
Fillette de LaSalle, nouvelle victoire pour Trump et l'ONU égratigne la Caisse de dépôt
Au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield
La mère de l'enfant de 3 ans abandonnée sur le bord d'une autoroute fait face à une nouvelle accusation de négligence criminelle. L'enquête sur remise en liberté de celle-ci s'est amorcée jeudi au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.
Fillette de LaSalle : la mère accusée de négligence criminelle
Les membres du Congrès américain au Capitole, à Washington
Donald Trump a remporté jeudi la première victoire législative majeure de son second mandat après l'adoption au forceps par le Congrès américain d'un grand projet de loi budgétaire, clé de voûte de son programme économique.
One Big Beautiful Bill : le Congrès adopte le vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump
Gaza : la Caisse de dépôt épinglée dans un rapport de l'ONU
Avec des investissements de plus de 9,6 milliards dans ce qui est qualifié d'« économie du génocide » à Gaza, la Caisse de dépôt et placement du Québec est directement visée par le plus récent rapport des Nations unies.
PHOTO PATRICK SANFACON, LA PRESSE
La Caisse de dépôt et placement du Québec
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La Presse
2 hours ago
- La Presse
La discrimination antipalestinienne jette un froid sur la liberté d'expression
« De nombreux Canadiens ont payé un prix injuste », a déclaré Nadia Hasan, professeure à l'Université York, lors d'une conférence de presse mercredi sur la colline du Parlement. (Ottawa) Les écoles et les employeurs associent la culture palestinienne au terrorisme et exercent des représailles contre ceux qui dénoncent la guerre à Gaza, selon un nouveau rapport. Dylan Robertson La Presse Canadienne « De nombreux Canadiens ont payé un prix injuste », a déclaré Nadia Hasan, professeure à l'Université York, lors d'une conférence de presse mercredi sur la colline du Parlement. Mme Hasan dirige le Centre de recherche sur l'islamophobie de l'université, qui a publié un rapport indiquant que les institutions publiques et privées violent le droit à la parole de ceux qui dénoncent la guerre israélienne à Gaza. Le rapport exhorte tous les ordres de gouvernement à reconnaître officiellement le racisme antipalestinien et à poursuivre la formation sur la détection et la prévention de la discrimination envers cette communauté. Le rapport cite des cas d'étudiants en droit, d'enseignants et de professionnels de la santé faisant l'objet d'enquêtes professionnelles ou de réprimandes pour avoir dénoncé la guerre à Gaza. Le rapport indique que bon nombre de ces personnes ont par la suite été blanchies. Il cite la décision de l'Université d'Ottawa de suspendre le Dr Yipeng Ge pour des postes qu'un collègue juif qualifiait de « sabotants » ; l'université l'a ensuite réintégré. « Le silence de plusieurs de nos dirigeants institutionnels a été vraiment préjudiciable, indique t-il. Il a donné le ton. Beaucoup l'ont interprété comme un seuil de tolérance sur leur lieu de travail et dans leurs espaces d'enseignement. » Jesse Robichaud, porte-parole de l'Université d'Ottawa, a expliqué dans un courriel qu'aucune suspension n'avait été prononcée, mais qu'un résident avait été « temporairement retiré » des milieux clinique et universitaire pendant l'examen des plaintes pour manquement au professionnalisme. « Ces mesures provisoires ne constituent pas des mesures disciplinaires, a expliqué M. Robichaud. Tous les efforts ont été déployés pour assurer un traitement rapide du dossier. Notamment, en attendant l'examen du dossier et la décision du sous-comité, le résident a continué de recevoir l'intégralité de son salaire et des avantages sociaux liés à son poste. » Une « exception palestinienne » Le rapport indique que des étudiants ont été victimes d'intimidation ou de sanctions officielles pour avoir porté un keffieh traditionnel ou affiché un drapeau palestinien sur les réseaux sociaux. « Les étudiants se voient refuser la possibilité de faire le deuil de leur famille, de pleurer la mort de leurs proches, simplement parce qu'ils sont Palestiniens, a expliqué Nihad Jasser, de l'Association des Canadiens d'origine arabe palestinienne. Nous voulons que nos enfants grandissent fiers de qui ils sont. Nous voulons qu'ils célèbrent leur héritage palestinien avec dignité et fierté. » Elle a ajouté qu'il semble y avoir une « exception palestinienne » en matière de politiques de diversité et d'inclusion. « Les institutions de notre société soutiendront tous les droits de la personne, à l'exception des droits des Palestiniens […] toutes les cultures, sauf la culture palestinienne », a expliqué Mme Jasser. Amira Elghawaby, représentante spéciale d'Ottawa pour la lutte contre l'islamophobie, a déclaré que la faible réaction des gouvernements face aux incidents de haine antimusulmane risque d'enhardir les personnes enclines à la violence. « Beaucoup de ces incidents sont choquants en soi. Pris ensemble, ils témoignent d'un système d'oppression, a-t-elle déclaré. Ces tendances dangereuses doivent être interrompues avant de causer davantage de dommages. » Le rapport appelle également Ottawa à sévir contre l'ingérence étrangère ciblant les musulmans au Canada. Ils ont pris note d'une analyse de mars 2024 réalisée par Meta, la société mère de Facebook, qui a révélé des preuves de « discours antimusulmans et islamophobes ciblant le public canadien » provenant d'Israël. Le gouvernement israélien a nié toute implication dans cette campagne, qui utilisait des photos de profil générées par l'IA et cherchait à obtenir une couverture médiatique canadienne susceptible de lier l'antisémitisme aux manifestations sur les campus. Le rapport de mercredi soutient également que les dirigeants d'entreprise ont omis de dénoncer les politiques israéliennes qui causent des morts massives et la faim à Gaza. Le rapport souligne que la Banque Royale du Canada a publié une déclaration de soutien aux Canadiens juifs après l'attaque du Hamas contre Israël en 2023, mais « n'a pas inclus l'augmentation des victimes civiles et le déplacement des Palestiniens de Gaza ». Une porte-parole de la banque a déclaré qu'elle « ne ferait pas d'autres commentaires ». Le rapport souligne également que la Banque Scotia a fait un don à l'Appel juif unifié et à l'intervention de la Croix-Rouge au Moyen-Orient, mais n'a pas pris en compte la situation des Palestiniens. La Banque Scotia a été sollicitée pour commenter. Les députés conservateurs ont repoussé l'idée de reconnaître officiellement le racisme antipalestinien. Le Comité de la justice de la Chambre des communes avait réclamé une telle mesure en décembre dernier. Les conservateurs ont déclaré que cette recommandation introduirait « de nouvelles catégories complexes qui risquent de compliquer le débat et de favoriser la division plutôt que l'unité ». Les conservateurs ont cité le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), qui a soutenu que le racisme antipalestinien pourrait servir de bouclier à des groupes appelant à la destruction de l'État d'Israël. « L'approbation de l'APR constitue une attaque contre l'identité juive et compromet l'important travail de lutte contre l'antisémitisme », a expliqué le CIJA. Mme Hasan a déclaré que le Canada devrait être en mesure de lutter contre la haine antijuive et antipalestinienne « par un engagement de bonne foi auprès des communautés touchées ».


La Presse
3 hours ago
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Trump prêt à rencontrer Poutine « très bientôt »
Donald Trump a donné la semaine dernière jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions. (Washington) Dans une soudaine accélération diplomatique autour de la guerre en Ukraine, Donald Trump a évoqué mercredi une possible rencontre « très bientôt » avec Vladimir Poutine, tout en maintenant la menace de sanctions secondaires visant la Russie. Aurélia END Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir L'émissaire américain Steve Witkoff a rencontré le président russe, Vladimir Poutine, au Kremlin, mercredi ; La rencontre a duré près de trois heures et la conversation a été « utile et constructive », selon un conseiller diplomatique russe ; Donald Trump a donné jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions ; Les relations entre la Russie et les États-Unis connaissent un pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires ; Des frappes de drones russes ont fait cinq blessés mercredi à l'aube dans les régions ukrainiennes de Zaporijjia et de Kherson, et Moscou a intercepté 51 drones ukrainiens. Dans la foulée d'une visite jugée « productive » de son émissaire spécial Steve Witkoff à Moscou, le président américain a jugé mercredi qu'il y avait « une bonne chance qu'il y ait une réunion très bientôt », sans donner de précisions de date ou de lieu. Il répondait à une question sur une possible rencontre avec le président russe ainsi qu'avec le chef d'État ukrainien, Volodymyr Zelensky, pendant un échange avec la presse dans le bureau Ovale. Mais c'est bien entendu la perspective d'une réunion en chair et en os avec le maître du Kremlin qui retient le plus l'attention, à l'heure où la tension entre Washington et Moscou connaît une nette poussée. Selon la presse américaine, Donald Trump envisagerait de rencontrer le président russe en personne dès la semaine prochaine, avant une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky. Le dernier sommet en bonne et due forme entre Russie et États-Unis remonte à juin 2021, quand Joe Biden avait rencontré son homologue russe à Genève. Le président démocrate a coupé les ponts avec la Russie suite à l'invasion de l'Ukraine en février 2022, mais Donald Trump a rétabli le dialogue à son retour au pouvoir depuis janvier, au travers de plusieurs échanges téléphoniques avec le président russe. « Beaucoup plus » Le républicain a menacé mercredi d'imposer « beaucoup plus de sanctions secondaires », c'est-à-dire des taxes sur les produits en provenance de pays qui commercent avec la Russie. Il a déjà annoncé jeudi porter à 50 % au lieu de 25 % les taxes sur les importations venues d'Inde, à cause des achats indiens de pétrole russe. L'objectif d'un tel mécanisme est de tarir les revenus de la Russie et ainsi d'enrayer la machine de guerre russe. La dernière rencontre en chair et en os entre le dirigeant américain et Vladimir Poutine a eu lieu en novembre 2018 en marge d'un sommet du G20 en Argentine, mais c'est surtout leur sommet de juillet 2018 à Helsinki qui reste dans les mémoires. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a affirmé mercredi qu'il y avait « encore beaucoup de travail » avant une éventuelle nouvelle rencontre. Le regain d'activité diplomatique intervient à deux jours de l'expiration d'un ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine. Dans l'immédiat, il n'est pas clair si cet ultimatum, au terme duquel Washington menaçait de déployer des droits de douane secondaires, c'est-à-dire visant les pays achetant du pétrole et de l'armement russes, est encore d'actualité. Donald Trump, qui voit dans les droits de douane un instrument à la fois diplomatique et économique inépuisable, a seulement indiqué jeudi que d'autres pays que l'Inde pourraient être visés, y compris la Chine, sans donner de calendrier précis. Witkoff à Moscou La réunion entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff a duré « près de trois heures », selon l'agence de presse étatique russe TASS. Elle a été qualifiée de « très utile et constructive » par le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov, et de « très productive » par le président américain sur sa plateforme Truth Social. PHOTO TIRÉE DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP Après cette rencontre, Donald Trump a parlé au téléphone avec Volodymyr Zelensky. Le premier ministre britannique, Keir Starmer, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le président finlandais, Alexander Stubb, et le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, ont participé à cette conversation. Les relations entre la Russie et les États-Unis connaissent depuis la semaine dernière un pic de tensions avec l'annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires américains à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien chef de l'État russe, Dmitri Medvedev. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:19 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Advertisement Le président américain, qui a promis de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine, exprime de plus en plus ouvertement sa frustration à l'égard du maître du Kremlin. Ce dernier, alors que l'offensive russe se poursuit, maintient ses exigences jugées inacceptables par Kyiv. La Russie réclame à l'Ukraine qu'elle lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia, Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Alliance atlantique.


La Presse
3 hours ago
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François Legault et Doug Ford anticipent l'ouverture d'une renégociation avant 2026
(Ottawa) Si François Legault et Doug Ford ne s'entendent pas nécessairement sur l'approche à adopter face à Donald Trump, les deux dirigeants croient qu'une renégociation de l'Accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique se mettra en branle plus tôt que tard. David Baxter et Kyle Duggan La Presse Canadienne Le premier ministre de l'Ontario a déclaré qu'Ottawa doit se préparer à ce que cela se produise cet automne. M. Ford a prévenu que le président américain, Donald Trump, pourrait soudainement décider de « nous couper l'herbe sous le pied » en rouvrant l'accord commercial que son administration a négocié avec le Canada durant son premier mandat. Sur le réseau X, le premier ministre du Québec a soutenu pour sa part qu'il « faut amorcer cette renégociation le plus tôt possible ». MM. Legault et Ford ont fait ces commentaires après que les premiers ministres des provinces et le premier ministre Mark Carney se soient rencontrés en privé, mercredi, de façon virtuelle. « J'ai mentionné que ce qui freine l'économie, ce ne sont pas seulement les tarifs, c'est l'incertitude, qui amène les entreprises à retarder leurs investissements. Et cette incertitude va persister jusqu'à ce que l'Accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique soit renégocié. Il faut amorcer cette renégociation le plus tôt possible », a affirmé M. Legault. Le premier ministre du Québec a ajouté que, dans l'intervalle, les gouvernements ne doivent « pas rester passifs ». « Il faut accélérer la diversification de notre économie et soutenir les investissements publics et privés. Il faut aussi s'assurer que les dépenses du gouvernement fédéral en matière de défense soutiennent notre secteur manufacturier, en partenariat avec la France et l'Europe », a-t-il écrit sur le réseau X. Il s'agissait de la première rencontre des premiers ministres depuis que Donald Trump a intensifié sa guerre commerciale en imposant au Canada des droits de douane de base de 35 % la semaine dernière. Ces nouveaux droits, entrés en vigueur vendredi après que les deux pays n'ont pas respecté l'échéance du 1er août pour conclure un nouvel accord commercial, ne s'appliquent qu'aux marchandises non couvertes par l'Accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique, mieux connu sous l'acronyme ACEUM. M. Ford a fait valoir que Donald Trump n'attendrait probablement pas la révision prévue de l'accord l'année prochaine. PHOTO CHRIS YOUNG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford « Il n'attend pas 2026. À tout moment, le président Trump – même s'il ne respecte pas les règles de toute façon – peut nous couper l'herbe sous le pied sur l'ACEUM d'une seule signature », a déclaré M. Ford aux journalistes à Queen's Park, à Toronto, mercredi après-midi, appelant à une action rapide pour stimuler l'économie. « Soyons donc prêts. Je pense que cela arrivera en novembre. Il va nous attaquer sans relâche, alors mieux vaut être prêts et tout donner. » L'Ontario est en désaccord avec la Saskatchewan concernant la réponse du Canada à l'escalade de la guerre commerciale. M. Ford a appelé à des représailles immédiates, tandis que le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, exhorte Ottawa à tempérer les ardeurs sur les droits de douane de rétorsion. Avant de rencontrer M. Carney, le premier ministre Ford s'est dit frustré par les répercussions des droits de douane américains élevés sur l'économie de sa province. Il a de nouveau appelé à imposer des mesures de représailles. « On ne peut pas avoir de droits de douane d'un côté et pas de l'autre. Je maintiens ce que je dis : dollar pour dollar, droit de douane pour droit de douane », a expliqué M. Ford aux journalistes lors d'une conférence de presse à Thornhill, en Ontario. « Ils comprennent par la force, pas par la faiblesse, et nous ne devrions jamais, au grand jamais, baisser les bras et être faibles. » À l'inverse, avant la rencontre, le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a quant à lui déclaré que le Canada devrait réduire ses mesures de représailles. « Il est peut-être temps pour le Canada de ne pas imposer de contre-tarifs supplémentaires en ce moment, mais plutôt d'envisager de supprimer certains des contre-tarifs qui nuisent aux entreprises canadiennes et saskatchewanaises aujourd'hui », a soutenu M. Moe lors d'une entrevue radiophonique, ajoutant que le Canada est largement « protégé » par l'ACEUM. « Ce que nous avons fait, c'est avancer une somme importante – 10 ans, en fait – d'achat de la Couronne afin de soutenir les industries sidérurgiques ici en Saskatchewan », a-t-il ajouté. M. Moe a félicité M. Carney pour les efforts déployés par son gouvernement afin de renforcer les liens commerciaux avec d'autres pays, dont le Mexique, en particulier alors que le Canada demeure assujetti aux droits de douane chinois sur l'huile et le tourteau de canola. Interrogé sur les raisons pour lesquelles son gouvernement a finalement remis les boissons alcoolisées américaines sur les tablettes et est revenu à ses processus d'approvisionnement habituels, M. Moe a répondu que le gouvernement accordait déjà la priorité aux entreprises saskatchewanaises. PHOTO MICHAEL BELL, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe « Nous devons nous rapprocher de cet objectif de manière plus solide avec notre principal partenaire commercial, les États-Unis d'Amérique, et il faudra que quelqu'un prenne les premières mesures », a-t-il déclaré, soulignant que l'Alberta avait également modifié ses politiques. Le bureau de la première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, a indiqué qu'elle ne ferait aucune déclaration avant la réunion. M. Ford aimerait que davantage d'efforts soient déployés pour stimuler l'économie. Il a appelé Ottawa à réduire les impôts et a déclaré que la Banque du Canada devrait baisser son taux d'intérêt. « Nous devons demander au gouverneur de la Banque du Canada d'abaisser ces satanés taux d'intérêt de 2,75, a-t-il déclaré. Abaissez-les. Renforcez la confiance. » « Travaillons ensemble pour éliminer la TVH pour les acheteurs de maisons, et pas seulement pour ceux qui achètent leur première maison. Stimulons le marché et nous suivrons l'exemple du gouvernement fédéral s'il le fait. » « Une bonne conversation » Le premier ministre ontarien a raconté mercredi avoir eu une « bonne conversation » avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, mardi, qui s'est avérée « positive », et il estime que le « premier ministre fait tout ce qui est en son pouvoir pour conclure un accord commercial équitable avec les États-Unis ». Mardi, lors d'une conférence de presse en Colombie-Britannique, M. Carney a révélé qu'il n'a pas parlé à M. Trump ces derniers jours. Il compte toutefois discuter avec lui lorsque cela sera opportun. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le premier ministre du Canada, Mark Carney Le premier ministre a ajouté qu'environ 85 % des échanges commerciaux avec les États-Unis restent exempts de droits de douane, puisqu'ils sont couverts par l'ACEUM. Des droits de douane sectoriels, dont ceux de 50 % sur l'acier, l'aluminium et le cuivre, restent en vigueur. La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, et le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, étaient à Mexico mercredi, dans le cadre d'une mission de deux jours visant à rencontrer des représentants et des entreprises mexicains au sujet du commerce. Avec les informations de Lisa Johnson à Edmonton, en Alberta, et d'Allison Jones à Thornhill, en Ontario, La Presse Canadienne