
La mafia calabraise se cachait dans des pizzerias aux portes de Genève
La pizzeria Calabria Mia, située à Scientrier, en Haute-Savoie, a fermé ses portes en mai dernier après une perquisition.
GOOGLE STREET VIEW/CAPTURE D'ÉCRAN
Deux pizzerias haut-savoyardes ont été perquisitionnées le 13 mai dernier, suspectées d'être aux mains de la mafia calabraise, la 'Ndrangheta, relate « Le Parisien» . Au cours de cette intervention, cinq personnes ont été arrêtées, toutes membres de la famille B. et propriétaires des pizzerias Calabria Mia, à Scientrier, et I Tre Sapori, à Saint-Julien-en-Genevois, à côté de la douane de Perly.
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Les cinq suspects ont depuis été mis en examen pour «blanchiment en bande organisée» et «association de malfaiteurs». Deux d'entre eux se trouvent en détention provisoire.
Selon des clients de la pizzeria Calabria Mia et des habitants de Scientrier interrogés par France info et «Le Parisien», les employés du restaurant changeaient très souvent et ne parlaient pour la plupart que l'italien, un indice, qui peut laisser penser à un système de blanchiment d'argent. L'enquête, menée par Interpol en collaboration avec des agents français, suisses, allemands et italiens, a en effet révélé que les B. auraient eu massivement recours aux «mules bancaires», soit «des salariés payés artificiellement pour faire circuler de l'argent devenu «propre» et brouiller son origine».
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Lisa Vigano est responsable d'édition online et contribue également à la rubrique genevoise depuis 2023. Diplômée en journalisme et communication de l'Université de Genève, elle a auparavant exercé en tant qu'éditrice web de 2021 à 2023. Plus d'infos
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24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
La censure menace François Bayrou, premier ministre de l'austérité
Le chef du gouvernement français a fâché l'ensemble de l'opposition en présentant son projet de budget 2026. Il pourrait chuter cet automne. Ariane Hasler - Correspondante à Paris Publié aujourd'hui à 19h36 Le premier ministre français, François Bayrou, apparaît plus fragilisé que jamais après avoir présenté une cure d'austérité drastique pour le pays. AFP En bref: «L'Himalaya»: c'est ainsi que François Bayrou qualifie le projet de budget 2026 depuis plusieurs mois: un peu plus de 40 milliards d'euros à trouver, une cure de rigueur jugée incontournable pour ramener le déficit de la France à 4,6% l'an prochain. Depuis cette métaphore, non seulement la situation financière du pays ne s'est pas magiquement améliorée, mais Emmanuel Macron a annoncé dimanche vouloir lester les dépenses pour 2026 de 3,5 milliards d'euros supplémentaires pour la Défense. De quoi compliquer encore la tâche de son premier ministre dont la survie à son poste – sans majorité nette au parlement - est éminemment fragile. Mardi, lors de sa présentation du projet de budget qui sera débattu à l'automne, François Bayrou a déployé le champ lexical de l'urgence et de la gravité: «danger mortel», «moment critique», «écrasement de la France par la dette», une dette qui augmente de «5000 euros à chaque seconde». Le moment est périlleux pour les finances de la France, il l'est aussi pour son premier ministre. Et il le sait bien. Il a conclu son discours d'une heure en déclarant n'avoir «que des risques» à courir en présentant ses annonces avec un gouvernement «à la merci des oppositions». Menaces de censure Et en effet, à peine l'exercice terminé, celles-ci le menaçaient déjà de censure, avec une mesure cristallisant les critiques: la suppression de deux jours fériés, potentiellement le lundi de Pâques et le 8 mai. Le principe, mais aussi la date du 8 mai, victoire des alliés sur le régime nazi, ont déclenché l'ire de la gauche et du Rassemblement national. Son président, Jordan Bardella, y voyant «une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail». François Bayrou jugeant, lui, cette date pertinente pour alléger le mois de mai et ses fameux «ponts» de jours fériés, «un véritable gruyère» (sic) pour la production économique en France. Au total, il espère récupérer 4,2 milliards d'euros avec ces suppressions. Mais cette mesure n'est pas la seule à avoir attiré les foudres des oppositions, parfois coordonnées, parfois disparates. C'est le cas par exemple de la mise en place d'une «année blanche», soit le gel des dépenses publiques à leur niveau de 2025 sans indexation en 2026 pour, par exemple, les retraites, ou la modération des dépenses sociales - notamment dans la santé -, ou encore la suppression de certaines mesures d'équité fiscales. «Le premier ministre n'aura pas notre mansuétude» «Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons», a prévenu, sur X, Marine Le Pen. Le centriste a mordu sur plusieurs des lignes rouges annoncées par la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, comme la désindexation des retraites ou la hausse du niveau général des impôts, sans faire, en contrepartie, de concessions sur ses demandes financières, comme la contribution française au budget de l'Union européenne. Pire pour le parti, pas un mot sur les immigrés. «Il est impossible de faire accepter à nos électeurs des mesures de purge sociale sans toucher aux étrangers, et même pas aux étrangers en situation irrégulière», s'est ainsi étranglé Jean-Philippe Tanguy, le Monsieur Économie du parti. À gauche aussi on s'insurge. Eric Coquerel, député LFI et président de la puissante Commission des finances, a qualifié le «plan Bayou» de «musée des horreurs néolibérales». «Bayrou déclare la guerre sociale», s'est indignée de son côté la cheffe des députés LFI Mathilde Panot. Conclusion de Jean-Luc Mélenchon: «Nous approchons du point de non-retour. Il est urgent de mettre fin à la macronie. Il faut faire partir Bayrou.» Le leader insoumis annonçant qu'une motion de censure sera déposée lors de l'examen du budget en septembre. Prêts à discuter Les LR, eux, se sont ménagé un temps de réflexion avec une conférence de presse en fin de matinée mercredi. Ils estiment que le plan budgétaire de François Bayrou pour 2026 a «le mérite de chercher des solutions», mais doit être «corrigé et amélioré». Laurent Wauquiez, patron des députés LR, dénonçant «la somme des réactions irresponsables de tous ceux qui rejettent tout en bloc» et saluant les économies annoncées sur «la question des agences et des opérateurs de l'État» ou «la lutte contre les arrêts de travail abusifs». Mais le plan du premier ministre «recourt de façon importante à des augmentations d'impôts» et «pèse fortement sur la France qui travaille», a déploré Laurent Wauquiez, souhaitant porter «l'effort maximal sur la baisse de la dépense». Quoi qu'il en soit, les LR se déclarent prêts à discuter. Dans le socle de la majorité disparate de François Bayrou, si d'aucuns, comme Edouard Philippe, ancien premier ministre et patron du groupe Horizons à l'Assemblée nationale, critiquent «ce plan d'urgence» qui «ne propose pas de réelle transformation, aucune réforme structurelle des politiques publiques qui ne fonctionnent plus», ils s'engagent toutefois à discuter afin d'améliorer le plan en question. Le PS, pivot? Prêt à discuter aussi, mais avec des réserves: le PS, entre les mains duquel repose en partie le salut de François Bayrou. En cas de dépôt de motion de censure, le parti à la rose peut faire pencher la balance pour ou contre le premier ministre. Et ça n'est pas gagné pour ce dernier. Preuve en est le commentaire du patron du PS, Olivier Faure, après le discours: «Ce n'est pas un plan de redressement, c'est un plan de démolition de notre modèle français. Ce n'est pas une année blanche qui s'annonce, mais une année noire pour les Français.» Mais la porte est encore ouverte: «Nous ferons nos propres propositions et nous verrons comment réagira le gouvernement.» Une position jugée trop modérée chez LFI, qui «attend évidemment les socialistes au rendez-vous» de la censure. À noter enfin que le premier ministre a reçu ce mercredi un soutien à double tranchant, celui d'Emmanuel Macron. Le président saluant un budget qui a «la vertu du courage, de l'audace et de la lucidité». Pas de quoi décrisper les ennemis du macronisme. Entre des alliés aux dents longues et pas toujours loyaux et des oppositions qui pourraient cette fois-ci bel et bien décider de s'allier pour le faire tomber, le parcours à très hauts risques de François Bayrou dans l'Himalaya budgétaire se poursuit. Les dernières actualités de la France Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
6 hours ago
- 24 Heures
Un chien meurt asphyxié dans la soute d'un avion bloqué au sol à l'aéroport d'Orly
Un bouledogue de 4 ans est mort en soute, alors que l'avion était cloué au sol à la suite d'un incident technique. Publié aujourd'hui à 17h59 Le voyage en soute des animaux pose de nombreuses questions, alors que l'Italie les autorise désormais en cabine peu importe leur poids et taille. KEYSTONE/AP Photo/Ricardo Arduengo L'affaire émeut les amis des animaux. Le 19 juin dernier, un bouledogue a été retrouvé sans vie à l'aéroport d'Orly, alors qu'il avait embarqué sur un vol Corsair à destination de la Martinique. Sa propriétaire, Anaïs, a porté plainte, rapporte «Midi Libre» . Retour sur une affaire douloureuse. Ewok , bouledogue de 4 ans, est mort dans la soute de l'avion coincé sur le tarmac à cause d'un problème technique. Le vol a été immobilisé durant deux heures, contraignant passagers et bagages – dont font partie les animaux – à patienter sur place. C'est au moment de changer d'avion, car le premier ne pouvait finalement pas décoller, qu'Anaïs a appris la terrible nouvelle: «J'ai demandé des nouvelles d' Ewok , sans réponse, explique-t-elle à France 3 Grand Est. Au bout de quarante-cinq minutes, on a appelé mon nom dans les haut-parleurs. Un gendarme est venu me dire qu'il était mort. Je n'y croyais pas, je pensais qu'il dormait.» Des races très fragiles Alors, que s'est-il passé? Première précision: Anaïs a dû signer une dérogation, sans laquelle elle n'aurait jamais pu faire voyager son chien en soute. En effet, Ewok était un bouledogue, une race dite brachycéphale: son museau aplati faisait de lui un animal vulnérable au stress, à la chaleur et à la capacité respiratoire limitée. Beaucoup de compagnies aériennes n'autorisent d'ailleurs plus les chiens brachycéphales en soute. Chez Corsair, le bouledogue avait obtenu une dérogation spéciale, accompagnée d'une décharge de responsabilité signée de sa propriétaire. En outre, le transport d' Ewok a dû se faire via le service fret, indique France 3 , plus coûteux que le «simple» voyage en soute. Placé dans une caisse scellée, Ewok devait recevoir de l'eau avant le départ, mais un employé aurait différé cette tâche faute de temps, précise le média. Le flou demeure quant à ce qu'il s'est passé durant les deux heures d'attente à Orly. Anaïs affirme que son chien n'a pas eu assez d'eau et qu'il n'y avait pas de climatisation suffisante à bord de l'avion. À son arrivée en Martinique, elle a déposé une plainte contre Corsair. De son côté, la compagnie se défend et maintient avoir strictement respecté les procédures prévues. Le chien en avion, tout un dilemme Sur les réseaux sociaux, le hashtag #justicepourEwok s'est vite propagé. Il révèle l'inquiétude autour du transport des animaux en avion. En mai, l'Autorité italienne de l'aviation civile a autorisé le transport d'animaux domestiques en cabine , sans aucune limite de taille ni de poids. Une petite révolution, car partout dans le monde, chiens et chats plus de 8 ou 10 kg doivent être placés en soute. La mesure a été saluée par les propriétaires qui craignent de laisser leurs compagnons seuls en soute. C'est le cas d'Audrey, maîtresse d'un jeune cocker: «Je ne sais pas si ceux qui n'ont pas d'animaux réalisent ce que ça coûte de laisser un être vivant seul durant des heures, exposé au stress, sans avoir aucune nouvelle. Comme n'importe qui, il peut faire un malaise. Si je dois prendre l'avion à l'avenir, je le ferai depuis l'Italie, c'est clair.» Amélie, pour sa part, possède un caniche. Son opinion est plus nuancée, car elle a déjà fait voyager son chien depuis les États-Unis quand elle est venue s'établir à Genève. «Je n'avais pas le choix, sinon je ne l'aurais jamais fait. J'avais terriblement peur. Mais je me suis bien préparée à l'avance, il faut faire attention à choisir une cage adaptée, demander conseil au vétérinaire. Finalement, tout s'est bien passé.» Est-ce justifié de s'inquiéter pour son animal de compagnie? Difficile à dire. Bien que les animaux soient transportés comme des bagages, ils voyagent généralement dans une soute pressurisée, ventilée et maintenue à température adéquate. Le commandant de bord est également informé de leur présence pour assurer leur bien-être pendant le vol. Plus sur les animaux en avions Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
14 hours ago
- 24 Heures
Un immeuble incendié risque de s'effondrer à Paris
Accueil | Monde | Faits divers | Video Les flammes qui ont détruit le bâtiment dans la nuit de mardi à ce mercredi ont pu être maîtrisées. Malgré l'intervention de 180 pompiers, le risque d'effondrement persiste. Publié aujourd'hui à 10h56 Les pompiers parisiens ont maîtrisé l'incendie d'un immeuble en construction vers 1 h 40. Malgré l'extinction du feu, le risque d'effondrement du bâtiment de huit étages demeure. Capture d'écran X En bref: Les pompiers ont réussi à éteindre vers 1 h 40 du matin l'incendie qui a ravagé, dans la nuit de mardi à ce mercredi, un immeuble en construction dans le XIIe arrondissement de Paris, selon les informations communiquées par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) au « Parisien ». Malgré l'extinction du feu, le risque d'effondrement du bâtiment de huit étages demeure, bien qu'il soit moins important que la veille. L'incendie s'est déclaré en fin d'après-midi, mardi, dans cet édifice situé rue du Charolais, entre Bercy et la gare de Lyon. Le bâtiment, qui devait être l'élément central du futur quartier des Messageries, a été gravement endommagé par les flammes, qui l'ont calciné et sérieusement fragilisé. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le risque d'effondrement est moins important mais pas totalement écarté», ont averti les pompiers ce mercredi matin. Malgré un refroidissement significatif de la structure, les autorités restent vigilantes, car «on n'est pas à l'abri» d'un effondrement, selon la BSPP. 180 sapeurs-pompiers Une quinzaine de pompiers demeurent mobilisés autour de l'immeuble pour assurer une surveillance qui devrait se poursuivre «au moins toute la journée». À l'issue de cette période, les architectes de la préfecture de police de Paris devraient prendre le relais pour évaluer l'état de la structure, comme lors de l'incendie de la mairie du XXIIe arrondissement survenu fin janvier. Le bâtiment sinistré, prévu pour une livraison fin 2025, devait offrir 10'000 m² de surface sur huit étages. Il était destiné à accueillir des bureaux pouvant être transformés en logements, illustrant le concept de réversibilité dans la construction moderne. Durant l'intervention, qui a mobilisé environ 180 pompiers, une riveraine a été légèrement blessée après s'être pris les pieds dans un tuyau des soldats du feu. Il s'agit de la seule personne blessée, indirectement liée à cet incendie. L'immeuble étant vide, personne n'a été directement touché par les flammes. Par mesure de précaution, les magasins et l'hôtel situés à proximité avaient été évacués, et un périmètre de sécurité avait été établi. De précédents incendies à Paris Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.