
DIRECT – Gaza: Un camion de vivres se retourne sur la foule et fait 20 morts
Un spécialiste onusien appelle à mettre fin aux activités de la fondation américaine qui distribue des vivres à Gaza. Notre direct.
Nos articles sur la guerre à Gaza
08h00
La Défense civile de Gaza a fait état de la mort de vingt personnes dans l'accident d'un camion de vivres qui s'est retourné sur la foule dans la nuit de mardi à mercredi.
Des Palestiniens portent des sacs alors qu'ils reviennent d'un point de distribution alimentaire géré par le groupe Gaza Humanitarian Foundation (GHF), le 3 août. (Image d'illustration)
AFP
«Le camion s'est renversé alors que des centaines de civils attendaient de l'aide alimentaire dans la zone de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza», a dit le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Selon lui, «le camion avait été contraint par l'armée israélienne d'emprunter des routes dangereuses, qui avaient auparavant été bombardées» et étaient en mauvais état.
«Malgré la récente autorisation limitée de quelques camions d'aide, l'occupant (ndlr: Israël) entrave délibérément le passage sûr et la distribution de cette aide. Elle oblige les conducteurs à emprunter des itinéraires surchargés de civils affamés qui attendent depuis des semaines les produits de première nécessité», a accusé dans un communiqué le gouvernement de Gaza, sous l'autorité du Hamas.
Ce «comportement délibéré et criminel se solde souvent par des foules désespérées qui se ruent sur les camions et s'emparent de leur contenu par la force», a expliqué le gouvernement, faisant lui aussi état de 20 civils tués et de dizaines de blessés.
Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué vérifier ces informations.
Hier, 23h22
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a qualifié d'«horrible» la vidéo de l'otage israélien Evyatar David, la peau sur les os, diffusée il y a quelques jours par le groupe islamiste palestinien Hamas et qui a choqué en Israël et à l'étranger.
Interrogé par la presse à Washington pour savoir s'il avait vu la dite vidéo, Donald Trump a répondu: «Je l'ai vue, oui, je trouve ça horrible et j'espère que beaucoup de gens la verront (…) parce que je pense que c'est une chose horrible».
Hier, 22h36
Le gouvernement libanais a chargé mardi l'armée de préparer un plan pour désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année, une mesure sans précédent depuis la fin de la guerre civile.
Cette décision, encore impensable avant la guerre avec Israël ayant fortement affaibli le mouvement pro-iranien à l'automne dernier, a été prise lors d'une réunion du Conseil des ministres, à l'heure où l'influence du Hezbollah sur la scène politique libanaise, qu'il dominait, a nettement reculé.
Elle s'inscrit dans le cadre de l'application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à plus d'un an de conflit entre le Hezbollah et Israël. L'accord prévoit que seuls six organismes militaires et sécuritaires sont autorisés à porter les armes.
Hier, 22h02
Israël devra «vaincre totalement» le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente.
«Il est nécessaire de vaincre totalement l'ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n'abandonnons aucune de ces missions», a affirmé Benjamin Netanyahu lors d'une visite sur une base militaire.
Dans l'après-midi, il a tenu selon ses services une «réunion restreinte de sécurité de près de trois heures» au cours de laquelle «le chef d'état-major de l'armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza».
Hier, 21h42
Un haut responsable de l'ONU a mis en garde mardi contre «les conséquences catastrophiques» que pourrait avoir une extension des opérations militaires israéliennes à Gaza, au moment où la presse israélienne fait état d'un projet d'occupation de tout le territoire palestinien.
«Le droit international est clair à cet égard, Gaza est et doit rester une partie intégrante d'un futur État palestinien» a déclaré Miroslav Jenca, sous-secrétaire général de l'ONU pour l'Europe, l'Asie centrale et les Amériques, à l'occasion d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité consacrée à ce conflit.
Hier, 20h55
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a dénoncé mardi une «guerre de famine et de génocide» en cours à Gaza, tout en réfutant des accusations selon lesquelles l'Egypte empêcherait l'entrée de l'aide humanitaire via le poste-frontière de Rafah.
AFP
«La guerre en cours à Gaza n'est plus une guerre pour atteindre des objectifs politiques ou libérer des otages uniquement», a déclaré M. Sissi lors d'une conférence de presse avec son homologue vietnamien Luong Cuong.
«Cette guerre a depuis longtemps dépassé toute logique ou justification et est devenue une guerre de famine et de génocide, ainsi qu'un moyen d'extermination de la cause palestinienne» a-t-il ajouté.
Hier, 20h49
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mardi la mort de 68 personnes tuées par des tirs israéliens au cours de divers incidents dans le territoire palestinien, dont 56 qui attendaient des distributions d'aide alimentaire.
Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, trente personnes sont mortes sous les tirs près d'un centre d'aide près de la ville de Khan Younes. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré avoir procédé à des «tirs de semonce» en direction d'un «rassemblement de Gazaouis avançant dans leur direction» dans le corridor de Morag, mais a affirmé ne pas avoir connaissance de victime.
Hier, 17h42
Le ministre sud-africain des Affaires étrangères Ronald Lamola a appelé mardi le «plus de pays possible» à faire pression sur Israël pour «mettre un terme aux actes génocidaires» commis, selon lui, à Gaza par Israël, dans un entretien exclusif à l'AFP.
«Nous nous félicitons de l'intention de la France, du Canada et d'autres pays dans le monde de reconnaître» l'Etat de Palestine. «Cela permet d'accroître la pression pour l'obtention d'un cessez-le-feu», a ajouté M. Lamola interrogé à Pretoria.
Hier, 15h37
Le rapporteur spécial de l'ONU sur les minorités, le Fribourgeois Nicolas Levrat, et plus de 30 de ses collègues experts indépendants demandent le démantèlement de la controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Mardi à Genève, ils ont parlé d'un «besoin urgent d'une surveillance internationale robuste».
Dans une déclaration commune, les experts indépendants, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, dénoncent dans la GHF, soutenue par Israël et les États-Unis, une exploitation «totalement perturbante» de l'aide pour des raisons militaires et politiques. Ils ciblent une normalisation de l'impunité et des violations du droit international.
Un Palestinien porte une boîte alors que d'autres reviennent avec des sacs d'un point de distribution alimentaire géré par la Fondation Humanitaire de Gaza.
AFP/Eyad BABA
«Dans ce cas, nous laissons un État accusé de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité être chargé de nourrir la population affectée par le génocide», ajoutent-ils. Plus de 1300 personnes ont été tuées et plus de 4000 blessées en venant chercher de la nourriture depuis la reprise du contrôle de l'aide humanitaire par l'État hébreu.
Parmi elles, près de 860 se trouvaient près des quelques sites pilotés par la GHF depuis un peu plus de deux mois. La fondation affirme, elle, que ses distributions fonctionnent et revendique près de 1,8 million de repas distribués pour la seule journée de lundi, appelant régulièrement l'ONU à collaborer avec elle.
Hier, 15h36
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