
Le bonheur… sans dépenser assez !
Que ce soit avec une pointe d'admiration ou plus souvent d'agacement, mes copines me qualifient régulièrement d'écureuil. Je ne dépense pas assez, semble-t-il, et à l'évidence, ça dérange.
Certes, je ne suis pas un cordonnier mal chaussé qui écrit sur les finances personnelles tout en vivant de paie en paie. J'ai entièrement remboursé mon hypothèque il y a quelques années, j'ai acheté ma petite voiture usagée comptant et mon REER est plein.
Pourtant, je n'adopte pas tous les judicieux conseils de mon collègue Nicolas Bérubé qui se déplace surtout à vélo1 et privilégie le minimalisme vestimentaire. Confidence gênante : mes placards débordent de robes, je voyage, j'assiste régulièrement à des concerts. Il va me le pardonner puisque comme lui, je ne rêve pas de rouler en BMW et je ne commande jamais de pizza2. J'aime avoir les mains dans la pâte et épargner 40 $ par le fait même.
Cette combinaison peut sembler insignifiante dans une planification financière.
C'est plutôt la preuve qu'on peut être heureux sans dépenser beaucoup. À moins de vivre avec des revenus très faibles, on peut épargner sans constamment avoir l'impression de se priver. Mais intuitivement, ces notions semblent paradoxales.
Lorsqu'il est question d'argent, je constate que l'expression « Je veux vivre » justifie beaucoup d'achats censés rendre plus heureux : mocktails à 12 $, piscine creusée, fin de semaine dans un chalet avec spa, iPhone 16 Pro.
Le hic, c'est que la définition du mot « vivre » change grandement au cours de la carrière et des augmentations de salaire.
Ce phénomène est assez curieux, quand on y pense.
Dans l'un de ses spectacles, Louis-José Houde se demandait à quelle heure de la nuit on est soudainement frappés par la mauvaise haleine.
Le même genre de question se pose en matière de finances personnelles.
• À quel moment un VUS avec des sièges chauffants en cuir devient-il nécessaire au bien-être ?
• À partir de quand a-t-on besoin de boire des cafés à 7 $ pour se sentir en vie ?
• Quand est-ce que les lunettes, les sacs à main et les montres griffés font tout à coup partie de l'équipement de base pour se présenter en public ?
On ne s'en rend pas nécessairement compte, mais nos « besoins » prennent souvent de l'ampleur plus rapidement que nos revenus.
Résultat, les dettes de consommation sont monnaie courante. L'endettement non hypothécaire moyen s'élève à 21 859 $ par personne au Canada. Au Québec, ces dettes atteignent 18 985 $ (+2 % sur un an), selon Equifax. De son côté, Statistique Canada calcule que chaque ménage doit 1,74 $ par dollar gagné.
Comme l'a déjà écrit Nicolas, « je travaille fort, je peux me le permettre » est un très mauvais guide pour nos finances3. Cette philosophie nous amène bien souvent à faire des choix trop coûteux.
En résistant tout simplement à la tentation de s'inventer de nouveaux besoins, on accroît sa capacité d'épargne au fil du temps sans se priver. C'est mathématique. Et drôlement efficace dans mon cas.
J'ai demandé à mes amies de m'énumérer mes autres comportements qui leur font dire que je suis un écureuil.
« Quand tu voyages, tu échanges ta maison. » C'est beaucoup plus commode pour avoir de l'espace, des jouets pour fiston, une piscine privée et une cuisine pour préparer des pique-niques. J'aime découvrir les cultures à travers l'aménagement, la décoration et le contenu des lieux qu'on me prête.
« Vous n'avez qu'une seule voiture. » Je préfère pouvoir lire dans le transport en commun plutôt qu'être prise dans les embouteillages sur le pont. En plus, il n'y a pas de stationnement à La Presse et ça me permet de faire quelque chose pour la planète. C'est aussi par conscience écologique que j'ai remplacé le joint d'étanchéité de mon vieux frigo (surprise, il fonctionne encore !) plutôt que d'en acheter un neuf qui envoie des textos4.
« Tu apportes toujours ton lunch au bureau. » Ça m'évite de sortir au froid l'hiver (qui dure neuf mois par année selon mes standards) et de manger plus santé qu'au restaurant.
« Tu cuisines beaucoup. » C'est mon passe-temps préféré. Celui qui me permet de décrocher, d'user de créativité, d'améliorer mes techniques (notamment en matière de pain et de pâte à pizza). Quand je vais au restaurant, c'est pour manger des plats compliqués, comme le Doro wat ou la pastilla.
« Tu ne t'achètes pas de bijoux en or ou de diamants. Tu portes toujours les mêmes bagues en argent. » Question de goût. Le métal jaune ne me plaît pas particulièrement, et les diamants, ça accroche dans les bas de nylon.
« Tu achètes tout au rabais. » Si je peux étirer chaque dollar que je gagne, je ne vois pas pourquoi je me priverais de cette satisfaction. Même chose pour les gratuités obtenues avec mes cartes de points et de crédit. Ces dernières années, j'ai obtenu au moins 3000 $ d'épicerie gratuite. Je ne compte plus les pleins d'essence, les billets d'avion, les produits de pharmacie et les bouteilles de vin qui ne m'ont rien coûté. C'est devenu un jeu.
« Tu n'es abonnée à aucune plateforme de streaming. » Je paie pour le bon vieux câble et je n'arrive même pas à regarder tout ce qui m'intéresse à Télé-Québec, TV5, ARTV, Explora et RDI. N'en rajoutez pas, la cour est pleine !
Comme quoi on peut aussi trouver toutes sortes d'arguments pour justifier… de faibles dépenses !
1. Lisez « Le vélo est une machine secrète à fabriquer des millionnaires »
2. Lisez « Six choses sur lesquelles je ne dépense pas mon argent »
3. Lisez « Pas de million, pas de BMW »
4. Lisez « Un prochain frigo qui envoie des textos ? »
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La Presse
43 minutes ago
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Que faire au lendemain d'une inondation ?
L'heure est au nettoyage pour de nombreux sinistrés de l'arrondissement de Saint-Léonard. Les pluies torrentielles de dimanche ont inondé de nombreuses maisons. Voici des mesures à prendre rapidement pour les sinistrés, et des façons de limiter les dégâts dans l'avenir. Quoi faire en premier ? « La première chose à faire, c'est de communiquer avec son assureur pour savoir si ont est assuré, et le montant de la couverture », explique Anne Morin, relationniste du Bureau d'assurance du Canada (BAC), qui représente les compagnies d'assurance de dommages. La protection en cas de dommages causés par l'eau est un avenant que les propriétaires peuvent ajouter au moment d'assurer leur bâtiment. « Il n'est pas rare que le montant des dommages excède la couverture des assurances », dit-elle. Connaître le montant de sa couverture permet de déterminer quoi faire par soi-même. Les assurés peuvent par exemple décider de désinfecter eux-mêmes leur maison et prioriser l'achat de nouveaux meubles avec le montant de l'indemnisation. Anne Morin met l'accent sur l'importance de vider l'eau rapidement et de sécher les zones inondées, afin de limiter les dommages matériels, mais surtout les risques sanitaires que peuvent causer des champignons ou de la moisissure. Les assurés doivent aussi prendre des photos des biens endommagés, pour contribuer à l'estimation des dégats. La compagnie d'assurance enverra pour sa part un expert en sinistre, qui estimera l'ampleur des dommages et les rénovations nécessaires. Vous pouvez envoyer une réclamation à la Ville de Montréal à la suite d'une inondation, jusqu'à 15 jours après les pluies, indique le porte-parole administratif de la Ville, Philippe Sabourin. Mais dans les faits, la Ville n'indemnise jamais les propritaires sinistrés. À la suite de la tempête Debby, elle a reçu 4479 réclamations, toutes refusées, comme lors de tous les épisodes précédents ces dernières années. Pour être indemnisé, un citoyen devrait démontrer qu'il y a eu négligence de la part de la Ville. Les propriétaires ayant fait une réclamation ont cependant reçu, au cours de la dernière année, une offre pour la visite d'un inspecteur municipal qui peut leur suggérer les meilleures mesures à prendre pour se prémunir contre les inondations. En 2023, la Ville de Montréal a accepté de régler à l'amiable une action collective intentée par un groupe de citoyens du quartier Rosemont inondés quatre fois en 2009 et 2011. Environ 200 citoyens ont reçu des dizaines de milliers de dollars pour des dommages matériels et moraux. Mais Est-ce que vos primes d'assurance grimperont demain matin ? L'augmentation de la fréquence des refoulements d'égouts, « c'est une tendance lourde depuis plusieurs années », dit Anne Morin. C'est cette tendance qui détermine le prix des primes d'assurance et non pas des « évènements ponctuels » comme les inondations de dimanche, note-t-elle. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE L'eau est vidée vers le système d'égouts après avoir infiltré le garage et le sous-sol d'un logement de la rue de Belmont, à Saint-Léonard. Des compagnies d'assurance refusent maintenant de couvrir certaines propriétés contre les refoulements d'égouts, notamment après deux inondations. La professeure de l'UQAM Danielle Pilette, spécialisée en affaires municipales, croit qu'il y a des pertes financières autant pour les propriétaires que les assureurs ou les municipalités. « C'est un risque négocié » entre les différents acteurs, dit-elle. « Finir un sous-sol, c'est un peu imprudent » « Autant que possible, [vous ne devriez pas] refaire [votre] sous-sol après une inondation, parce que probablement que les inondations vont revenir, souligne Mme Pilette. Finir un sous-sol, c'est un peu imprudent, c'est un investissement risqué. » « Idéalement, on ne devrait pas avoir des garages en sous-sol, puisque la pente favorise l'insertion de l'eau », dit Danielle Pilette. Si vous en avez un, vous pouvez toutefois installer des portes de garage anti-inondations, « il y en a des assez efficaces en ce moment ». Pour limiter les risques d'inondations en cas de pluies diluviennes, les propriétaires doivent éviter le plus possible les surfaces asphaltées, ajoute la professeure. En effet, au lieu d'être absorbée par le sol, l'eau ruisselle vers le réseau d'égouts et contribue aux refoulements. Des barils récupérant l'eau de pluie qui coule des gouttières font également partie de l'éventail des solutions. Il est possible de récupérer cette eau-là pour arroser son jardin au lieu d'utiliser de l'eau potable, apportant aussi des bénéfices environnementaux, selon Danielle Pilette. La Ville, acteur clé de la prévention Les municipalités jouent un rôle central dans la prévention des dommages issus des pluies torrentielles. « Avoir plus de végétation et de bassins de rétention, bien entretenir le réseau d'égouts domestiques et détourner autant que possible l'eau de pluie du réseau d'égouts domestiques, défavoriser la construction en sous-sol », voilà autant d'actions que peut prendre la Ville de Montréal pour s'attaquer à ce problème, selon Danielle Pilette. Plusieurs arrondissements limitent déjà la possibilité d'aménager des logements ou des chambres en sous-sol, parfois seulement dans les zones de cuvettes, ou encore sur tout leur territoire, et d'autres s'apprêtent à adopter des règlements semblables. Montréal exige aussi que les développements immobiliers soient conçus pour retenir une partie des eaux pluviales sur leur terrain, plutôt que de les diriger vers les canalisations municipales. La Ville se dit prête à faire les travaux pour mettre à niveau son réseau souterrain désuet, mais ceux-ci prendront au moins plusieurs années, dit la responsable de l'eau, Maja Vodanovic. « Ce n'est pas parce qu'on ne veut pas faire les investissements, c'est juste parce que c'est impossible [de tout faire d'un coup] », a-t-elle ajouté. « La Ville est comme prise dans un carcan parce qu'elle doit assumer les erreurs du passé », dit Danielle Pilette. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Un résidant de la rue de Belmont, George Padula, s'affairait au téléphone, au lendemain des pluies torrentielles. « On est pris avec des constructions des années 1930, 1940 et 1950, d'une époque où il n'y avait pas de pluies diluviennes, avec beaucoup de sous-sols, explique-t-elle. On a une réunion de tous les facteurs de risque. » Les pompiers, la Ville et la Croix-Rouge sur le terrain La Ville de Montréal avait des équipes sur le terrain dimanche et lundi, par exemple pour débloquer des puisards, indique Philippe Sabourin. Le 311 a reçu hier un total de 308 appels, en comparaison de 350 appels l'an passé lors du passage des restes de l'ouragan Debby. La Croix-Rouge canadienne a aidé neuf familles se loger temporairement. Le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) a reçu jusqu'à 43 appels en même temps vers 4 h 30 dimanche. « Dès qu'il y en avait un qui finissait, un autre commençait », mentionne Martin Lefebvre, du SIM. « Mais je peux vous dire qu'on n'a pas eu de problème à répondre à tous les appels », dit-il. Avec Isabelle Ducas, La Presse


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Que faire au lendemain lorsqu'on a été touché ?
L'heure est au nettoyage pour de nombreux sinistrés de l'arrondissement de Saint-Léonard Que faire au lendemain lorsqu'on a été touché ? Les pluies torrentielles de dimanche ont inondé de nombreuses maisons. Voici les mesures à prendre rapidement si vous avez été touché et comment limiter les dégâts dans le futur. Quoi faire en premier ? « La première chose à faire, c'est de communiquer avec son assureur pour savoir s'ils sont assurés et le montant de la couverture [qui déterminera l'ampleur des travaux] », lance Anne Morin, relationniste du Bureau d'assurance du Canada, qui représente les compagnies d'assurances. « Il n'est pas rare que le montant des dommages excède la couverture des assurances », dit-elle. Connaître le montant de sa couverture permet de déterminer quoi faire par soi-même. Les assurés peuvent par exemple décider de désinfecter eux-mêmes leur maison et de prioriser l'achat de nouveaux meubles avec l'argent des assurances. Anne Morin met également l'accent sur l'importance de vider l'eau rapidement et de sécher les zones inondées, afin de limiter les dommages matériels, mais aussi les risques sanitaires que peuvent causer des champignons ou de la moisissure. Les assurés doivent aussi prendre des photos des biens endommagés, pour contribuer à l'estimation des dommages. La compagnie d'assurance enverra pour sa part un expert en sinistre qui estimera la valeur des dommages et quelles rénovations sont nécessaires. Si vous estimez que la Ville de Montréal est responsable de dommages, vous avez jusqu'à quinze jours après les pluies pour transmettre une demande de réclamation, dit le porte-parole administratif de la Ville, Philippe Sabourin. Vous devrez démontrer qu'il y a un dommage, une faute et un lien entre les deux. Il n'est pas nécessaire que le dossier soit complet, mais il doit être envoyé dans les délais, explique-t-il. Est-ce que vos primes d'assurances grimperont demain matin ? Les hausses des refoulements d'égouts, « c'est une tendance lourde depuis plusieurs années », dit Anne Morin. C'est cette tendance qui détermine le prix des primes d'assurance et non pas des « évènements ponctuels » comme les inondations de dimanche, lance-t-elle. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE L'eau est vidée vers le système d'égoûts après avoir infiltré le garage et le sous-sol d'un logement de la rue Belmont à Saint-Léonard. La représentante du Bureau d'assurance du Canada n'exclut pas la possibilité que des compagnies d'assurance décident de ne plus assurer certaines propriétés contre les refoulements d'égouts. La professeure associée du Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l'UQAM Danielle Pilette croit qu'il y a des pertes financières autant pour les propriétaires que les assureurs ou les municipalités. « C'est un risque négocié » entre les différents acteurs, dit-elle. « Finir un sous-sol, c'est un peu imprudent » « Autant que possible [vous ne devriez pas] refaire [votre] sous-sol après une inondation, parce que probablement que les inondations vont revenir, dit-elle. Finir un sous-sol, c'est un peu imprudent, c'est un investissement risqué. » « Idéalement, on ne devrait pas avoir des garages en sous-sol, la pente favorise l'insertion de l'eau », dit Danielle Pilette. Si vous en avez un, vous pouvez toutefois installer des portes de garage anti-inondations, « il y en a des assez efficaces en ce moment ». Pour limiter l'ampleur des refoulements d'égouts, les propriétaires doivent éviter le plus possible les surfaces asphaltées, lance la professeure associée. En effet, au lieu d'être absorbée par le sol, l'eau coule vers le réseau d'égouts et contribue aux refoulements. Des barils récupérant l'eau de pluie qui coule des gouttières font également partie de l'éventail des solutions. Il est possible de récupérer cette eau-là pour arroser son jardin au lieu d'utiliser de l'eau potable, apportant aussi des bénéfices environnementaux, selon Danielle Pilette. La Ville, acteur clé de la prévention Les municipalités jouent un rôle central dans la prévention des dommages issus des pluies torrentielles. « Avoir plus de végétation et de bassins de rétention, bien entretenir le réseau d'égouts domestiques et détourner autant que possible l'eau de pluie du réseau d'égouts domestiques, défavoriser la construction en sous-sol », voilà autant d'actions que peut prendre la Ville de Montréal pour s'attaquer à ce problème, selon Danielle Pilette. « La Ville est comme prise dans un carcan parce qu'elle doit assumer les erreurs du passé », dit-elle. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Un résident de la rue de Belmont George Padula s'affairait au téléphone, au lendemain des pluies torrentielles. Citant les arrondissements Saint-Laurent et Ahuntsic-Cartierville, l'experte déplore que la bétonisation ait fait disparaître des cours d'eau qui se déversaient dans la Rivière-des-Prairies. « On est pris avec des constructions des années 30, 40 et 50, d'une époque où il n'y avait pas de pluies diluviennes, avec beaucoup de sous-sols, explique-t-elle. On a une réunion de tous les facteurs de risque. » Les pompiers, la Ville et la Croix-Rouge sur le terrain La Ville de Montréal avait dimanche et lundi des équipes sur le terrain, par exemple pour débloquer des puiseurs, indiquait le porte-parole administratif de la Ville, Philippe Sabourin. Le 311 a reçu hier un total de 308 appels, comparable aux 350 appels reçus l'an passé lors du passage des restes de l'ouragan Debby. Philippe Sabourin affirme que 15 % des pluviomètres de la Ville ont mesuré une intensité de la pluie de 150 millimètres par heure, soit 6 pouces d'eau par heure. La Croix-Rouge canadienne a aidé 9 familles à être logées temporairement. Le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) a reçu jusqu'à 43 appels en même temps vers 4 h 30 dimanche. « Dès qu'il y en avait un qui finissait, un autre commençait », mentionne Martin Lefebvre du SIM. « Mais je peux vous dire qu'on n'a pas eu de problème à répondre à tous les appels », dit-il.


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