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«Ils veulent nous effacer» : en Cisjordanie, la violence impunie des colons israéliens contre les Palestiniens

«Ils veulent nous effacer» : en Cisjordanie, la violence impunie des colons israéliens contre les Palestiniens

Le Figaro2 days ago
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REPORTAGE - Un homme soupçonné d'avoir récemment tué un Palestinien a été relâché par la police quelques heures seulement après son arrestation.
La colonie de Carmel surplombe le village d'Umm al-Khair, dans la région de Masafer Yatta, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Depuis leurs terrasses au sommet de la colline, les habitants ont une vue imprenable sur le village bédouin circonscrit par des clôtures métalliques.
Le 28 juillet dernier, un colon israélien, Yinon Levi, avance sur les terres des Palestiniens. Il entreprend des travaux de destruction à l'aide d'un bulldozer. Un groupe de Palestiniens, habitants du village, s'approche, avec la volonté de faire cesser ces travaux illégaux. Le colon Yinon Levi les menace avec une arme à feu, puis il tire à deux reprises en direction du groupe. Un homme s'effondre et perd une importante quantité de sang : Awdah Hathaleen, habitant du village et militant anti-occupation, vient d'être gravement blessé par balles. Le jeune homme de 31 ans succombe à ses blessures quelques heures plus tard.
À lire aussi «Les actes de violences pourraient provoquer un désastre» : l'armée israélienne attaquée par des colons en Cisjordanie
Village endeuillé
Cette scène a été filmée et postée sur les réseaux sociaux. Tous les témoins affirment que…
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Arrestations de 200 manifestants soutenant un groupe propalestinien jugé « terroriste » à Londres
Arrestations de 200 manifestants soutenant un groupe propalestinien jugé « terroriste » à Londres

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Arrestations de 200 manifestants soutenant un groupe propalestinien jugé « terroriste » à Londres

La répression policière s'intensifie contre Palestine Action. Un total de 200 partisans de l'organisation ont été arrêtés samedi lors d'une manifestation de soutien à Londres à ce réseau propalestinien, interdit depuis début juillet et classé comme « organisation terroriste », a indiqué sur X la police londonienne. Cette interdiction a été jugée « disproportionnée » par l'ONU. « Nous avons désormais arrêté 200 personnes sur Parliament Square », devant le Parlement britannique, a-t-elle écrit, expliquant avoir arrêté ou être « en train de le faire » toutes les personnes ayant brandi la pancarte « Je m'oppose au génocide, je soutiens Palestine Action ». Arrest update: We have now made 200 arrests in Parliament Square this afternoon. We're aware of comments made by protest organisers which include misinformation. We've responded to those below: — Metropolitan Police (@metpoliceuk) August 9, 2025 Sur place, des manifestants ont brandi d'autres pancartes comme « Agir contre le génocide n'est pas un crime » ou « Free Palestine ». « C'est un impératif moral d'être ici », a déclaré Mathilda, qui ne souhaite pas donner son patronyme. I've just finished marching on the Palestine demonstration & have come to Parliament Square where people are being arrested for peacefully protesting against the proscription of Palestine Action. It's a disgrace that people are being arrested for upholding our democratic rights. — John McDonnell (@johnmcdonnellMP) August 9, 2025 La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée après l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 qui a entraîné la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Les représailles israéliennes ont depuis fait au moins 61 330 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « S'ils veulent m'arrêter, je ne m'enfuirai pas et je ne me cacherai pas », a ajouté cette septuagénaire venue spécialement de Bristol, à l'ouest de Londres, et qui était assise aux côtés d'autres manifestants avec la pancarte soutenant le groupe interdit. « Rien à me reprocher » « Qu'ils nous arrêtent tous », a renchéri Richard Bull, un Londonien de 42 ans dans un fauteuil roulant. « Ce gouvernement est allé trop loin. Je n'ai rien à me reprocher. » De nombreux drapeaux palestiniens étaient visibles dans la foule, à quelques pas de laquelle étaient alignées des voitures de police. La police avait mis en garde les participants contre les « potentielles conséquences pénales » de leurs actes. Les personnes arrêtées n'ont pas opposé de résistance, beaucoup formant un « V » de la victoire avec leurs doigts, sous les applaudissements d'autres manifestants. Arrested for holding a placard that read "I oppose genocide. I support Palestine Action" — Saul Staniforth (@SaulStaniforth) August 9, 2025 Palestine Action a été ajoutée début juillet à la liste des organisations considérées comme « terroristes » au Royaume-Uni, après des actes de vandalisme perpétrés par ses militants, notamment sur une base de l'armée de l'air. Prochaine vague d'actions en septembre Le groupe Defend Our Juries organise depuis des manifestations pour protester contre cette interdiction. « Nous continuerons tant que le gouvernement tentera de faire taire ceux qui dénoncent sa complicité dans des crimes de guerre », a réagi Defend Our Juries dans un communiqué. « Nous sommes déjà de plus en plus nombreux à nous préparer pour la prochaine vague d'actions en septembre. » Le gouvernement britannique affirme que les sympathisants « ne connaissent pas la vraie nature » de Palestine Action. « Ce n'est pas une organisation non violente », a assuré la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper, disant disposer d'« informations inquiétantes » sur ses projets. Plus de 200 partisans avaient déjà été interpellés avant la manifestation de samedi, selon Tim Crosland, un représentant de Defend Our Juries. Trois personnes ont été inculpées en vertu de la loi antiterroriste jeudi pour avoir exprimé leur soutien au mouvement, une infraction passible de jusqu'à 6 mois de prison. L'appartenance à un groupe interdit ou l'incitation à le soutenir peut valoir jusqu'à 14 ans de prison.

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Une « dangereuse escalade ». Une vingtaine de pays arabes et musulmans ont condamné samedi le plan israélien de prise de contrôle de la ville de Gaza. Dans une déclaration commune, ces pays, dont l'Égypte, l'Arabie saoudite et la Turquie, accusent ce plan, approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi par le gouvernement israélien, de constituer « une violation flagrante du droit international et une tentative de consolider l'occupation illégale et imposer un fait accompli ». Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se rassembler ce dimanche à 10h (16h en France) pour une réunion d'urgence sur Gaza, après l'annonce du plan israélien pour le contrôle de la ville. Peu auparavant, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde Israël, par la voix d'une porte-parole, contre « une escalade dangereuse » qui « risque d'aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens ». Une vague d'indignation dans le monde D'après le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza », une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, « tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat ». « Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas », qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé le Premier ministre sur X. La décision de Benyamin Netanyahou prise, selon ses mots, pour « vaincre » le Hamas a provoqué une vague d'indignation à travers le monde, de la Chine à la France, en passant par l'Allemagne, pourtant l'un des plus fidèles alliées d'Israël.

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