
DIRECT – Ukraine: Donald Trump et Vladimir Poutine se rencontrent ce vendredi soir en Alaska
Nos derniers articles sur la guerre en Ukraine:
16h10
Donald Trump a parlé ce vendredi par téléphone au dirigeant bélarusse, Alexandre Loukachenko, fidèle allié de Vladimir Poutine, selon Belta, l'agence de presse officielle du Bélarus, avant un sommet très attendu entre les présidents américain et russe en Alaska.
15h23
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré vendredi «compter» sur Donald Trump pour mettre en terme à la guerre en Ukraine, à quelques heures d'un sommet capital en Alaska où le président américain doit rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine.
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«Il est temps de mettre fin à la guerre, et la Russie doit prendre les mesures nécessaires. Nous comptons sur les États-Unis», a-t-il ajouté dans une publication sur le réseau social X.
14h28
Le président américain Donald Trump a décollé vendredi pour l'Alaska, où il doit rencontrer Vladimir Poutine pour un sommet historique qui pourrait sceller le sort de l'Ukraine en guerre.
«GROS ENJEUX!», a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, peu avant de monter à bord d'Air Force One pour un vol de sept heures environ à destination d'Anchorage.
Donald Trump montant à bord de Air Force One à la base Andrews le 15 août 2025, en route vers Anchorage, où il va rencontrer Vladimir Poutine.
ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP
À quelques kilomètres du front, la rencontre en Alaska ne suscite que peu d'espoir.
Pour lire notre reportage en Ukraine, cliquez ici.
Sur la plage de Sloviansk, dans le Donbass, à quelques dizaines de kilomètres de la ligne de front.
Louis Lemaire-Sicre/Hans Lucas
De quoi parleront Donald Trump et Vladimir Poutine? Pourquoi avoir choisi l'Alaska? Que peut-on attendre de ce tête-à-tête?
On fait le point sur le sommet russo-américain dans cet article.
Donald Trump et Vladimir Poutine se retrouvent ce vendredi 15 août à Anchorage, pour un tête-à-tête déjà historique.
AP/Dmitri Lovetsky
14h17
La rencontre aura lieu à Anchorage, principale ville de l'Alaska, sur la base militaire américaine d'Elmendorf-Richardson, un site dont l'importance stratégique avait culminé pendant la Seconde Guerre mondiale puis la Guerre froide.
Le site compte plus de 6000 militaires, 800 bâtiments et deux pistes d'atterissage, selon le site internet des forces aériennes du Pacifique.
L'Alaska est un petit bout des États-Unis aux portes de la Russie, de laquelle il est séparé par le détroit de Béring. Rappelons que ce territoire américain est une ancienne possession de l'empire des tsars, auquel il a été acheté en 1867.
14h10
Les présidents américain et russe se rencontrent ce soir à 21h30 (heure suisse) sur la base militaire américaine d'Elmendorf-Richardsonen, à Anchorage, pour un sommet où il sera largement question de la guerre en Ukraine. Il s'agit du premier déplacement de Vladimir Poutine aux États-Unis depuis 2015.
Ce tête-à-tête pourrait esquisser la fin de la guerre qui ravage l'Ukraine depuis plus de trois ans. Donald Trump a promis d'obtenir un «cessez-le-feu» entre les deux pays. Les deux chefs d'État discuteront plus globalement de la sécurité internationale, a fait savoir le Kremlin jeudi.
AFP
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24 Heures
4 hours ago
- 24 Heures
Guerre en Ukraine: Derrière le sommet Trump-Poutine, deux armées à bout de souffle
Les Ukrainiens sont au bord de l'épuisement, mais les Russes ne pourront pas les dominer éternellement, note le chercheur Adrien Fontanellaz. Interview. Publié aujourd'hui à 17h43 Les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés vendredi à Anchorage en Alaska pour des pourparlers de paix sur l'Ukraine. ANDREW HARNIK/GETTY IMAGES/AFP En bref: Quel genre de paix le président ukrainien Volodymyr Zelensky se verra-t-il proposer ce lundi à Washington? Donald Trump est resté très évasif après sa rencontre avec Vladimir Poutine vendredi en Alaska. Aucun accord n'a été conclu. Il resterait quelques points à négocier et un important point de contentieux à résoudre. Lequel? On sait que le maître du Kremlin veut voir l'Ukraine céder 20% de son territoire et renoncer à une adhésion à l'OTAN et à l'Union européenne. On sait aussi que l'Ukraine refuse de signer avec la Russie en l'absence de solides garanties de sécurité de la part des États-Unis et des alliés occidentaux. Surtout, derrière toute cette agitation diplomatique, les deux armées ennemies en sont-elles arrivées à un point tel que la négociation devient plus avantageuse que le combat? Entretien avec Adrien Fontanellaz, spécialiste des conflits contemporains au Centre d'histoire et de prospective militaires de Pully. Il vient de publier chez Infolio «L'armée ukrainienne. Une histoire militaire et immédiate 1991-2025». Que vous inspire le sommet Trump-Poutine en Alaska? À ce stade, pas grand-chose. Aucun accord ni cessez-le-feu n'a été annoncé. Donald Trump a juste dit qu'il restait peu de points à négocier et qu'il n'y avait selon lui qu'un seul point de désaccord important. Ensuite, sur Fox News, il a précisé que la fin de la guerre dépend maintenant du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il n'y a rien là de très neuf, à part le fait qu'il a offert une formidable victoire symbolique à Vladimir Poutine. Le président russe, recherché par la Cour pénale internationale, a été reçu en tête à tête par le président de la première puissance mondiale. Et cela, sans faire de concessions. Donald Trump n'a donc rien gagné en organisant ce sommet? Avant l'ère Trump, les présidents se rencontraient plutôt pour entériner un accord négocié au préalable par leurs diplomates. Mais ce n'est plus la règle à la Maison-Blanche. Durant son précédent mandat, le président Trump avait déjà rencontré Kim Jong-un lors d'un sommet qui n'avait débouché sur rien. Adrien Fontanellaz, spécialiste des conflits contemporains au Centre d'histoire et de prospective militaires de Pully. Il vient de publier chez Infolio «L'armée ukrainienne. Une histoire militaire et immédiate 1991-2025». DR On sait que Poutine voudrait voir Kiev céder des territoires et renoncer à l'aide occidentale. Quelle est la situation sur le front? L'évolution de la guerre a bien sûr un impact direct sur le jeu diplomatique. Si l'une des parties est en déroute, cela réduit d'autant ses marges de négociation. Actuellement, la situation est complexe. Pour simplifier, je dirais que les deux adversaires sont très usés, mais que les Ukrainiens sont plus vulnérables que les Russes. L'armée ukrainienne est à bout? Les Ukrainiens ont deux problèmes. Le premier, c'est qu'ils sont très dépendants de l'aide militaire occidentale. Or, Donald Trump ne cesse de couper puis rouvrir le robinet. Les Européens ont quant à eux mis longtemps à monter en puissance. Le deuxième problème correspond aux dysfonctionnements, comme le népotisme, qui touchent les strates les plus élevées de la chaîne de commandement ukrainienne. Heureusement, c'est en partie compensé au niveau opérationnel par l'action très professionnelle d'officiers expérimentés et par la débrouillardise générale des Ukrainiens, qui ont l'habitude de pallier les faiblesses étatiques. Mais c'est épuisant et cela signifie concrètement des pertes humaines qui auraient pu être évitées. Par exemple, quand une unité est progressivement encerclée par les forces russes, l'autorisation de retraiter vient souvent très tard, car personne en haut lieu ne veut endosser cette responsabilité. Je pense aussi aux défaillances du système de recrutement. Les Ukrainiens ont-ils du mal à recruter? Oui, l'armée a beaucoup de peine à compenser les pertes qu'elle subit, avec comme conséquence un affaiblissement croissant des unités de combat, et au final, les fantassins envoyés au front savent que leurs chances de survie sont ténues. Par ailleurs, certains camps d'entraînement sont excellents, d'autres sont très mauvais et les recrues envoyées sur le front ont tout à apprendre. Le résultat, c'est que les unités les plus professionnelles et les mieux connectées à la société attirent sans difficulté des volontaires, tandis que les unités moins solides restent vulnérables. Celles-là deviennent la cible privilégiée des Russes, ce qui les affaiblit d'autant plus. Tout ceci est de notoriété publique en Ukraine car publié dans les médias ukrainiens ou encore dénoncé par des officiers ukrainiens sur les réseaux sociaux. Donald Trump et Vladimir Poutine sont restés impassibles vendredi face au feu de questions des journalistes lors de la conférence de presse suivant leur sommet en Alaska. SERGEY BOBYLEV/POOL/AFP Les Russes sont donc en meilleure posture? Moscou n'a pas de problème de recrutement. Même si l'armée russe perd au moins deux fois plus de soldats que les forces ukrainiennes, le réservoir de population est beaucoup plus important et, même s'il a fallu augmenter les primes, il y a suffisamment de volontaires pour remplacer les pertes et continuer à attaquer. Les sanctions internationales n'ont pas non plus causé à ce jour un effondrement de l'économie russe. En revanche, le Kremlin ne peut pas compenser toutes les pertes matérielles de son armée. Son industrie ne produit par exemple qu'une trentaine d'avions de combat par année. L'armée russe a dû ainsi ponctionner les vieux stocks soviétiques, mais ceux-ci s'épuisent et l'aide nord-coréenne semble avoir atteint un plafond. On constate ainsi que moins de blindés sont utilisés, comme s'il fallait les «économiser» tandis que la supériorité russe en artillerie s'est beaucoup réduite. Dans ces conditions, Poutine va-t-il pouvoir continuer cette guerre? Vladimir Poutine sait qu'il ne peut pas poursuivre cette guerre éternellement. Pour l'instant, il dispose d'une «fenêtre de supériorité» qu'il peut exploiter en poussant à bout les Ukrainiens en espérant un effondrement de l'adversaire, mais celle-ci va inévitablement se refermer à un moment. C'est pourquoi le maître du Kremlin n'est peut-être pas indifférent au jeu diplomatique. L'Ukraine peut-elle tenir encore longtemps? L'armée n'est pas défaite même si le risque d'un effondrement simultané de plusieurs unités très affaiblies est bien présent. Les dysfonctionnements déjà évoqués coûtent cher, mais peuvent aussi rapidement être traités s'il y a une forte volonté politique, ce qui pourrait se traduire par une amélioration de la situation sur le front, alors que l'aide européenne et la production d'armes ukrainiennes continuent à s'accroître. Si les États-Unis forcent le président Zelensky à signer un accord sans vraies garanties de sécurité, ceci serait vécu comme une trahison de la part de l'Occident. Et la guerre reprendrait vraisemblablement à l'issue d'une paix boiteuse. Il est aisé d'oublier que l'Ukraine est sous attaque depuis 2014 et que les accords de Minsk n'ont pas empêché la Russie de l'envahir en février 2022. Beaucoup d'Ukrainiens sont prêts à tout pour que leurs enfants n'aient pas à revivre ça. Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
11 hours ago
- 24 Heures
Poutine-Trump, 1-0
Le président américain sort fatigué et affaibli par la rencontre en Alaska. Vladimir Poutine a, lui, goûté son retour en grâce sur la scène diplomatique. Publié aujourd'hui à 10h23 Pas d'annonce de cessez-le-feu ni de plan de paix. La rencontre en Alaska, loin des grandes phrases tonitruantes et des fantasmes de refaire le monde, a ramené la réalité sur la solution ukrainienne, qui ne se résoudra évidemment pas en une rencontre. Ce sommet de connivence aura avant tout révélé les vrais rapports de force entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Le premier a déroulé le tapis rouge pour le second, traqué par la justice internationale. Les annonces de sanctions sont remises à des jours meilleurs. La mine détendue, Poutine a profité de cette tribune pour rappeler ses demandes sur l'architecture de la sécurité européenne et le non-élargissement de l'OTAN qui n'ont pas bougé d'un iota. Trump ne sort pas grandi de ce tête-à-tête. Impatient de faire la paix, il veut refaire des affaires avec la Russie et se débarrasser du fardeau de la guerre qui n'a que trop duré. Le président américain est affaibli par cette précipitation face à un adversaire qui, lui, n'est pas pressé d'y mettre fin. S'il y a peut-être eu des progrès comme l'affirme Trump, il n'y a pas eu de «deal» et Poutine tient, pour l'instant encore, l'agenda du conflit dans ses mains. Pire, les deux hommes s'entendent pour faire reposer la pression sur Volodymyr Zelensky, le fauteur de guerre responsable du blocage. Jack Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, a souligné la lassitude qu'affichait le président américain à la conférence de presse. Le maître du Kremlin aura amené Trump là où il le voulait: fatigué et prêt à s'incliner. Guerre en Ukraine Virginie Lenk est journaliste à la rubrique internationale depuis 2019, spécialiste de l'environnement. Elle a travaillé auparavant à la RTS. Elle est depuis 2025 rédactrice en chef adjointe de 24Heures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
11 hours ago
- 24 Heures
DIRECT – Ukraine: Zelensky rencontrera Trump lundi à Washington
Hier, 21h09 Le président russe Vladimir Poutine a atterri vendredi sur la base militaire américaine Elmendorf-Richardson, en Alaska, pour un sommet avec Donald Trump centré sur le conflit en Ukraine. Ce sommet est la première rencontre en personne entre Donald Trump et Vladimir Poutine depuis 2019. Le président russe Vladimir Poutine sera accompagné de son chef de la diplomatie et de son conseiller diplomatique pour sa rencontre en Alaska vendredi avec Donald Trump, a déclaré le Kremlin à la chaîne CNN, cet entretien ayant été annoncé initialement comme un tête-à-tête. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a indiqué à la chaîne de télévision américaine que le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, et le conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, seraient présents. Donald Trump et Vladimir Poutine se sont serré la main vendredi à leur descente d'avion sur la base militaire Elmendorf-Richardson, en Alaska, avant leur sommet centré sur le conflit en Ukraine. AFP/ANDREW CABALLERO-REYNOLDS Sur le tarmac, le président russe a marché vers son homologue américain sur un tapis rouge et les deux dirigeants se sont serré la main, Vladimir Poutine glissant quelques mots à Donald Trump. Peu après, ils ont échangé une deuxième poignée de main devant un podium «Alaska 2025» avant de monter tous les deux dans la même voiture.