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Un accord conclu entre le Royaume-Uni et la France pour un échange de migrants, selon Starmer

Un accord conclu entre le Royaume-Uni et la France pour un échange de migrants, selon Starmer

Le Figaro7 days ago
«Seuls les individus qui n'ont pas essayé d'entrer illégalement au Royaume-Uni» seront éligibles pour cet échange, qui rentrera en vigueur dans les «prochaines semaines».
Le premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé jeudi 10 juillet un accord pilote pour un échange de migrants avec la France, qui doit entrer en vigueur dans les «prochaines semaines».
«J'ai le plaisir d'annoncer aujourd'hui notre accord sur un projet pilote inédit : pour la première fois, les migrants arrivant par petits bateaux seront arrêtés puis renvoyés rapidement en France», a déclaré le dirigeant travailliste, ajoutant qu'«en échange de chaque retour», un individu différent pourra venir via un itinéraire contrôlé et légal.
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«Seuls les individus qui n'ont pas essayé d'entrer illégalement au Royaume-Uni» seront éligibles pour cet échange, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron à l'occasion de la visite d'État de ce dernier au Royaume-Uni. De son côté, le président Macron a déploré une «incitation» à traverser la Manche depuis le Brexit.
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Une nomination qui n'est pas passée inaperçue. La socialiste Najat Vallaud-Belkacem , ancienne ministre de l'Éducation nationale sous François Hollande, a été nommée « conseillère maître à la Cour des comptes », « sur proposition du Premier ministre », peut-on lire sur le compte rendu du Conseil des ministres de mercredi. Cette nomination était-elle calculée ? Le 8 juillet, Le Canard enchaîné révélait que « pour éviter la censure » lors du vote de son budget à la rentrée, François « Bayrou est prêt à tout. Même à marchander la nomination à la Cour des comptes de la socialiste Najat Vallaud-Belkacem contre la neutralité du groupe PS ». L'article avait fait réagir la principale intéressée. « Toujours réticente à faire l'honneur d'une réponse aux absurdités, mais là je crois que ça s'impose », avait-elle écrit sur X le 10 juillet. La socialiste s'est alors défendue d'une nomination « politique » puisque « la voie que j'ai volontairement utilisée pour la Cour est celle du concours », avait-elle assuré. Quant à la « pression » sur Boris Vallaud, son conjoint et président du groupe PS à l'Assemblée nationale, « quelle blague : je rappelle qu'il a déposé une motion de censure il y a quelques jours à peine », avait balayé Najat Vallaud-Belkacem. Quoi qu'il en soit, sa nomination à la Cour des comptes n'a pas manqué de faire réagir. « Ça en dit long sur la manière dont le PS est vu par ce gouvernement : des magouilleurs sans principe », a fustigé mercredi soir sur X le député de La France insoumise (LFI) Antoine Léaument. « J'espère que c'est faux et que le PS censurera avec nous Bayrou à la première occasion », a-t-il ajouté, jugeant la nomination de Najat Vallaud-Belkacem « inquiétante ». Du côté du Rassemblement national (RN), le député Matthias Renault l'a qualifiée sur X de « honteuse », se demandant s'il s'agit d'une « offrande au Parti socialiste pour l'amadouer à l'approche d'une motion de censure ». Le député et coordinateur national du parti Jean-Philippe Tanguy a annoncé que le RN allait « attaquer devant le Conseil d'État dans les prochains jours cette nomination scandaleuse ». « La République des copines et des coquins, ça suffit ! », a-t-il encore cinglé. Au lendemain des annonces chocs du Premier ministre pour le budget 2026 , dont la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, les oppositions, RN et LFI en tête, ont brandi la menace de la censure . Sauf qu'aucune motion ne pourra être votée sans le PS. Si les socialistes n'ont pas fermé la porte à une discussion, ils ont tiré à boulets rouges sur la copie gouvernementale. Ils entendent discuter sur la base de leurs propres propositions qu'ils présenteront en septembre.

«C'est du harcèlement frauduleux» : des Marseillais accusent leur voisin policier de leur dresser des PV avec «acharnement»
«C'est du harcèlement frauduleux» : des Marseillais accusent leur voisin policier de leur dresser des PV avec «acharnement»

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time13 minutes ago

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«C'est du harcèlement frauduleux» : des Marseillais accusent leur voisin policier de leur dresser des PV avec «acharnement»

Dans une cité des quartiers nord de Marseille, des habitants accusent leur voisin policier de leur adresser des PV de stationnement à répétition, et selon eux de manière totalement abusive. Plusieurs plaintes ont été déposées contre ce policier qui fait l'objet d'une enquête administrative. «Bientôt, je ne vais pas pouvoir payer mon loyer, alors que je suis en arrêt de travail et mère célibataire d'un enfant en bas âge». Au pied de la résidence Cap Vista, fermée par un portail électrique, Halima ne cache pas sa détresse. Elle fait partie des habitants de cette cité des quartiers nord de Marseille qui ont porté plainte avoir reçu plusieurs PV provenant de deux mêmes matricules, d'abord d'un policier municipal, puis d'un policier national. Halima pour sa part en a reçu 11 depuis 2023. Chaque fois pour le même motif : un mauvais stationnement, selon le verbalisateur. Dans cette résidence, les habitants reconnaissent ne pas avoir assez de places de parking pour tout le monde et se garer à l'intérieur, sur le côté. «On laisse notre numéro de téléphone si on gêne vraiment», confie Djamila, une autre habitante. «Quand je rentre du boulot tard, je me gare où je peux mais on ne gêne personne», affirme Kamel. Pour ces habitants, les PV, d'un montant de 35 à 135 euros, ont été dressés par une seule et même personne : un de leurs voisins, policier de profession. Publicité Plusieurs plaintes Les verbalisations ont lieu souvent au même moment de la journée, tôt le matin, ou l'après-midi. «Dans ma famille, depuis 2013, on en a reçu au total plus d'une cinquantaine», accuse Dora. «Il fait ça par méchanceté, argue Djamila. Ça devient fatigant. C'est du harcèlement frauduleux.» «C'est de l'acharnement», abonde Mounia. Les habitants affirment que sur les 20 logements sociaux que comprend cette résidence, également composée de propriétaires, 15 locataires ont été verbalisés. Au total, cinq habitants ont porté plainte pour contester ces amendes. Un courrier a été également adressé au procureur de la République, et les autorités ont été alertées. «Ce monsieur outrepasse ses droits, accuse l'avocat de Halima, Me Mohamed Felouah. Ma cliente se gare dans une résidence privée. Et lui verbalise avant de partir travailler comme certains se lavent les dents. C'est grave. Ça fait même peur. Il ne suffit pas d'être policier pour faire ce qu'on veut.» Les habitants qui ont été verbalisés refusent de payer ces contraventions qu'ils contestent, et se retrouvent alors, après la majoration, à avoir de lourdes saisies sur leurs salaires. «J'en suis à 1025 euros, compte Halima. Si ça continue, je ne vais plus pouvoir nourrir ma famille. On n'a pas à payer 35 euros quand on est chez nous. On vit un enfer.» Un signalement a été fait par ces habitants auprès de l'inspection générale de la police nationale. Contactée, la direction départementale de la police nationale indique au Figaro qu'une enquête administrative a été ouverte. De son côté, le parquet de Marseille n'a, de son côté, pas donné suite à nos sollicitations à l'heure où ces lignes sont écrites.

Qui est Georges Ibrahim Abdallah, le militant propalestinien qui pourrait sortir de prison après plus de 40 ans ce jeudi ?
Qui est Georges Ibrahim Abdallah, le militant propalestinien qui pourrait sortir de prison après plus de 40 ans ce jeudi ?

Le Figaro

time13 minutes ago

  • Le Figaro

Qui est Georges Ibrahim Abdallah, le militant propalestinien qui pourrait sortir de prison après plus de 40 ans ce jeudi ?

Incarcéré en France depuis 1984, l'ancien chef d'un groupuscule de chrétiens libanais marxistes pro-palestiniens est libérable depuis 25 ans, mais a vu sa dizaine de demandes de remise en liberté échouer. Après plus de 40 ans de prison en France, peut-être la liberté. Le Libanais Georges Ibrahim Abdallah, condamné en 1987 pour complicité d'assassinats de diplomates américain et israélien et considéré comme l'un des plus anciens détenus du pays, saura jeudi si la justice l'autorise à rentrer chez lui. La cour d'appel de Paris rendra sa décision à 09h00, en audience non publique et en l'absence de Georges Ibrahim Abdallah, détenu à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Incarcéré en France depuis 1984, l'ancien chef d'un groupuscule de chrétiens libanais marxistes pro-palestiniens est libérable depuis 25 ans, mais a vu sa dizaine de demandes de remise en liberté échouer. Publicité Cette nouvelle demande pourrait être la bonne : le tribunal d'application des peines puis la cour d'appel se sont à quelques mois d'intervalle prononcés pour, estimant la durée de sa détention «disproportionnée» par rapport aux crimes commis, et jugeant qu'à 74 ans, ce détenu «âgé» aspirant à «finir ses jours» dans son village du nord Liban ne présentait plus de risque de trouble à l'ordre public. Jugement suspendu, décision repoussée Le jugement du tribunal en novembre avait immédiatement été suspendu par un appel du parquet antiterroriste. Quant à la cour, tout en se disant en février favorable à sa remise en liberté, elle avait repoussé sa décision de quelques mois, exigeant que Georges Abdallah fasse preuve d'un «effort conséquent» pour indemniser les victimes, ce qu'il a toujours refusé de faire, se considérant comme un prisonnier politique. Lors d'une nouvelle audience le 19 juin cependant, et sans s'épancher sur la position de son client ni l'origine des fonds, l'avocat de Georges Abdallah avait informé les juges que 16.000 euros se trouvaient désormais à disposition des parties civiles sur son compte en prison. Le parquet général, comme les États-Unis - parties civiles et qui se sont farouchement opposés à chacune de ses demandes de libération - ont considéré que cela ne suffisait pas, qu'il n'avait fait «aucun effort» car l'argent n'était pas le sien et qu'il n'y avait pas de repentir, ont rapporté des sources proches du dossier (l'audience n'était pas publique). Le Liban avait confirmé qu'il organiserait son retour «La notion de repentir» n'existe «pas dans le droit français», s'était indigné au sortir de la salle l'avocat de Georges Abdallah, Me Jean-Louis Chalanset. «J'ai dit aux juges soit vous le libérez, soit vous le condamnez à mort». Reste à savoir si la cour a, elle, été convaincue. Si c'est le cas, elle ordonnera sa libération avec une condition : qu'il quitte immédiatement le territoire français et n'y paraisse plus. Un délai de quelques jours avec une date butoir pourrait lui être donné. Publicité Il videra dans ce cas sa cellule remplie de 40 ans de journaux et courriers quasi-quotidiens de ses soutiens, décrochera son drapeau rouge de Che Guevara du mur, puis il prendra un vol pour Beyrouth. Le Liban, qui réclame sa libération aux autorités françaises depuis des années, avait confirmé en décembre dans un courrier à la cour qu'il organiserait son retour. L'un des prisonniers les plus célèbres de France Aujourd'hui tombé dans l'oubli, à l'exception d'une poignée de fidèles manifestant chaque année devant sa prison ou de quelques parlementaires de gauche, Georges Abdallah était dans les années 80 l'ennemi public n°1 et l'un des prisonniers les plus célèbres de France. Pas à cause de son affaire, mais parce qu'on l'a longtemps cru, à tort, à l'origine de la vague d'attentats de 1985-86 qui avait fait 13 morts dont sept au magasin Tati de la rue de Rennes, et installé la psychose dans les rues de la capitale. Son groupuscule des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) est dissous depuis longtemps et «n'a pas commis d'action violente depuis 1984», avait toutefois souligné la cour dans son arrêt de février, estimant que Georges Abdallah «représente aujourd'hui un symbole passé de la lutte palestinienne».

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