
Grèce : un bateau Frontex coule lors d'un sauvetage de migrants
l'agence européenne des garde-côtes, Frontex,
a coulé en mer Égée lors d'une opération de sauvetage de migrants. Il aurait sombré après avoir heurté un récif près de l'île de Lesbos, a déclaré un garde-côte à l'AFP. L'équipage, composé de cinq Portugais et un Grec ont été immédiatement secourus par d'autres navires. Ils sont désormais sains et saufs.
Les garde-côtes grecs
ont précisé qu'« Il participait au sauvetage de migrants dans la zone, dans des conditions de vent quasi tempétueuses ».
L'opération a débuté lorsque 36 migrants, repérés par la police sur une plage de Lesbos,
ont signalé aux autorités que d'autres membres de leur groupe étaient portés disparus
en mer. De ce côté-là, les recherches se poursuivent, ont indiqué les garde-côtes.
Frontex est l'Agence européenne de gardes-frontières
et de garde-côtes, qui a pour rôle d'aider les pays de l'UE et de l'espace Schengen dans la gestion des frontières extérieures de l'Union.

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Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Grèce : un bateau Frontex coule lors d'un sauvetage de migrants
Un bateau de l'agence européenne des garde-côtes, Frontex, a coulé en mer Égée lors d'une opération de sauvetage de migrants. Il aurait sombré après avoir heurté un récif près de l'île de Lesbos, a déclaré un garde-côte à l'AFP. L'équipage, composé de cinq Portugais et un Grec ont été immédiatement secourus par d'autres navires. Ils sont désormais sains et saufs. Les garde-côtes grecs ont précisé qu'« Il participait au sauvetage de migrants dans la zone, dans des conditions de vent quasi tempétueuses ». L'opération a débuté lorsque 36 migrants, repérés par la police sur une plage de Lesbos, ont signalé aux autorités que d'autres membres de leur groupe étaient portés disparus en mer. De ce côté-là, les recherches se poursuivent, ont indiqué les garde-côtes. Frontex est l'Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes, qui a pour rôle d'aider les pays de l'UE et de l'espace Schengen dans la gestion des frontières extérieures de l'Union.


Le Parisien
9 hours ago
- Le Parisien
Émeutes en Espagne : cinq minutes pour comprendre les troubles anti-immigrations dans le sud du pays
Chasse aux migrants, appel à la déportation de la population maghrébine, agressions contre les personnes perçues comme nord-africaine… Depuis plusieurs jours, la ville de Torre-Pacheco , dans la région de Murcie, au sud-est de l'Espagne, fait face à une flambée de violences inédite. Certains redoutent que ces mouvements se propagent à tout le pays, sur fond de percée de l'extrême droite. Le mercredi 9 juillet, un retraité de 68 ans, Domingo, est violemment agressé, sans motif apparent, dans la ville de Torre-Pacheco, 40 000 habitants, par des agresseurs supposés être d'origine nord-africaine, selon des témoins. Deux « immigrés » n'habitant pas à Torre Pacheco ont été arrêtés dans le cadre de cette agression, ont indiqué lundi les autorités. Postée sur les réseaux sociaux, la vidéo de l'agression de Domingo fait réagir notamment les responsables du parti politique Vox . Le parti d'extrême droite dénonce une forme de « terrorisme nord-africain ». « C'est pour des raisons politiques qu'ils font cela, c'est de la récupération politique », estime auprès du Parisien Carole Vinals, maître de conférences en civilisation de l'Espagne contemporaine à l'Université de Lille. Cette agression s'inscrit dans un contexte déjà tendu en Murcie. « 40 % de la population de Torre-Pacheco est issue de l'immigration. Cette population provoque des ressentiments », affirme Albert Borras Rius, docteur en géopolitique. Dans le reste de l'Espagne , la progression de Vox permet également d'imposer ce débat dans la société. « Le principal pilier du discours de l'extrême droite, c'est le discours anti-immigration. Ce genre d'incident permet à l'extrême droite de jeter de l'huile sur le feu », souligne Carole Vinals. De nombreux mouvements d'ultra-droite échaudés par ces discours se sont organisés sur les réseaux sociaux, comme Télégram. Et ont appelé à mener des chasses anti-migrants et incendier des commerces tenus par des magrébins. Le tout ponctué de propos haineux. Les premières tensions ont éclaté lors d'un rassemblement pacifique « organisé » le vendredi 11 juillet. Des groupes d' extrême droite se sont infiltrés et ont scandé des slogans racistes. Puis de nombreuses confrontations entre des habitants de Torre-Pacheco, pour la plupart d'origine marocaine, et des groupes extrémistes, souvent étrangers à la ville et motivés par les appels xénophobes diffusés sur les réseaux sociaux , ont eu lieu. Le quotidien L'Opinion de Murcia fait ainsi état « de bagarres à coups de pierres et de bouteilles, de coups de couteau et de dommages aux véhicules ». Plusieurs groupes de personnes auraient également parcouru les rues de la commune munies de bâtons, à la recherche de personnes d'origine étrangère. Des scènes qui se sont reproduites samedi et dimanche soir. Les autorités appellent au retour au calme . « Les habitants de Torre-Pacheco veulent vivre en paix et ils veulent vivre ensemble comme ils l'ont fait jusqu'à présent », a clamé le président conservateur de la région Fernando Lopez Miras. Le gouvernement , de son côté, a réagi par la voix de la ministre de la jeunesse Sira Rego : « Nous condamnons fermement les persécutions racistes contre les migrants à Torre-Pacheco. L'extrême droite et la droite signent et leurs escadrons agissent. » Une opération de surveillance spéciale a d'ailleurs été lancée avec le déploiement de 50 agents de police supplémentaire. Quatre jours après le début de ces émeutes, cinq personnes ont été blessées. Neuf personnes ont été arrêtées , a indiqué lundi la déléguée du gouvernement central dans la région de Murcie, Mariola Guevara. Deux parmi elles ont été arrêtées dans le cadre de l'agression du sexagénaire. Les sept autres, un citoyen marocain et six espagnols, ont été interpellés pour leur participation aux affrontements qui ont suivi. Malgré l'appel au calme, la tension persiste. De nouvelles « chasses aux migrants » sont prévues par le groupe d'extrême droite « Deport them now » dans les prochains jours. Albert Borras Rius, auprès du Parisien, craint que les mobilisations anti-immigrés dépassent le cadre de la Murcie : « Ce cas de Torre-Pacheco peut provoquer des cas similaires dans d'autres villes. L'extrême droite a créé dans certaines villes des brigades pour surveiller et persécuter des migrants. » L'été dernier, le Royaume-Uni avait également été secoué par d'importantes émeutes , sur fond de sentiments anti-immigration et islamophobe. L'élément déclencheur avait été une attaque au couteau, dans le nord de l'Angleterre, dans laquelle trois petites filles avaient été tuées. La propagation de fausses informations au sujet du suspect, notamment par l'extrême droite, avait encouragé ces violences.


Le Figaro
11 hours ago
- Le Figaro
La Grèce va mener une enquête parlementaire sur des fraudes aux aides agricoles de l'UE
Le gouvernement grec a annoncé lundi qu'une commission parlementaire spéciale enquêterait sur une vaste fraude aux subventions agricoles européennes qui suscite un scandale et a conduit l'UE à enquêter sur au moins deux anciens ministres. Le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinakis, a précisé que l'enquête couvrirait les 27 années de fonctionnement de l'autorité grecque chargée du paiement des aides de la politique agricole commune (OPEKEPE), aujourd'hui dissoute. Il s'agit d'«enquêter sur les dysfonctionnements, identifier les problèmes et assurer une transparence complète», a indiqué Pavlos Marinakis. Une enquête en cours menée par les procureurs de l'Union européenne a révélé un usage abusif généralisé des fonds par l'OPEKEPE, qui, selon le gouvernement, distribue chaque année 2,5 milliards d'euros à près de 650.000 agriculteurs. La période examinée par la justice européenne correspond en grande partie au mandat du gouvernement actuel, arrivé au pouvoir en juillet 2019. Mais Athènes affirme que des pratiques frauduleuses existaient en fait depuis des décennies. Le mois dernier, l'ancien ministre de l'Agriculture de 2019 à 2021 a démissionné de ses fonctions de ministre des Migrations après des révélations sur ce scandale. Publicité Des pâturages déclarés sur des terrains publics Le Bureau du Procureur public européen (EPPO) avait transmis un dossier au parlement grec pour enquêter sur l'implication présumée de deux anciens ministres du gouvernement de Kyriakos Mitsotakis dans le détournement de fonds européens. Trois ministres adjoints et un autre haut fonctionnaire du gouvernement ont également présenté leur démission vendredi, a indiqué le porte-parole du gouvernement. Fin mai, les enquêteurs européens avaient effectué une perquisition dans les locaux de l'OPEKEPE à Athènes et procédé à des saisies de documents et de matériel électronique. Ils avaient alors indiqué qu'«un nombre important» de personnes avaient obtenu des subventions entre 2019 et 2022 sur la base de fausses déclarations. «Dans la plupart des cas, les pâturages déclarés étaient en réalité des terrains publics (...) Ces pâturages se trouvaient souvent loin du lieu de résidence réel des personnes prétendant les posséder ou les louer», a expliqué le Parquet européen. Ces personnes ont ensuite «continué à soumettre de fausses déclarations concernant leur cheptel», selon la même source. Les fausses déclarations ont persisté jusqu'en 2024, selon les enquêteurs. Le parti conservateur au pouvoir, Nouvelle Démocratie, dispose d'une majorité suffisante au parlement pour approuver formellement la mise en place de cette commission d'enquête.