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Nétanyahou dit avoir présenté la nomination de Trump

Nétanyahou dit avoir présenté la nomination de Trump

La Presse07-07-2025
(Washington) Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé lundi avoir présenté la nomination du président américain Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, en lui remettant la lettre qu'il a envoyée au comité Nobel.
Agence France-Presse
« À l'heure où nous parlons, il rétablit la paix dans un pays [après l'autre], dans une région après l'autre », a déclaré M. Nétanyahou lors d'un dîner avec Donald Trump organisé à la Maison-Blanche.
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La Chambre des représentants approuve les coupes budgétaires de Trump
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time6 hours ago

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La Chambre des représentants approuve les coupes budgétaires de Trump

Le projet de loi annule environ 1,1 milliard destinés à la Corporation for Public Broadcasting (CPB) et près de 8 milliards destinés à divers programmes d'aide étrangère. La Chambre des représentants approuve les coupes budgétaires de Trump (Washington) La Chambre des représentants des États-Unis a donné son accord définitif à la demande du président Donald Trump de récupérer environ 9 milliards destinés à la radiodiffusion publique et à l'aide étrangère, tôt vendredi. Kevin Freking et Mary Clare Jalonick Associated Press Ce vote marque la première fois depuis des décennies qu'un président réussit à faire adopter une telle demande de coupes budgétaires par le Congrès, et la Maison-Blanche a laissé entendre que ce ne serait pas la dernière. Certains républicains, mal à l'aise avec ces compressions, les ont néanmoins soutenues, craignant de contrarier M. Trump ou de compromettre son programme politique. La Chambre des représentants a adopté le projet de loi à 216 voix contre 213. Il doit maintenant être soumis à M. Trump pour signature. Le projet de loi annule environ 1,1 milliard destinés à la Corporation for Public Broadcasting (CPB) et près de 8 milliards destinés à divers programmes d'aide étrangère. « Nous devons revenir à une politique budgétaire saine, et c'est une étape importante », a fait valoir le président de la Chambre, Mike Johnson, un élu républicain de Louisiane. Les opposants à cette mesure ont exprimé leurs inquiétudes non seulement au sujet des programmes visés, mais aussi au sujet du fait que le Congrès cède ses pouvoirs de dépense à l'exécutif, alors que des investissements approuvés sur une base bipartisane ont été annulés. Aucun démocrate n'a soutenu la mesure lorsqu'elle a été adoptée par le Sénat, par 51 voix contre 48, tôt jeudi. L'adoption définitive par la Chambre a été retardée de plusieurs heures, les républicains se débattant avec la réponse à donner à la pression des démocrates pour un vote sur la divulgation des dossiers de Jeffrey Epstein. Cette tentative de récupérer une partie des dépenses fédérales intervient quelques semaines seulement après que les républicains ont également fait adopter, sans le soutien des démocrates, le projet de loi de M. Trump sur les réductions d'impôts et les coupes budgétaires. Le Bureau du budget du Congrès a estimé que cette mesure augmenterait la dette américaine d'environ 3300 milliards au cours de la prochaine décennie. « Personne ne croit que les républicains essaient réellement de réduire les dépenses inutiles », a dénoncé le leader démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries. Un coup dur pour la CPB La suppression de 1,1 milliard destinés à la CPB représente la totalité des fonds qui lui sont dus au cours des deux prochains exercices budgétaires. La Maison-Blanche estime que le système de médias publics est politiquement biaisé et représente une dépense inutile. PHOTO SAUL LOEB, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE La société distribue plus des deux tiers de ces fonds à plus de 1500 chaînes de télévision et stations de radio publiques locales, le reste étant principalement alloué à la National Public Radio et au Public Broadcasting Service. Les démocrates n'ont pas réussi à rétablir le financement au Sénat. Les législateurs représentant de nombreuses circonscriptions rurales ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences que ces coupes budgétaires pourraient avoir sur certaines chaînes publiques locales de leur État. Coupes dans l'aide étrangère Parmi les coupes dans l'aide étrangère, on trouve 800 millions pour un programme qui fournit des abris d'urgence, de l'eau et des services de réunification familiale aux réfugiés. Une tranche de 496 millions visait à fournir de la nourriture, de l'eau et des soins de santé aux pays touchés par des catastrophes naturelles et des conflits. Il y a également une réduction de 4,15 milliards pour les programmes visant à stimuler les économies et les institutions démocratiques dans les pays en développement. Les démocrates ont fait valoir que l'hostilité de l'administration républicaine à l'égard des programmes d'aide étrangère nuirait à la position des États-Unis dans le monde et créerait un vide que la Chine ne manquerait pas de combler. La Maison-Blanche a plutôt plaidé que bon nombre de ces coupes inciteraient d'autres pays à se mobiliser davantage pour répondre aux crises humanitaires et que ces suppressions servaient au mieux les intérêts des contribuables américains.

Trump menace de poursuivre le Wall Street Journal
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La Presse

time16 hours ago

  • La Presse

Trump menace de poursuivre le Wall Street Journal

(Washington) Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi son intention de poursuivre le Wall Street Journal pour un article lui attribuant une lettre salace adressée au financier américain Jeffrey Epstein en 2003, le qualifiant de « faux, malveillant et diffamatoire ». Agence France-Presse, Associated Press « Le président Trump va bientôt poursuivre le Wall Street Journal, Newscorp et M. (Rupert) Murdoch », le propriétaire du groupe, écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, précisant les avoir mis en garde avant la publication de cet article jeudi. Pas d'enquête spéciale PHOTO ALEX BRANDON, ASSOCIATED PRESS La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt Le président Donald Trump ne recommandera pas la nomination d'un procureur spécial dans l'enquête sur Jeffrey Epstein, a annoncé jeudi une porte-parole de la Maison-Blanche, rejetant ainsi les appels à de nouvelles mesures dans cette enquête qui a ébranlé le ministère de la Justice et suscité la colère de nombreux républicains qui s'attendaient à une montagne de documents sur cette affaire. Le rejet de la nomination d'un procureur spécial s'inscrit dans le cadre d'une initiative de la Maison-Blanche visant à tourner la page sur l'indignation persistante de certains membres de l'entourage de Donald Trump face au refus, du ministère de la Justice de divulguer des documents supplémentaires issus de l'enquête sur Epstein, un homme riche et bien connecté qui a été retrouvé mort en prison en 2019 alors qu'il attendait son procès pour trafic sexuel. PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Jeffrey Epstein en 2021 Les responsables ont également répété qu'Epstein ne tenait pas de « liste de clients », tels que propagés par certaines théories du complot qui circulent sur les réseaux sociaux. Ils ont assuré que les preuves étaient claires : il s'est suicidé, même si certains affirment le contraire. Mercredi, Donald Trump a tenté de calmer les critiques de ses propres partisans concernant la gestion par son administration des dossiers liés à Epstein. Il les a qualifiés de « minables » et a suggéré que l'enquête était « canular ». Les dirigeants du FBI et du département de la Justice – qu'il a sélectionné lui-même – alimentaient depuis longtemps les espoirs que des informations importantes seraient révélées. L'agence de presse Just the News a publié mercredi des extraits d'une entrevue de Donald Trump, dans laquelle il se disait ouvert à l'idée qu'un procureur spécial examine « tout élément crédible » lié à Epstein, ainsi que d'autres griefs de longue date que lui et ses partisans soulèvent depuis longtemps. Mais la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a semblé fermer la porte jeudi à la nomination d'un procureur spécial pour l'enquête Epstein, affirmant que « l'idée avait été lancée par un média au président ». « Le président ne recommanderait pas la nomination d'un procureur spécial dans l'affaire Epstein », a-t-elle confirmé. Le règlement du ministère de la Justice autorise le procureur général à nommer et superviser un procureur spécial externe chargé d'enquêter sur des allégations d'infractions pénales lorsque les procureurs pourraient être confrontés à un conflit d'intérêts potentiel ou perçu. Ces dernières années, le ministère a nommé une série de procureurs spéciaux – parfois, mais pas toujours, choisis en dehors de l'agence – pour mener des enquêtes sur des questions politiquement sensibles, notamment sur la conduite des présidents Joe Biden et Trump. L'année dernière, les avocats personnels de M. Trump ont contesté avec acharnement, et avec succès, la nomination de Jack Smith, le procureur spécial qui devait enquêter sur ses tentatives d'annuler l'élection présidentielle de 2020 et sur la conservation de documents classifiés dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

Publier Rozon ou pas ?
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La Presse

time16 hours ago

  • La Presse

Publier Rozon ou pas ?

Je me réveille plus tard ces jours-ci et la controverse avait déjà la force d'un ouragan de catégorie 4 quand je me suis branché sur les réseaux asociaux, jeudi matin. Car jeudi, La Presse a publié une lettre de Gilbert Rozon. Et la moitié du Québec numérique peste et tempête depuis : « Comment osez-vous publier ce salaud ? ! » Dans sa lettre, intitulée Je ne suis pas cet homme (1), Rozon se défend de ce dont on l'accuse dans ce procès civil : neuf femmes le poursuivent pour plusieurs millions de dollars, ces femmes ont raconté comment leurs vies ont été bouleversées quand elles ont croisé Rozon. Elles allèguent toutes des agressions sexuelles, selon des modus operandi qui se ressemblent souvent. Je reviens à cette phrase : « La Presse a publié une lettre de Gilbert Rozon. » C'est une phrase qui peut choquer, qui provoque depuis jeudi cette question orageuse : « Pourquoi donner une tribune à Gilbert Rozon ? » Il est vrai que La Presse donne des tribunes chaque jour dans sa section Dialogue. Citoyens sans titre, PDG, profs, humanitaires, syndicalistes : le spectre de points de vue publiés dans Dialogue est très, très vaste. Mais ce n'est pas à ce titre que Rozon a pu faire publier son texte dans la section Dialogue. On ne publierait pas les vues de Rozon sur le financement de la culture, par exemple. Pourquoi ? Parce que Rozon s'est lui-même éjecté de la sphère de la respectabilité avec ses comportements répréhensibles, largement documentés dans des enquêtes journalistiques successives du Devoir (2), du 98,5 FM (3) et de La Presse (4). Comme je l'ai écrit après son procès criminel : même acquitté, Gilbert, t'es radioactif… Non, si Rozon a vu son texte publié dans La Presse jeudi, c'est au nom d'un principe qui est quasiment sacro-saint dans ce journal : le droit de réplique. Si vous êtes mis en cause dans une chronique ou dans un éditorial, les chances que La Presse publie votre réplique sont grandes. Chaque année, à vue de nez, La Presse doit publier une demi-douzaine de répliques à mes chroniques. Le principe : vous êtes critiqué dans nos pages, vous pouvez répondre dans nos pages. Le journal n'est pas obligé de le faire. Mais on le fait par principe d'équité, d'équilibre. Il y a quelques années, j'ai par exemple houspillé Christian Rioux du Devoir pour une chronique complaisante sur le pédophile français Gabriel Matzneff. Christian Rioux a une tribune médiatique, il aurait pu répliquer dans son journal. Il a demandé que La Presse publie sa réplique dans les pages du journal qui l'a critiqué, pour que les lecteurs de ce journal voient sa réplique. Ce fut fait. J'étais d'accord. Ce principe de droit de réplique, chez nous, est appliqué de façon large. Il peut choquer : il y a quelques années, La Presse a par exemple publié une lettre de l'ambassade de Chine au Canada après une chronique qui critiquait la Chine, un des régimes les plus répressifs sur la planète… Mais La Presse fait confiance au jugement de ses lecteurs, qui ont lu la réplique de ce régime qui a un rapport tordu aux faits et à la vérité. Ces derniers temps, Rozon a donc fait l'objet d'une chronique d'Isabelle Hachey et d'un éditorial de Stéphanie Grammond dans La Presse, deux textes hyper-critiques face à la défense de Rozon dans le procès qui l'oppose à neuf femmes. Je cite Isabelle, dans « Le monde parallèle de Gilbert Rozon », à propos de la dénégation totale et intégrale de tous les faits qui lui sont reprochés : « Qui peut croire à un témoignage aussi invraisemblable ? » Je cite Stéphanie, dans « Rozon fait l'étrange procès de son procès » : « Cela n'empêche pas Gilbert Rozon de se présenter comme une victime, 'comme un paria' forcé de se défendre seul contre un groupe de femmes qui ont été 'embrigadées' pour lui réclamer 14 millions… » Deux textes hyper-critiques face à Gilbert Rozon, donc, tous deux publiés dans La Presse. Je suis d'accord avec tous les arguments soulevés par mes collègues Hachey et Grammond. Si je n'avais été en vacances, j'aurais renchéri : Rozon déploie une défense qui repose sur la critique du mouvement #metoo, il surfe sur des critiques parfois légitimes du mouvement, sur certains de ses excès… Mais Rozon est le pire porte-parole pour lancer une réflexion sur #metoo : les femmes qui l'ont dénoncé pour des faits qui s'étendent sur des décennies pourraient quasiment remplir les maillots de deux équipes de soccer. **** Je termine en disant que La Presse n'est pas au-dessus des critiques. Aucune institution, aucune personne, aucun mouvement ne l'est. La Presse non plus. Critiquez-nous, c'est votre droit le plus légitime. Et c'est sain : il y a une leçon pour nous dans cette controverse, celle de systématiser l'explication du pourquoi nous donnons un droit de réplique à des gens visés par des critiques dans nos textes d'opinion, quand on les publie. Il faut faire ce travail de pédagogie plus explicitement. Mais je souligne ceci : même pour un type socialement radioactif comme Rozon, La Presse a maintenu ses principes. Il a eu le droit de répliquer à deux textes qui l'attaquaient : ce principe-là rappelle que notre journal pense que sa parole n'est pas au-dessus de la critique, que ceux qui sont visés par nos textes d'opinion pourront répliquer… Qu'ils soient socialement radioactifs ou pas. Ce n'est pas un mauvais principe, je trouve. Je le dis comme citoyen, plus que comme journaliste. Et pour le reste, je fais confiance aux lecteurs de La Presse pour ne pas boire le Kool-Aid de Gilbert Rozon.

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