
Kenya : le président Ruto met en garde les manifestants contre toute tentative de renverser le gouvernement
Le président kényan William Ruto a mis en garde ce mercredi ceux qui voudraient «renverser» le gouvernement, deux jours après les violentes manifestations à travers tout le pays qui ont fait au moins 31 morts et ont été émaillées de pillages.
«Ils veulent semer le chaos, organiser des manifestations, brûler des biens, provoquer le désastre afin de renverser le gouvernement avant 2027», date de la prochaine présidentielle, a lancé M. Ruto, avant de poursuivre: «Nous sommes dans un pays démocratique. Vous ne pouvez pas nous dire que vous voulez semer le chaos et renverser le gouvernement», a-t-il ajouté.
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À l'instar du tambour parleur « Djidji Ayôkwé » restitué par la France à la Côte d'Ivoire le 7 juillet, de nombreuses pièces de collection conservées dans des pays européens sont revendiquées par leur pays d'origines. Retour sur quatre d'entre elles. À l'instar du tambour parleur « Djidji Ayôkwé » dont la restitution à la Côte d'Ivoire a été actée lundi 7 juillet par l'Assemblée nationale, de nombreuses pièces sont réclamées depuis des années par leur pays d'origine. Dont quatre exemples emblématiques. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Le précédent du trésor royal d'Abomey Empire colonial du XVIe à la première moitié du XXe siècle, la France possède encore des dizaines de milliers d'objets, notamment africains, dans ses musées. Le seul musée parisien du Quai Branly conserve quelque 70 000 objets d'Afrique subsaharienne. Lors d'une visite à Ouagadougou en 2017, le président Emmanuel Macron annonçait la volonté d'écrire « une nouvelle histoire » en restituant des biens culturels datant de la colonisation. Plusieurs pays ont adressé des demandes de restitution. Mais pour chaque demande, une loi est nécessaire pour « déclasser » les biens et permettre leur sortie des collections. Publicité Fin 2020, le Parlement a adopté une loi autorisant le retour définitif au Bénin de 26 œuvres du trésor royal d'Abomey, prises de guerre françaises en 1892. La restitution du tambour parleur « Djidji Ayôkwé », instrument sacré de trois mètres de long et 430 kg, définitivement votée lundi 7 juillet à l'Assemblée nationale répond à un engagement pris en 2021 par Emmanuel Macron et à une demande de la Côte d'Ivoire datant de 2019. Les « bronzes du Bénin » D'autres pays européens ont engagé le mouvement de restitution d'art africain : en juin 2025, les Pays-Bas ont restitué au Nigeria, 119 sculptures anciennes, désignés comme « bronzes du Bénin », confisquées à la fin du XIXe siècle au royaume du Bénin situé dans ce qui est aujourd'hui le sud du Nigeria. Après des années de négociations, un accord a été conclu en juillet 2022 entre Berlin et le Nigeria pour la restitution d'environ 1 100 œuvres de l'ancien royaume de Benin. En décembre 2022, les 22 premiers bronzes ont été restitués. Au Royaume-Uni, le British Museum refuse de restituer la centaine de « bronzes du Bénin » en sa possession. Les opposants aux restitutions craignent un effet domino qui verrait les revendications se succéder au point de vider les musées britanniques. À l'heure actuelle, ces rétrocessions sont limitées en raison d'un cadre juridique daté : des lois des années 1960 et 1980 empêchent les musées nationaux d'effectuer des restitutions. Antiquités égyptiennes Au cours des siècles, un grand nombre d'œuvres et d'objets sont sortis d'Égypte. C'est le cas de trois pièces emblématiques, réclamées de longue date par Le Caire à l'Allemagne, au Royaume-Uni et à la France : le buste de Néfertiti, la pierre de Rosette et le zodiaque de Dendérah. Le buste de Néfertiti, peint en 1340 avant J.-C. a atterri au Neues Museum de Berlin en vertu du partage colonial. La pierre de Rosette, stèle gravée en 196 avant J.-C. en grec ancien, égyptien démotique et hiéroglyphes, est exposée depuis 1802 au British Museum de Londres, avec en cartel, « prise en Égypte en 1801 par l'armée britannique ». Enfin, le zodiaque de Dendérah a été descellé à l'explosif d'un temple du sud de l'Égypte en 1820. Cette représentation de la voûte céleste de plus de 2,5 mètres de largeur et de hauteur est accrochée à un plafond du Louvre depuis 1922, alors qu'une copie de plâtre la remplace à Dendérah. Publicité L'épine des frises du Parthénon Mais ce sont les frises du Parthénon exposées au British Museum depuis plus de deux siècles qui concentrent le plus d'attention en matière de restitutions. Athènes réclame depuis des décennies leur retour, affirmant qu'elles ont été l'objet d'un pillage orchestré en 1802 par lord Elgin, ambassadeur britannique auprès de l'Empire ottoman. Londres affirme au contraire que les précieuses frises longues de 75 mètres ont été « acquises légalement » par lord Elgin, qui les a revendues au British Museum. À l'issue d'une rencontre en décembre 2024 entre le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et son homologue britannique Keir Starmer à Londres, le British Museum avait indiqué mener des « discussions constructives » avec Athènes en vue d'un « partenariat sur le long terme » concernant ces vestiges.


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