
«Le New York Times ment, Gaza meurt» : la façade du quotidien dégradée par des militants pro-palestiniens
La façade du New York Times, prestigieux quotidien américain, a été dégradée dans la nuit de mardi à mercredi. «Le New-York Times ment, Gaza meurt», est-il inscrit en lettres blanches, selon plusieurs images publiées sur les réseaux sociaux. De la peinture rouge a également été étalée sur la porte d'entrée du journal, en référence au sang des Gazaouis tués dans les combats en cours entre le Hamas et Israël depuis le 7-Octobre. «Des personnes anonymes ont protesté contre le NYT pour sa complicité dans le génocide des Palestiniens», a écrit une photojournaliste américaine qui a publié des clichés de la scène sur Instagram, accusant le rédacteur en chef du journal, Joe Kahn, de «crimes de guerre».
«Cette action directe intervient un jour seulement après la publication d'une note de la rédaction concernant Mohammed Zakaria al-Mutawaq, un enfant de 18 mois qui meurt de faim sous l'occupation», ajoute la publication. La photographe fait référence à la Une du quotidien vendredi dernier, qui affichait la photo d'un enfant famélique. La rédaction a publié un communiqué, dans la nuit de mardi à mercredi, se fondant sur des rapports médicaux, pour préciser qu'il «souffrait de problèmes de santé préexistants» et que sa maigreur n'était donc pas liée à la famine.
À lire aussi Le New-York Times accusé de mensonge après la publication d'une image dénonçant la famine à Gaza
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Toujours selon la photojournaliste, le «New York Times affiche une liste interminable de liens avec [Tsahal] et 'Israël'». Par ailleurs, le journal aurait «un parti pris évident pour la propagande sioniste et impérialiste». Ce n'est pas la première fois que des militants pro-palestiniens s'en prennent au quotidien américain. En novembre 2023, plusieurs dizaines d'entre eux étaient entrées dans le hall et l'avaient tapissé de noms de Palestiniens morts pendant les combats. Alors que Donald Trump s'affiche comme un allié d'Israël, l'opinion américaine est polarisée sur ce soutien historique. Plusieurs manifestations estudiantines, émaillées de violences, ont secoué les universités américaines au cours de l'été dernier.

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