
La Maison-Blanche lance son compte TikTok
(Washington) La Maison-Blanche a lancé mardi son compte TikTok, alors que le réseau social reste sous la menace d'une interdiction aux États-Unis si son propriétaire chinois n'en abandonne pas le contrôle.
Agence France-Presse
Pour sa première publication sur le réseau social, le compte officiel de la Maison-Blanche a partagé une vidéo de 27 secondes montrant des extraits du président américain avec écrit, en légende : « l'Amérique est de RETOUR ! Quoi de neuf TikTok ? »
« Bienvenue dans l'âge d'or de l'Amérique », est-il aussi écrit, en description du compte.
Trois heures après la publication de la vidéo, le compte officiel de la Maison-Blanche comptait plus de 25 000 abonnés. Le compte personnel de Donald Trump, lui, en compte plus de 110 millions, bien que le président n'ait pas publié sur TikTok depuis le 5 novembre 2024, jour de l'élection présidentielle américaine.
TikTok est détenu par l'entreprise chinoise ByteDance. En vertu d'une loi votée au Congrès en 2024, le réseau social reste sous le coup d'une interdiction aux États-Unis si elle n'en cède pas le contrôle.
Des élus républicains comme démocrates disaient alors s'inquiéter de l'utilisation de données par la Chine ou d'une tentative d'influencer l'opinion américaine.
Mais Donald Trump a, à plusieurs reprises, repoussé l'ultimatum de la vente du réseau social, très populaire aux États-Unis, le président ayant confié avoir « un petit faible pour TikTok ».
L'échéance pour sa vente est actuellement fixée au 17 septembre.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
an hour ago
- La Presse
Un accident d'autobus fait 37 morts
L'accident a eu lieu vers Savè (Centre), sur la route nationale inter-États n° 2 qui traverse tout le Bénin, de sa capitale économique Cotonou, au sud, à Malanville. (Cotonou) Dix nouveaux corps ont été repêchés dans le fleuve Ouémé au Bénin, dans lequel un autobus est tombé dans la nuit de samedi à dimanche, portant le bilan à 37 morts, a affirmé mercredi le directeur de la protection civile. Agence France-Presse « Au premier jour, 27 corps ont été repêchés, et le deuxième jour, 10 corps, ce qui fait un total de 37 corps repêchés », a déclaré Abdel Aziz Bio Djibril, précisant que les recherches se poursuivent pour retrouver six personnes toujours portées disparues. Neuf rescapés avaient été hospitalisés dimanche dans un état stable. Dans la nuit de samedi à dimanche, le chauffeur de l'autobus exploité par la compagnie STM, importante société d'autocar en Afrique de l'Ouest, avait perdu le contrôle du véhicule qui avait plongé dans le fleuve Ouémé. L'accident a eu lieu vers Savè (Centre), sur la route nationale inter-États n° 2 qui traverse tout le Bénin, de sa capitale économique Cotonou, au sud, à Malanville. « Il y a beaucoup de Nigériens parmi les passagers, mais aussi des Béninois et probablement d'autres nationalités étrangères », a indiqué M. Bio Djibril. L'autobus qui transportait 52 passagers au moment de l'accident était parti de Lomé, la capitale du Togo pour rallier Malanville, localité frontalière du Niger au nord du Bénin. Le Niger maintient sa frontière fermée avec le Bénin depuis deux ans en raison d'un différend diplomatique. Les passagers qui veulent rallier Niamey sont donc généralement obligés de descendre à Malanville pour passer clandestinement la frontière et continuer leur voyage. Dimanche soir, le ministre de l'Intérieur béninois, Alassane Seïdou, avait affirmé que « tous les moyens » étaient déployés pour retrouver les disparus.


La Presse
2 hours ago
- La Presse
La mousson fait encore 20 morts
Un homme patauge dans une rue inondée après de fortes pluies de mousson à Karachi, le 20 août 2025. (Karachi) Les pluies, coulées de boue et inondations ont de nouveau tué mercredi plus de 20 personnes au Pakistan, déjà endeuillé par une semaine de mousson estivale ayant fait plus de 400 morts et des dizaines de disparus. Asif HASSAN Agence France-Presse Jeudi dernier, le nord du pays avait été ravagé par des pluies torrentielles qui ont fait plus de 350 morts dans la seule province montagneuse du Khyber Pakhtunkhwa, frontalière de l'Afghanistan. Alors que les secours y sont toujours mobilisés pour extraire des dizaines de corps ensevelis sous la boue et les rochers qui ont dévalé des montagnes pour écraser les villages des vallées, la pluie a gagné le Sud. Dix personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi à Karachi, mégalopole de plus de 20 millions d'habitants. Mercredi, des habitants tentaient encore de vider à coup de seau l'eau entrée dans leurs maisons, alors qu'une bruine couvrait de nouveau la ville – perturbant grandement le réseau téléphonique et internet. PHOTO RIZWAN TABASSUM, AGENCE FRANCE-PRESSE Des passagers débarquent d'un véhicule immobilisé sur une route inondée après de fortes pluies de mousson à Karachi, le 20 août 2025. La moitié des victimes ont été frappées d'électrocution et la plupart des autres sont mortes écrasées sous les murs ou les toits de leur maison qui se sont affaissés sous le poids de l'eau qu'aucune gouttière n'évacuait. Car, quel que soit le niveau des précipitations – celles de mardi n'étaient pas exceptionnelles – la capitale économique se retrouve noyée sous les eaux. À la moindre pluie, les canalisations sont débordées par des torrents d'eau. Le centre météorologique pakistanais prévient déjà que les pluies vont durer dans le sud : il a placé en alerte toutes les équipes de secours concernées jusqu'à vendredi soir dans les provinces du Sindh, où se trouve Karachi, et au Baloutchistan voisin. « Enfants terrorisés » Dans le Nord, l'Autorité nationale de gestion des catastrophes estime que « l'épisode de pluies torrentielles va continuer jusqu'à samedi ». « Et un autre est attendu à la fin du mois », ajoute-t-elle, dans un pays où les 255 millions d'habitants voient les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplier sous l'effet des changements climatiques. Depuis le début de la mousson fin juin, les autorités ont recensé près de 750 morts et un millier de blessés. Et si les pluies se poursuivent, préviennent les autorités, la chaleur – typique de la mousson d'été – reste forte, faisant redouter la propagation de bactéries et d'épidémies, alors que l'eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan. PHOTO RIZWAN TABASSUM, AGENCE FRANCE-PRESSE Des ouvriers travaillent sur un chantier inondé après de fortes pluies de mousson à Karachi, le 20 août 2025. C'est pour éviter ce scénario catastrophe que les secouristes, appuyés par l'armée, continuent de déblayer les décombres dans le district de Buner, le plus durement touché il y a près d'une semaine. De nouveau mercredi, 10 corps ont été retrouvés et identifiés au Khyber Pakhtunkhwa, selon les autorités. Le colonel Irfan Afridi, lui, s'active à aider les survivants. « Nous avons monté des camps de soutien » dans différents districts et « des unités mobiles » qui « apportent une aide médicale gratuite, des rations de nourriture et des tentes », affirme-t-il à l'AFP. L'une des soignants mobilisés, Anjoum Anwar, essaie surtout de rassurer des familles qui ont tout perdu en quelques minutes. « Les enfants sont terrorisés, ils disent que la peur les empêche de dormir la nuit et tout le monde est inquiet après ces pluies qui ont détruit notre région », assure-t-elle.


La Presse
2 hours ago
- La Presse
Donald Trump demande à la justice d'enquêter sur les musées « wokes »
Le président américain a signé en mars dernier un décret visant à reprendre le contrôle du contenu des musées de la Smithsonian, qu'il avait déjà accusés de « révisionnisme historique » et d'« endoctrinement idéologique » racial, notamment sous ses prédécesseurs et ennemis politiques Barack Obama (2009-2017) et Joe Biden (2021-2025). (Washington) Poursuivant son offensive contre des institutions éducatives et culturelles américaines, Donald Trump a annoncé mardi avoir demandé à la justice d'enquêter sur des musées dans tout le pays qu'il accuse d'être « wokes », notamment concernant l'histoire de l'esclavage. Agence France-Presse « Les musées de Washington, mais aussi à travers tout le pays, sont pour l'essentiel les derniers restes du 'wokisme' », a dénoncé le président sur son réseau Truth Social. « J'ai donné instruction à mes procureurs de passer en revue [la politique des] musées et de commencer exactement le même processus suivi avec les universités, où d'immenses avancées ont été réalisées », a ajouté le milliardaire conservateur. « Ce pays ne peut pas être 'woke', car le WOKISME EST FINI », a-t-il proclamé. CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP La Maison-Blanche avait annoncé la semaine dernière dans un courrier à l'institution qui gère une vingtaine de musées publics de Washington, la Smithsonian Institution, que le gouvernement allait mener un examen approfondi pour s'assurer de leur « alignement » avec la vision de l'Histoire des États-Unis prônée par Donald Trump, fondée sur la « vérité et la raison ». « La Smithsonian est HORS DE CONTRÔLE », a encore tonné Donald Trump, déplorant que les musées de la capitale fédérale présentent selon lui une image « horrible de notre pays, [notamment] sur les méfaits de l'esclavage […] et rien sur sa réussite et son éclat ». Le président américain a signé en mars dernier un décret visant à reprendre le contrôle du contenu des musées de la Smithsonian, qu'il avait déjà accusés de « révisionnisme historique » et d'« endoctrinement idéologique » racial, notamment sous ses prédécesseurs et ennemis politiques Barack Obama (2009-2017) et Joe Biden (2021-2025). Le gouvernement américain a justifié ces mesures contre les musées – qui touchent aussi le centre culturel de Washington, le Kennedy Center – par les festivités du 250e anniversaire de l'indépendance des États-Unis en 2026. Donald Trump s'est engagé depuis sept mois dans une rapide reprise en main d'institutions culturelles et éducatives sur lesquelles il a une influence, des musées aux universités, afin de les expurger de ce qu'il considère être des idées progressistes en faveur des minorités. Les termes anglais « woke » et « wokisme » sont empruntés aux luttes afro-américaines, dont la signification est « être éveillé » aux injustices. Ils ont été récupérés et détournés de manière péjorative par des dirigeants et mouvements conservateurs en Europe et aux États-Unis, pour dénoncer ce qu'ils jugent être des dérives du militantisme en matière de lutte pour les minorités et contre des injustices sociales et climatiques.