
Kevin Fiala recrute Petr Cech pour son match caritatif à Zurich
Kevin Fiala (à droite) est parvenu facilement à convaincre bon nombre de ses coéquipiers en équipe de Suisse.
IMAGO/CTK Photo
En bref:
Kevin Fiala va défier le ZSC Lions et certains de ses anciens coéquipiers le 8 août à la Swiss Life Arena de Zurich (18 h 30). Le joueur de Los Angeles a réuni plusieurs stars NHL pour un match caritatif contre le double champion de Suisse. «Zurich sera en meilleure forme que nous, s'est projeté le Saint-Gallois. Mais ce sera un match sympa pour les deux équipes. Même si c'est pour une bonne cause, on voudra les battre.»
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Dans les rangs des «Kevin's friends», on retrouvera bien sûr les Suisses évoluant en Amérique du Nord (Hischier, Siegenthaler, Meier, Niederreiter, Suter ou Moser) mais aussi d'autres références en NHL et la légende et néoretraité Andres Ambühl, qui a récemment raccroché les patins. Kevin Fiala est impatient
En parlant de légende, Kevin Fiala a aussi fait appel à Petr Cech. Le Tchèque, gardien historique de Chelsea en football, s'est mis au hockey sur glace par la suite. Le portier de 43 ans a joué jusqu'en 2024 dans le championnat anglais.
Les fonds récoltés seront reversés à l'Hôpital pédiatrique de Saint-Gall, à l'académie des ZSC Lions, ainsi qu'à la relève du EHC Uzwil. Le club où tout a commencé pour Kevin Fiala.
«Pour moi, c'est important de redonner quelque chose à sa communauté, explique l'attaquant de l'équipe de Suisse. Cela faisait un moment que je réfléchissais à un match caritatif, afin d'aller encore plus loin et de récolter plus d'argent pour vraiment changer les choses. Je suis impatient que cet événement ait lieu.» La Lake Parade de Zurich a fini de convaincre les stars NHL
Kevin Fiala a essuyé très peu de refus quand il a fait chauffer son téléphone pour recruter ses coéquipiers d'un soir. Il faut dire que le joueur des Los Angeles Kings avait un autre excellent argument, en plus de la portée caritative de la soirée. «Le samedi, avec la Lake Parade, on va aussi organiser une journée plus détendue pour profiter ensemble de Zurich. Ce festival est immense et il faut y être pour comprendre ce que c'est.»
À lire encore sur Zurich et les activités estivales Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty
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24 Heures
an hour ago
- 24 Heures
Granit Xhaka plonge dans l'océan financier de la Premier League
L'international suisse quitte le Bayer Leverkusen pour rejoindre Sunderland. Son nouveau club investit 140 millions d'euros en transferts cet été, soit l'équivalent des dépenses de toute la Super League depuis 2022. Publié aujourd'hui à 16h54 Granit Xhaka dans le nouveau maillot des Black Cats. AFC Sunderland En bref: Dans ce clip d'une trentaine de secondes, publié sur X par son nouveau club , Granit Xhaka, vêtu du maillot rayé rouge et blanc de Sunderland, doit compléter des phrases. «Sunderland est connu pour…» ou encore: «Quand je pense au Stadium of Light, je m'imagine…» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sur les réseaux sociaux, territoire parfois hostile, des voix critiques se font d'ores et déjà entendre. Xhaka ne saurait pas où il a atterri, disent-elles. Ou encore: il ne connaîtrait aucun coéquipier. À la question de savoir avec qui il aimerait jouer, Xhaka a simplement répondu: «Avec n'importe qui.» Mais cela n'ébranlera pas Granit Xhaka pour autant. Il a traversé et surmonté trop de tempêtes en tant que footballeur, que ce soit à Arsenal ou en équipe nationale. Au contraire, il fait partie de ces joueurs qui puisent dans ces épreuves une force supplémentaire. De la force, il en aura besoin au cours des trois prochaines années. C'est la durée de son contrat avec le club, qui retrouve la Premier League après huit ans d'absence. Tout juste promu, Sunderland ne peut avoir qu'un seul objectif dans l'immédiat: éviter une relégation directe en Championship. Des investissements colossaux Le défi est de taille, et Xhaka en mesure parfaitement l'ampleur. En Angleterre, il n'est pas un inconnu. Sept années passées à Arsenal, 297 matches disputés dont 225 en championnat: il connaît les attentes et les défis du football anglais, à peu près aussi élevés que les montants astronomiques des transferts et des salaires. Avec une indemnité de transfert de 20 millions d'euros, bonus inclus, il fait partie des engagements les moins coûteux du secteur. Cela s'explique par son âge – il approche des 33 ans – et donc par l'absence de valeur de revente. Sans compter qu'en Angleterre, les montants pratiqués sont bien différents. Un club comme l'AFC Sunderland a pu se permettre des dépenses d'environ 140 millions d'euros cet été. Il ne le fait pas seulement par nécessité pour rester compétitif, mais parce qu'il en a les moyens – grâce aux droits télévisés et à la fortune de son actionnaire majoritaire milliardaire, le Suisse Kyril Louis-Dreyfus . Ces dépenses de l'AFC équivalent à ce que tous les clubs de Super League ont investi ensemble dans les transferts depuis 2022. La moitié de cette somme provient à elle seule des caisses du FC Bâle. Cet été, la Super League va dépenser 16 millions d'euros. La Premier League, elle, a déjà franchi la barre des 2 milliards. Plusieurs centaines de millions viendront encore s'y ajouter, la fenêtre des transferts restant ouverte jusqu'au 1er septembre. Pour Alexander Isak, Newcastle demande 170 millions à Liverpool. CameraSport Actuellement, le champion Liverpool procède à un renouvellement massif de son effectif et a déjà investi 307 millions pour quatre joueurs, dont Florian Wirtz. Mais le club n'en a pas terminé: il courtise si intensément Alexander Isak que l'attaquant de Newcastle a invoqué une blessure pour éviter de participer à la tournée de son club en Asie. Liverpool a proposé 130 millions, mais Newcastle refuse et en réclame 170. Marché de la télévision En Premier League, les propriétaires aiment se comporter comme s'ils jouaient au Monopoly. Le Chelsea FC en est un bon exemple. Déjà à l'époque de Roman Abramovich et encore plus depuis 2022, lorsque le Russe a dû vendre le club à un consortium dirigé par le gestionnaire de fonds spéculatifs américain Todd Boehly. Depuis, ça défile. Cent joueurs sont arrivés, 100 sont partis. Dépenses: 1,6 milliard. Recettes: 740 millions. Depuis de nombreuses années, la Premier League a dépassé son statut de simple championnat anglais pour devenir une compétition mondiale, solidement implantée de l'Amérique à l'Asie. En Amérique, de nombreux milliardaires considèrent des clubs comme Liverpool, Chelsea, Arsenal ou Manchester United comme des investissements particulièrement intéressants. En Asie, c'est le marché télévisuel qui fait la différence, avec des audiences record qui surpassent toutes les autres compétitions. La fortune cumulée de 19 des 20 propriétaires atteint 135 milliards d'euros. En tête figure le cheikh Mansour d'Abu Dhabi, propriétaire de Manchester City. Le 20e actionnaire n'est autre que le Public Investment Fund d'Arabie Saoudite, entré au capital de Newcastle. Ce fonds souverain, contrôlé par le prince héritier Mohammed bin Salman, revendique la gestion d'actifs s'élevant à 925 milliards de dollars, soit 750 milliards de francs. Mais revenons à la télévision. Quand Sky a débarqué en 1992, le football anglais était au plus mal, rongé par les hooligans et traumatisé par les drames du Heysel et de Hillsborough . Sky et le football se sont trouvés parce qu'ils se complétaient: Sky avait besoin de contenu pour ses programmes, le football d'une image renouvelée. Le premier contrat était modeste, avec 60 millions de livres par an. Depuis, la télévision verse des milliards. Sky domine toujours le marché national, mais la moitié des recettes proviennent de l'étranger. La saison dernière, la ligue a pu distribuer 2,833 milliards de livres à ses 20 clubs, soit 3,03 milliards de francs suisses. Même un club relégué touchait encore 120 millions de francs. Ce montant correspond à ce que perçoit l'ensemble de la Swiss Football League avec ses 22 clubs sur quatre ans. Le salaire de Xhaka ferait exploser les budgets suisses La saison dernière, la Premier League a généré un chiffre d'affaires de 7,1 milliards de francs, soit 20 fois plus que la Super League. Selon , site spécialisé dans les finances du football, la masse salariale des joueurs de Premier League atteint 2 milliards de francs. Erling Haaland mène la danse avec 600'000 francs par semaine. Deux semaines et demie de travail lui suffisent pour égaler le salaire annuel estimé de Xherdan Shaqiri, le footballeur le mieux payé de la Super League. Parmi les six Suisses qui évoluent en Premier League, Xhaka est, avec Manuel Akanji de Manchester City, celui qui touche le plus gros salaire. Même si ses 10 millions sont monnaie courante en Angleterre, en Suisse, ils feraient exploser le budget des clubs. Traduit de l'allemand par Olivia Beuchat Davantage sur Granit Xhaka Thomas Schifferle est journaliste sportif depuis 1979. Il travaille à la rédaction sportive de Tamedia depuis 1995. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
2 hours ago
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Amanda Schurtz: la Genevoise qui règne sur le jiu-jitsu brésilien
Arts martiaux – Amanda Schurtz, la Genevoise qui règne sur le jiu-jitsu brésilien Première Suissesse titrée dans ce sport, elle veut l'ouvrir aux femmes. À 35 ans, la championne polyglotte bouscule aussi les codes du milieu. Marc Bretton Rencontre avec Amanda Schurtz, championne de jiu-jitsu. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Amanda Schurtz est la première Suissesse à avoir remporté un grand tournoi de jiu-jitsu brésilien. L'athlète genevoise excelle dans les compétitions internationales avec plusieurs podiums prestigieux. La championne lance des cours réservés aux femmes dans son club des Pâquis. Formée entre Genève et l'étranger, elle souhaite développer des structures compétitives locales. L'échauffement est tout simple et les élèves l'observent attentivement: les deux mains sont placées sur les épaules de l'adversaire, tête contre tête. L'instructeur relève le bras gauche du partenaire au niveau du coude, plie le genou gauche, passe dans son dos sans se redresser. Puis, il poursuit son mouvement circulaire et accroche la jambe droite de son adversaire, qui tombe vers l'avant. Le travail au sol peut commencer. Très technique, très précis, il aboutit à une clé de genou que les élèves s'efforcent de reproduire avec plus ou moins de succès sur les tatamis du LMNT jiu-jitsu des Pâquis. Supers résultats Amanda Schurtz glisse avec fluidité d'un mouvement à un autre. Fin juin, cette femme de 35 ans s'est légèrement blessée aux ligaments au Brésil, à Rio de Janeiro, lors de la finale des moins de 66 kg, ce qui ne l'a pas empêchée de la remporter. C'est la première Suissesse, toutes catégories confondues (hommes et femmes), à avoir remporté un des quatre grands tournois de JJB (jiu-jitsu brésilien ou grappling), une discipline proche du judo, en pleine expansion, qui s'est popularisée ces dernières années en lien avec l'essor du Mixed Martial Arts. En janvier, aux Championnats d'Europe, en ceinture violette, elle a terminé 3e, elle a aussi fini 2e aux Panaméricains et aux Worlds (ndlr: elle a déjà remporté les championnats Panaméricains et d'Europe). Passion du combat D'où vient cette passion du combat? De loin! En mars 2007, La «Tribune de Genève» lui consacrait un portrait sous la plume de Jean-Antoine Calcio. C'est qu'à 15 ans, «la princesse qui se transforme en tigresse», comme l'avait surnommée le journaliste, montait sur un ring au Palladium. «À l'époque, se souvient-elle, je faisais de la boxe aux Pâquis. Mais plus tard, en quittant Genève pour poursuivre mes études d'arts visuels à Jérusalem, je n'ai pas retrouvé là-bas ce que m'apportait la boxe.» Et c'est ainsi qu'Amanda Schurtz est tombée dans la marmite du JJB, qu'elle veut ouvrir davantage aux femmes. Mais c'est un sport de brutes, non? La combattante s'explique: «Pour une femme, c'est un art martial qui pose évidemment toute une série de questions, comme la proximité physique des partenaires, les différences de poids, les positions scabreuses….» Mais la passionnée de JJB a transcendé ces difficultés «parce que j'aime la compétition. Mais pour en tenir compte, nous avons récemment lancé au club un cours réservé aux femmes. C'est une étape qui peut permettre de prendre confiance en soi, mais qu'il faut dépasser ensuite.» Son autre défi? Démontrer qu'un combattant peut continuer à avoir d'excellents résultats sportifs après 35 ans. «C'est mon cas, dit-elle. Mes résultats sont bien meilleurs qu'à mes 18 ans. Je suis moins volatile, plus expérimentée. Mais évidemment, il faut éviter les blessures, faire du renforcement musculaire, beaucoup travailler pour protéger ses articulations.» Seule ombre au tableau, la jeune femme ne vit pas du JJB: elle travaille une partie de la journée pour la marque de vêtements de sport lululemon. Vaincre le provincialisme genevois Amanda Schurtz est tombée dans la marmite du JJB, qu'elle veut ouvrir davantage aux femmes. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA Amanda Schurtz est née à Genève. À 13 ans, elle suit sa mère à Londres, puis revient vers 17 ans s'installer dans le quartier des Pâquis. Elle se lance dans des études d'arts visuels à la Head et part dans ce cadre à Jérusalem où elle reste quatre ans. Puis retour à Londres, toujours en poursuivant ses entraînements de JJB: c'est sur les tatamis (where else?) qu'elle rencontre son mari, d'origine irlandaise, qui est aussi devenu conseiller et stratège. Après quelques années à Dublin où Amanda s'entraîne au sein de l'East Coast Jiu Jitsu Academy, le couple pose ses bagages à Genève. Pour combien de temps? «On verra. Mon objectif est de participer ici au développement de structures vraiment axées sur la compétition.» Elle fourmille de projets. C'est qu'il y a apparemment à faire à Genève où la situation des arts martiaux semble nettement plus compliquée que dans l'espace anglophone. «À la différence de ce qui se passe aux États-Unis ou en Angleterre, on ne pousse pas ici les jeunes à faire du sport au-delà de 18 ans. Du coup, c'est compliqué de devenir un professionnel. Autre différence, le caractère encore un peu paroissial des clubs locaux: on s'observe, on ne se mélange pas. Ailleurs, c'est beaucoup plus ouvert.» Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Marc Bretton est journaliste à la Tribune de Genève. Il a travaillé au sein de la rubrique nationale et suit les questions politiques et économiques pour la rubrique genevoise depuis 2004. Plus d'infos @BrettonMarc Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
7 hours ago
- 24 Heures
Les sprinters Lyles, Bednarek et Thomas seront présents à Athletissima
La présence des sprinters américains au meeting lausannois, prévu le 20 août, a été confirmée par Athletissima. Publié aujourd'hui à 10h45 Le sprinter Noah Lyles sera présent à Lausanne le 20 août. Getty Images via AFP/Emilee Chinn Athletissima a annoncé mardi la présence des sprinters américains Noah Lyles, Kenny Bednarek et Gabby Thomas lors de son meeting du 20 août. Tous trois ont brillé lors des sélections américaines. Le 100 m messieurs sera royal avec le champion olympique Noah Lyles, le double argenté olympique du 200 m Kenny Bednarek ainsi que les Jamaïcains Kishane Thompson et Oblique Seville. Thompson a signé la meilleure performance de l'année en 9''75 à fin juin. Le champion olympique 2021, l'Italien Marcell Jacobs, ainsi que le champion d'Europe du 200 m suisse Timothé Mumenthaler seront également de la partie Le 200 m femmes réunira notamment la championne olympique Gabby Thomas, la Britannique Dina Asher-Smith, la championne olympique du 100 m Julien Alfred (Ste-Lucie) et la Jamaïcaine Shericka Jackson. Celle-ci détient le deuxième chrono de l'histoire sur cette distance. Athletissima fêtera sa 50e édition Sur 110 m haies, l'Américain Cordell Tinch, meilleure performance 2025 en 12''87, partira favori. Le meeting lausannois annonce également la venue de son compatriote Trey Cunningham, de l'Espagnol Henrique Llopis et de Just Kwaou-Mathey, qui a couru le 2e temps de l'année aux Championnats de France (12''99). Le recordman de Suisse de la discipline Jason Joseph sera présent. Le concours de la hauteur féminine compte aussi des invitées de marque : la recordwoman du monde et championne olympique Yaroslava Mahuchikh (UKR), ses grandes rivales australiennes Nicola Olyslagers et Eleanor Patterson et la Serbe Angelina Topic, entre autres. Disputé trois semaines avant les Mondiaux de Tokyo, Athletissima fêtera le 20 août sa 50e édition. Athletissima au fil du temps ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.