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Effondrement mortel rue d'Aubagne à Marseille : trois des copropriétaires condamnés à de la prison ferme

Effondrement mortel rue d'Aubagne à Marseille : trois des copropriétaires condamnés à de la prison ferme

Le Figaro07-07-2025
Le tribunal judiciaire de Marseille a condamné trois des copropriétaires à de la prison ferme dans le cadre du procès sur les effondrements mortels de la rue d'Aubagne à Marseille.
Le tribunal judiciaire de Marseille a livré son verdict lors du procès des effondrements mortels de la rue d'Aubagne, qui ont eu lieu le 5 novembre 2018, à Marseille. Trois des copropriétaires poursuivis - dont un élu régional et avocat du syndic de copropriété de l'immeuble où habitaient les huit victimes de ce drame - ont été condamnés à de la prison ferme.
Xavier Cachard, élu au conseil régional Paca, a été condamné à quatre ans de prison, dont deux fermes, à effectuer sous bracelet électronique, comme Gilbert Ardilly, l'un des propriétaires de l'appartement du 1er étage où vivait une famille comorienne avec un enfant de huit ans. Sébastien Ardilly, son fils, a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, là aussi sous bracelet électronique, et sa femme Martine à trois ans de prison avec sursis intégral.
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L'ex-adjoint au maire également condamné
Également poursuivi, l'ex-adjoint au maire de Marseille chargé de l'habitat insalubre, Julien Ruas, a été condamné à deux ans de prison avec sursis. «Vous ne vous êtes aucunement mobilisé pour mettre en place une politique volontariste de lutte contre les immeubles en péril», a estimé le président Pascal Gand en détaillant le jugement du tribunal correctionnel de Marseille, qui a également condamné l'élu à une peine complémentaire d'interdiction d'exercer une fonction publique pendant cinq ans.
Au final, 16 personnes morales et physiques ont été jugées pour différents délits, notamment homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité, un délit punissable de cinq ans de prison maximum, et soumission de personnes vulnérables dont au moins un mineur à des conditions d'hébergement indigne, des faits qui peuvent valoir jusqu'à dix ans d'emprisonnement.
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Après sept ans de pouvoir, ils sont incapables de se réformer. L'impasse macroniste est totale Jean-Philippe Tanguy Publicité Le camp nationaliste n'avait de toute façon pas attendu la prise de parole du premier ministre pour mettre la pression et placer haut la barre des exigences. « Ce ne sera pas comme avec Michel Barnier, ni même le premier budget de Bayrou », expliquait, plus tôt dans la journée de mardi, un proche de la patronne des députés RN, avant d'enchérir : « Cette fois-ci, il va falloir que le premier ministre fasse réellement des économies là où nous le demandons. Cela veut dire, des économies sur l'immigration, sur la dépense de l'État, la contribution à l'Union européenne. Nos lignes rouges seront plus dures qu'avant. » En coulisses, un stratège lepéniste relève en fait un changement de paradigme depuis la fin du conclave sur la réforme des retraites : « Depuis que les socialistes se sont remis à vouloir censurer le gouvernement, cela nous replace au centre du jeu. François Bayrou n'aura pas d'autre choix que de nous écouter, ou il tombera. » Et le même d'ajouter : « Et s'il reprend nos propositions, il aura des problèmes avec sa coalition. » « Il y a dix fois plus d'impôts et de spoliations diverses sur les Français que d'économies structurelles, c'est inadmissible. Après sept ans de pouvoir, ils sont incapables de se réformer. L'impasse macroniste est totale », point Jean-Philippe Tanguy, le « M. Finances » du RN, auprès du Figaro. Quand le maire de Perpignan, Louis Aliot, n'a pas pu s'empêcher de citer Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ! » « Discours sans concession » Une fois n'est pas coutume, le Rassemblement national et la gauche ont presque parlé d'une même voix. 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