et ce que vous avez gagné jusqu'à présent sera perdu ». S'accrocher ? Si François Legault a pu dénicher quelques trucs du genre dans le livre de Tony Blair, il a dû trouver certains passages un peu moins commodes. Des passages propres à nourrir une réflexion sur son avenir politique… « Personne n'aime partir avant que le travail ne soit terminé […]. Il n'en demeure pas moins qu'à un moment donné, tôt ou tard, vous finirez par partir. […] Vous ne dirigerez pas éternellement. » Tony Blair aborde le sujet dans un chapitre intitulé « Leaving with Grace », « Partir avec grâce ». Reconnaissez que vous pourriez être obligé de quitter le pouvoir alors que vous pensez sincèrement ne pas le devoir. Acceptez-le. S'accrocher n'est ni une bonne image ni un atout. Tony Blair, dans son livre intitulé On Leadership : Lessons for the 21st Century Il poursuit : « Soyez honnête avec vous-même. Essayez-vous de rester parce que vous pensez que le pays sera mis en péril si vous partez ? Ou craignez-vous intérieurement que la perte du pouvoir signifie de perdre la face […] ? Renoncer au pouvoir n'est jamais facile […]. » Au moment d'atteindre les 10 ans au pouvoir, « j'avais une idée précise de la manière d'opérer le changement et du type de changement le plus efficace. Mais je savais que mon heure était venue ; ou, du moins, qu'elle était venue à moins d'être prêt à me lancer dans une lutte frontale pour ma survie, qui aurait pu nuire au parti et au pays ». À la différence de Tony Blair, François Legault n'a pas de ministre comme Gordon Brown dans son parti qui le pousse vers la sortie.

Israël, nouveau test démocrate
Israël, nouveau test démocrate

La Presse

time6 hours ago

  • La Presse

Israël, nouveau test démocrate

(New York) Chacun des grands partis américains a ses pierres de touche, ces questions auxquelles ses candidats à la présidence doivent répondre d'une certaine façon pour demeurer viables. L'avortement en est une pour les républicains, dont les présidentiables n'ont d'autre choix que de s'y opposer. La même question impose aux présidentiables démocrates la position contraire, phénomène qui ne se limite pas à l'avortement. Mais une nouvelle pierre de touche vient de poindre au sein du parti de Barack Obama et Joe Biden, deux anciens présidents qui incarnent sur cette question précise une époque vraisemblablement révolue. Il s'agit d'Israël, dont le soutien inconditionnel a longtemps été un test décisif autant pour les présidentiables du Parti démocrate que pour ceux du Parti républicain. Pete Buttigieg a pu mesurer récemment l'importance du changement qui s'est opéré chez les démocrates sur cette question. Lors d'un épisode du balado Pod Save America, l'ancien secrétaire aux Transports a été invité à dire comment il aurait voté sur deux résolutions présentées par Bernie Sanders au Sénat. Ces résolutions visaient à bloquer la vente de dizaines de milliers de fusils d'assaut et de 5000 bombes lourdes à Israël. Selon le sénateur indépendant du Vermont, Washington ne peut continuer à fournir des armes au « gouvernement raciste » d'Israël dont la guerre dans la bande de Gaza fait des victimes innocentes. PHOTO DARRON CUMMINGS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Bernie Sanders, sénateur indépendant du Vermont, en avril dernier « Nétanyahou est un menteur répugnant. Des enfants meurent de faim », a écrit le sénateur Sanders sur X, en faisant référence au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Les sénateurs républicains, qui forment la majorité à la chambre haute du Congrès, se sont opposés en bloc aux résolutions, refusant de remettre en question les méthodes d'Israël pour exercer son droit de se défendre. Mais plus de la moitié des sénateurs démocrates les ont approuvées, du jamais-vu au Sénat sur des textes du genre. Changement de cap Qu'à cela ne tienne. En tant que présidentiable, Pete Buttigieg a cru qu'il pourrait tergiverser sur la question. Au cours de sa longue réponse à l'animateur de Pod Save America, il a évoqué « les images qui choquent la conscience » en provenance de Gaza, de même que son soutien « au droit d'Israël d'exister » et de répondre « à l'incroyable cruauté et au terrorisme du 7-Octobre ». Mais il n'a jamais répondu à la question. Sur les réseaux sociaux, la réaction à sa non-réponse en a été une de mépris féroce. Si bien que Pete Buttigieg a cru nécessaire de rectifier le tir. Quelques jours plus tard, il a confié au site d'information Politico qu'il aurait voté en faveur de l'embargo sur les armes proposé par Bernie Sanders, qu'il reconnaîtrait la Palestine comme faisant partie d'une solution à deux États et qu'il était opposé à un autre accord de dix ans entre les États-Unis et Israël sur l'aide militaire étrangère assortie d'une carte blanche. Cet épisode représente un tournant dont les autres présidentiables ont évidemment pris note. En fait, certains d'entre eux, dont la sénatrice démocrate du Minnesota Amy Klobuchar, ont précédé Pete Buttigieg en votant pour les résolutions de Bernie Sanders. Le vote de la sénatrice Klobuchar a d'autant plus surpris qu'elle avait participé quelques jours auparavant à une rencontre avec le premier ministre Nétanyahou. PHOTO ANNABELLE GORDON, ARCHIVES REUTERS Amy Klobuchar, sénatrice démocrate du Minnesota Rencontre à laquelle elle a fait allusion lors d'un discours dans l'hémicycle du Sénat, où elle a affirmé avoir plaidé devant le premier ministre israélien « en faveur d'une aide humanitaire accrue à Gaza et de l'arrêt des déplacements de Palestiniens ». « Je n'ai jamais obtenu de réponse satisfaisante, a-t-elle déploré. La situation empire de jour en jour. Des vies sont perdues chaque jour – des enfants, des innocents. Le gouvernement israélien doit changer de cap. » La nouvelle donne n'a pas échappé aux présidentiables démocrates de confession juive, connus pour leur soutien ferme à Israël. Le gouverneur démocrate de l'Illinois JB Pritzker a affirmé que l'embargo sur les armes « était le bon genre de message » à envoyer à l'État juif. Inévitable Son homologue de Pennsylvanie, Josh Shapiro, a qualifié d'« odieux » et d'« erroné » le rejet par Benyamin Nétanyahou des rapports internationaux sur la famine dans la bande de Gaza. L'ancien maire de Chicago Rahm Emanuel a imputé à Israël la responsabilité de la situation à Gaza. Dans une certaine mesure, cette nouvelle approche était inévitable. Après tout, seuls 8 % des électeurs démocrates soutiennent l'action militaire d'Israël dans la bande de Gaza, contre 25 % des électeurs indépendants et 71 % des électeurs républicains, selon un sondage Gallup publié fin juillet. Et seuls 33 % des électeurs démocrates avaient une opinion favorable d'Israël, contre 48 % des électeurs indépendants et 83 % des électeurs républicains, selon un autre sondage Gallup publié en février dernier. Les présidentiables démocrates savent que la plupart des militants de leur parti, et notamment les plus jeunes, n'accepteront jamais de leur candidat présidentiel un soutien inconditionnel à Israël comme celui manifesté par Joe Biden, dont l'accolade à Benyamin Nétanyahou après le 7-Octobre a été une illustration mémorable. PHOTO EVAN VUCCI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Joe Biden, alors président des États-Unis, est chaleureusement accueilli à l'aéroport de Tel-Aviv par le premier ministre d'Israël, Benyamin Nétanyahou, le 18 octobre 2023 Ils savent aussi sans doute qu'ils s'exposeraient à la critique en suivant l'exemple de Barack Obama qui s'est présenté devant l'AIPAC, influent lobby pro-Israël, avant les élections présidentielles de 2008 et 2012, pour dire et répéter que la sécurité de l'État juif était un sujet « sacro-saint » et « non négociable ». La sécurité d'Israël demeurera peut-être un sujet « sacro-saint » et « non négociable » pour le prochain candidat présidentiel du Parti démocrate, mais ce dernier évitera probablement de le proclamer devant ce lobby qui incarne ce soutien inconditionnel à Israël ou à son gouvernement actuel que la plupart des démocrates n'acceptent plus.

La Maison-Blanche lance son compte TikTok
La Maison-Blanche lance son compte TikTok

La Presse

time9 hours ago

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La Maison-Blanche lance son compte TikTok

Trois heures après la publication de sa première vidéo, le compte officiel de la Maison-Blanche comptait plus de 25 000 abonnés. (Washington) La Maison-Blanche a lancé mardi son compte TikTok, alors que le réseau social reste sous la menace d'une interdiction aux États-Unis si son propriétaire chinois n'en abandonne pas le contrôle. Agence France-Presse Pour sa première publication sur le réseau social, le compte officiel de la Maison-Blanche a partagé une vidéo de 27 secondes montrant des extraits du président américain avec écrit, en légende : « l'Amérique est de RETOUR ! Quoi de neuf TikTok ? » « Bienvenue dans l'âge d'or de l'Amérique », est-il aussi écrit, en description du compte. Trois heures après la publication de la vidéo, le compte officiel de la Maison-Blanche comptait plus de 25 000 abonnés. Le compte personnel de Donald Trump, lui, en compte plus de 110 millions, bien que le président n'ait pas publié sur TikTok depuis le 5 novembre 2024, jour de l'élection présidentielle américaine. TikTok est détenu par l'entreprise chinoise ByteDance. En vertu d'une loi votée au Congrès en 2024, le réseau social reste sous le coup d'une interdiction aux États-Unis si elle n'en cède pas le contrôle. Des élus républicains comme démocrates disaient alors s'inquiéter de l'utilisation de données par la Chine ou d'une tentative d'influencer l'opinion américaine. Mais Donald Trump a, à plusieurs reprises, repoussé l'ultimatum de la vente du réseau social, très populaire aux États-Unis, le président ayant confié avoir « un petit faible pour TikTok ». L'échéance pour sa vente est actuellement fixée au 17 septembre.

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