logo
Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 19 civils druzes

Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 19 civils druzes

La Presse15-07-2025
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos
(Damas) L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a annoncé que 19 civils druzes avaient été « exécutés » mardi à Soueïda par les forces gouvernementales syriennes, dont 12 dans une maison d'hôtes de cette ville à majorité druze du sud du pays.
Maher AL MOUNES
Agence France-Presse
Les forces gouvernementales se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants locaux et ont instauré un cessez-le-feu, affirmant vouloir rétablir le calme après deux jours d'affrontements entre combattants druzes et bédouins ayant fait une centaine de morts.
« Des membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur ont exécuté 12 citoyens après avoir pris d'assaut la maison d'hôtes de la famille Radwan dans la ville de Soueida », a déclaré l'OSDH.
Une vidéo non vérifiée circulant sur les réseaux sociaux montre au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l'intérieur de la maison d'hôtes, certaines allongées au sol. Des photos de dignitaires druzes et des meubles vandalisés sont éparpillés autour d'elles.
L'ONG a également rapporté qu'un groupe armé affilié aux forces gouvernementales avait exécuté « quatre civils druzes, dont une femme, dans la maison d'hôtes Mazlouma du village de Thaala », dans la province de Soueïda.
PHOTO KARAM AL-MASRI, REUTERS
De la fumée s'élève tandis que les forces de sécurité syriennes sont assises à l'arrière d'un camion à Soueïda, le 15 juillet 2025.
L'OSDH a par ailleurs indiqué qu'un autre groupe armé lié aux services de sécurité avait tiré sur trois hommes près du rond-point al-Bacha, au nord de la ville de Soueida, en présence de leur mère, témoin de leur exécution.
Les autorités syriennes n'ont pas réagi dans l'immédiat à ces informations.
Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces syriennes, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte.
« Je me trouve dans le centre de Soueida », a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui. « Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages ».
« L'un de mes amis qui habite dans l'ouest de la ville m'a dit qu'ils sont entrés dans sa maison, ont chassé sa famille après avoir confisqué leurs portables et ont mis le feu à la maison », a ajouté cet homme qui n'a pas dévoilé son identité.
« Pratiques sauvages »
« Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité […], mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages », a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de « dizaines » de civils tués.
L'entrée des forces syriennes a déclenché des affrontements avec des combattants druzes et l'agence officielle SANA a fait état ensuite de bombardements aériens israéliens sur cette ville d'environ 150 000 habitants.
Israël, techniquement en guerre avec la Syrie, avait affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie.
« Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire [aux Druzes] et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie », ont déclaré conjointement le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la Défense, Israël Katz.
Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.
La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700 000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.
Confusion
PHOTO SHADI AL-DUBAISI, AGENCE FRANCE-PRESSE
Des volutes de fumée se dégagent lors d'affrontements dans la ville de Soueïda, à majorité druze, le 15 juillet 2025.
Les autorités syriennes avaient annoncé mardi matin un « cessez-le-feu total » après deux jours de combats meurtriers, mais la situation semblait confuse.
Des chefs religieux druzes ont lancé des appels contradictoires, la plupart demandant aux combattants locaux de déposer les armes, mais l'un d'eux leur demandant de combattre.
Les affrontements avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies.
Les forces gouvernementales étaient intervenues, affirmant vouloir pacifier la région, mais ont pris part aux combats contre les factions druzes aux côtés des Bédouins, selon l'OSDH, des témoins et des groupes druzes.
Selon l'OSDH, les affrontements ont fait 99 morts, parmi lesquels 60 Druzes, pour la plupart des combattants, mais également deux femmes et deux enfants, 18 Bédouins, 14 membres de forces de sécurité et sept hommes armés non identifiés.
Le ministère de la Défense a fait état de 18 morts dans les rangs des forces armées.
Les tensions couvaient en particulier depuis des heurts interconfessionnels en avril entre combattants druzes et forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueïda, qui avaient fait plus de 100 morts.
Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières contre la communauté alaouite, dont est issu Assad, puis contre les Druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Les expulsions d'enfants de familles immigrantes sont suspendues
Les expulsions d'enfants de familles immigrantes sont suspendues

La Presse

time15 hours ago

  • La Presse

Les expulsions d'enfants de familles immigrantes sont suspendues

Une directive ministérielle datant du 9 juillet indiquait que seuls les parents immigrants titulaires d'un permis de travail fermé (lié à un employeur précis) étaient admissibles à une place à contribution réduite. Revirement de situation pour les familles immigrantes visées par la directive du ministère de la Famille : Québec demande aux garderies subventionnées de ne pas mettre fin aux ententes de service déjà conclues avec les parents détenteurs de permis de travail ouverts, le temps d'analyser la situation. Dans une lettre envoyée vendredi 25 juillet aux gestionnaires des centres de la petite enfance (CPE) et des garderies subventionnées, le ministère reconnaît que « plusieurs informations circulent sur l'interprétation du Règlement sur la contribution réduite ». Il précise être en train de recueillir les faits et annonce que des précisions seront transmises dans les prochaines semaines. D'ici là, les expulsions doivent cesser. « Le Ministère demande aux prestataires de services de garde subventionnés de ne pas mettre fin aux ententes de services des enfants déjà admis », peut-on lire dans le message obtenu par La Presse. Il s'agit d'un changement de cap important par rapport à la directive initiale du 9 juillet, qui rappelait que, parmi les familles immigrantes, seuls les parents titulaires d'un permis de travail fermé sont admissibles à une place à contribution réduite. Le Ministère considérait alors que les titulaires de permis ouverts ne répondaient pas aux critères du règlement en vigueur depuis 2006. Dans les jours qui ont suivi ce rappel, plusieurs familles ont reçu des avis leur donnant deux semaines pour retirer leur enfant de la garderie subventionnée. Certains services de garde ont affirmé avoir toujours cru que les permis de travail ouverts étaient admissibles, et que des vérifications avaient même été faites auprès du ministère de la Famille dans ce sens au fil des ans. « Je ne dormais plus » La volte-face de Québec a été accueillie avec soulagement par plusieurs parents touchés. « C'est génial. Au moins, on a fini par faire bouger les choses », affirme Séverine Le Meilleur, dont le fils de 3 ans avait dû quitter sa garderie en milieu familial, à Chicoutimi. « Permis de travail ouvert ou permis fermé, on travaille. Donc on a besoin de nos places en garderie pour nos enfants. Sinon, pas de garderie, pas de travail. » Même soulagement du côté de Suzanne Minkam, éducatrice au CPE L'Attrait mignon, à Longueuil, où sa propre fille est également inscrite. « Je suis vraiment contente parce qu'au moins maintenant, je peux dormir, dit-elle. Je sais que je ne dois pas quitter mon boulot et que ma fille ne va pas perdre sa place. Je ne dormais plus, je stressais, mais là, je suis plus calme pour la suite. » Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon, à Longueuil, salue la décision du Ministère. PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon « C'est une excellente nouvelle que le Ministère prenne une pause pour regarder les impacts que cette situation avait sur les familles avec des permis de travail ouverts », commente-t-elle. Elle souhaite toutefois que cette pause débouche sur une décision durable. J'espère que la décision finale sera de garder ces enfants-là jusqu'à leur entrée à la maternelle. Une pause, ça ne règle rien, mais ça laisse le temps aux parents de régler leur situation. Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon Prudence, mais satisfaction À Québec, Daphné Desrochers-Longchamps, directrice du bureau coordonnateur des Hautes-Marées, accueille elle aussi ce sursis avec soulagement. « C'est quand même une bonne nouvelle pour plusieurs parents, lance-t-elle. Ça leur donne le temps de respirer. Maintenant, on verra pour le futur. » Depuis la diffusion de la directive, elle s'est penchée sur une centaine de dossiers pour évaluer l'admissibilité des enfants dans son secteur. « Je suis en train de terminer l'examen de mes derniers dossiers. Au moment où on se parle, il m'en reste à peu près 10 sur 100. » Parmi ceux-ci, 65 cas nécessitent des suivis plus poussés. « Est-ce que les parents sont devenus résidents permanents ? Est-ce qu'ils ont fait des demandes ? Est-ce qu'il y a eu un nouveau permis de travail fermé ? », énumère-t-elle, illustrant la complexité de la situation. Mais au-delà de cette vérification technique, la directrice soulève une question de fond : la légitimité de son rôle dans la résiliation des ententes. « Quel est mon pouvoir, comme bureau coordonnateur, de dire à des parents : c'est terminé, le contrat est résilié », demande-t-elle. Elle rappelle que les contrats sont signés entre les parents et les responsables des services de garde, et non avec le bureau coordonnateur. « Je n'ai pas le pouvoir de dire : tant pis, le contrat n'est plus bon. » Son mandat consiste à valider l'admissibilité au moment de l'inscription. Mais résilier une entente en cours ? Cela dépasse, selon elle, les limites de sa fonction. Le ministère de la Famille n'a pas précisé combien de familles sont concernées par ce flou administratif, mais parle d'une très faible proportion des quelque 250 000 places subventionnées au Québec.

Les expulsions d'enfants sont suspendues
Les expulsions d'enfants sont suspendues

La Presse

time20 hours ago

  • La Presse

Les expulsions d'enfants sont suspendues

Une directive ministérielle datant du 9 juillet indiquait que seuls les parents immigrants titulaires d'un permis de travail fermé (lié à un employeur précis) étaient admissibles à une place à contribution réduite. Revirement de situation pour les familles immigrantes visées par la directive du ministère de la Famille : Québec demande aux garderies subventionnées de ne pas mettre fin aux ententes de service déjà conclues avec les parents détenteurs de permis de travail ouverts, le temps d'analyser la situation. Dans une lettre envoyée vendredi 25 juillet aux gestionnaires des centres de la petite enfance (CPE) et des garderies subventionnées, le ministère reconnaît que « plusieurs informations circulent sur l'interprétation du Règlement sur la contribution réduite ». Il précise être en train de recueillir les faits et annonce que des précisions seront transmises dans les prochaines semaines. D'ici là, les expulsions doivent cesser. « Le Ministère demande aux prestataires de services de garde subventionnés de ne pas mettre fin aux ententes de services des enfants déjà admis », peut-on lire dans le message obtenu par La Presse. Il s'agit d'un changement de cap important par rapport à la directive initiale du 9 juillet, qui rappelait que seuls les parents titulaires d'un permis de travail fermé (lié à un employeur précis) sont admissibles à une place à contribution réduite. Le ministère considérait alors que les titulaires de permis ouverts ne répondaient pas aux critères du règlement en vigueur depuis 2006. Dans les jours qui ont suivi ce rappel, plusieurs familles ont reçu des avis leur donnant deux semaines pour retirer leur enfant de la garderie subventionnée. Certaines garderies ont affirmé avoir toujours cru que les permis de travail ouverts étaient admissibles, et que des vérifications avaient même été faites auprès du ministère de la Famille dans ce sens au fil des ans. Pour Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon, à Longueuil, la nouvelle directive est un soulagement. PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon « C'est une excellente nouvelle que le ministère prenne une pause pour regarder les impacts que cette situation avait sur les familles avec des permis de travail ouverts », dit-elle. Elle salue le fait que l'intérêt supérieur des enfants ait été pris en compte. J'espère que la décision finale sera de garder ces enfants-là jusqu'à leur entrée à la maternelle. Une pause, ça ne règle rien, mais ça laisse le temps aux parents de régler leur situation. Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon Le ministère de la Famille n'a pas précisé combien de familles sont concernées, mais parle d'une très faible proportion des quelque 250 000 places subventionnées au Québec. Il maintient pour l'instant que le règlement n'a jamais changé et que les services de garde ont toujours été responsables de valider l'admissibilité des parents.

Un groupe montréalais s'oppose à la réduction de l'aide étrangère
Un groupe montréalais s'oppose à la réduction de l'aide étrangère

La Presse

timea day ago

  • La Presse

Un groupe montréalais s'oppose à la réduction de l'aide étrangère

Le groupe de M. Dalessio s'est associé à la branche américaine de Transparency International pour diffuser un message de 10 secondes exhortant les Américains à « soutenir l'aide étrangère » sur un panneau d'affichage vidéo en plein cœur de Manhattan pendant 90 jours. (Ottawa) Une organisation montréalaise de promotion de la démocratie et des droits numériques utilise un panneau d'affichage sur l'emblématique Times Square de New York pour exhorter les Américains à résister aux coupes dans l'aide étrangère de leur pays. Dylan Robertson La Presse Canadienne « Un retrait des États-Unis signifierait que le poids pencherait en faveur de l'autoritarisme numérique, au détriment des valeurs fondamentales canadiennes », a déclaré Alex Dalessio, directeur général d'eQualitie. L'organisation œuvre à la promotion de la sécurité numérique pour la société civile et les médias du monde entier, permettant aux citoyens des États oppressifs de contourner la censure et la surveillance et de communiquer en toute sécurité. Le groupe de M. Dalessio s'est associé à la branche américaine de Transparency International pour diffuser un message de 10 secondes exhortant les Américains à « soutenir l'aide étrangère » sur un panneau d'affichage vidéo en plein cœur de Manhattan pendant 90 jours. « L'instabilité à l'étranger met en danger les emplois et la sécurité des Américains », indique le message affiché sur le panneau, ajoutant que l'aide étrangère contribue à bâtir « une Amérique plus forte ». Le message sera affiché plus de 11 000 fois. M. Dalessio a affirmé que la campagne ne ciblait pas l'administration du président américain Donald Trump et a souligné que les pays européens réduisaient également leur aide étrangère. Son organisation dit être politiquement neutre, mais souhaite que les Américains réfléchissent aux conséquences du retrait des États-Unis de l'aide étrangère après des décennies de financement d'actions de développement qui ont contribué à diffuser les valeurs démocratiques dans le monde. « Quel que soit l'auteur de ces changements dans l'aide étrangère, nous aurions transmis ce message, a fait valoir M. Dalessio. Le rôle de l'aide étrangère dans le développement d'outils soutenant des démocraties informées et éduquées dans le monde entier ne saurait être surestimé. » Le président Trump a chargé le milliardaire Elon Musk de démanteler l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) plus tôt cette année, réduisant ses effectifs et supprimant 83 % de ses programmes. Ces coupes budgétaires ont entraîné l'arrêt brutal d'essais médicaux, la famine dans des camps de réfugiés et des restrictions dans l'accès aux traitements contre le VIH et aux contraceptifs dans les pays les plus pauvres. M. Dalessio a précisé que l'impact de ces coupes budgétaires sur la lutte contre la répression politique à l'étranger n'était pas encore clair. Washington a ensuite rétabli le financement de certains des programmes qu'il avait supprimés, tandis que d'autres ont procédé à ce que M. Dalessio a qualifié d'« importants » licenciements. « Nous avions l'impression que beaucoup d'articles parlaient de ce sujet, mais que peu de mesures étaient prises », a-t-il déclaré. Surveillance numérique Transparency International lutte contre la corruption à l'étranger en évaluant la gouvernance dans différents pays, tandis qu'eQualitie s'efforce de donner les moyens d'agir à ceux qui tentent de bâtir des sociétés civiles fortes. Leur travail consiste à former les populations locales à l'utilisation des technologies pour demander des comptes à leurs gouvernements et lutter contre la répression. M. Dalessio a déclaré que les États répressifs utilisaient les technologies pour surveiller leurs citoyens et bloquer leur accès à l'information extérieure « comme une extension du pouvoir de l'État […] pour gérer la dissidence, influencer les résultats des élections ou influencer la population dans son ensemble ». « Cela se normalise certainement, a-t-il ajouté. Nous le constatons sur tous les continents. » M. Dalessio a dit espérer que les États-Unis annuleront les coupes budgétaires et que le Canada se joindra à ses pairs pour « se mobiliser et soutenir certains de ces programmes ». Il a soutenu que les dépenses d'aide étrangère pourraient même être comptabilisées dans l'objectif de dépenses militaires de l'OTAN pour les infrastructures liées à la défense, car l'instabilité mène à des conflits coûteux. L'OTAN elle-même a déclaré que des États hostiles minent activement les démocraties et les États voisins. « Ce qui se passe aux États-Unis aura des répercussions sur la démocratie dans le monde entier », a expliqué M. Dalessio.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store