
Gaza : pour Benyamin Netanyahou, «les couloirs sécurisés» ont toujours existé
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a demandé dimanche à l'ONU de cesser de blâmer son gouvernement pour la situation humanitaire à Gaza après que l'armée a annoncé qu'elle allait faciliter le passage de l'aide humanitaire vers le territoire palestinien.
«Il existe des couloirs sécurisés. Ils ont toujours existé, mais aujourd'hui, c'est officiel. Il n'y aura plus d'excuses», a déclaré Benyamin Netanyahou lors d'une visite sur une base aérienne. Les Nations unies ont salué les annonces de l'armée tout en restant réservées quant à leur impact et modalités d'application dans un territoire ravagé par plus de 21 mois de guerre.
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Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Reconnaissance de l'État de Palestine : sans LFI, la gauche appelle Emmanuel Macron à aller « au bout de la démarche »
Un appel commun pour des gestes forts. Les chefs des partis socialiste, écologiste et communiste ont demandé à Emmanuel Macron, dans un courrier rendu public lundi, « d'aller jusqu'au bout de la démarche » de reconnaissance de la Palestine , en lui accordant une « capacité juridique » et une aide humanitaire « massive », tout en sanctionnant Israël. La décision de reconnaître l'État de Palestine doit « n'être qu'une première étape », écrivent Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (les Écologistes) et Fabien Roussel (PCF), à l'origine de cette initiative, dans ce courrier daté de dimanche. Les trois responsables demandent au président français « d'agir dès à présent pour que l'État de Palestine (…) dispose de tous les droits reconnus aux États membres de l'ONU », notamment une capacité et une « protection juridique » internationales. Ils prient aussi Emmanuel Macron de répondre à « deux urgences », via une « aide humanitaire massive » à « la population gazaouie martyrisée » et affamée, et en portant, auprès des partenaires de la France, « l'exigence de sanctions contre le gouvernement israélien, en particulier la suspension de l'accord d'association » entre Israël et l'Union Européenne, « tant que le droit international n'est pas respecté ». « Agissez avant qu'il ne soit trop tard », exhortent ces partis de gauche. Dans une démarche similaire, cinq syndicats (CFDT, CGT, Unsa, Solidaires, FSU) ont « salué », dans une lettre ouverte adressée lundi, la décision du président français de reconnaître l'État de Palestine, et l'ont appelé à aller au-delà des « discours incantatoires ». Annoncée pour septembre, cette reconnaissance devrait intervenir « sans délai, alors que la Palestine disparaît sous nos yeux », écrivent en préambule les leaders syndicaux, parmi lesquels Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT). « L'inaction politique n'a que trop duré. Il faut imposer un cessez-le-feu immédiat, le retour à une aide humanitaire exercée par des professionnels. Seules des sanctions pourront mettre fin à la fuite en avant meurtrière du gouvernement de Benyamin Netanyahou », estiment les signataires de la lettre. Après l'annonce jeudi du président français qu'il reconnaîtra l'État palestinien formellement en septembre, une conférence internationale se déroule lundi et mardi à l'ONU . Coprésidée par Paris et Ryad, elle vise notamment à convaincre les grandes puissances de rejoindre la position de la France.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Des militants propalestiniens du bateau Handala entament une grève de la faim
Le bateau exploité par le mouvement propalestinien «Flottille pour la liberté» est arrivé en Israël dimanche après avoir été intercepté par l'armée alors qu'il se dirigeait vers Gaza avec de l'aide humanitaire à bord. Quatorze militants propalestiniens du bateau Handala intercepté par les autorités israéliennes ont entamé lundi une grève de la faim en détention, selon une ONG israélienne. Certains parmi les 21 passagers du bateau ont accepté d'être expulsés d'Israël, parmi lesquels l'élue de La France Insoumise Gabrielle Cathala, selon Adalah qui fournit une aide juridique aux militants. «Les audiences se sont terminées à la prison de Givon concernant le maintien en détention des 14 volontaires qui se trouvaient à bord du navire Handala (...) et qui ont refusé une procédure d'expulsion accélérée», a indiqué l'ONG. «Les volontaires ont entamé une grève de la faim», a-t-elle ajouté. Publicité Deux autres passagers du bateau, Bob Subery et Huwaida Arraf, qui possèdent la double nationalité (israélienne et américaine), ont été libérés, selon l'ONG. Le Handala est arrivé en Israël dimanche après avoir été intercepté par l'armée israélienne alors qu'il se dirigeait vers Gaza avec de l'aide humanitaire. Deux journalistes de la chaîne Al-Jazeera À bord se trouvaient des militants de dix pays, dont deux députées LFI et deux journalistes de la chaîne Al-Jazeera. L'un des militants, l'Américain Christian Smalls, a fait état de «violences physiques» durant son interpellation, tandis que d'autres ont décrit de «mauvaises conditions» de détention, selon Adalah. «Les militants ont déclaré au tribunal qu'ils poursuivaient une grève de la faim ouverte pour protester contre leur détention illégale», d'après la même source. «Adalah a souligné devant le tribunal que la détention prolongée de civils, emmenés de force en Israël depuis les eaux internationales alors qu'ils tentaient de briser le blocus de Gaza et de livrer de l'aide humanitaire, constitue une violation flagrante du droit international», a indiqué l'ONG dans un communiqué. Le Madleen, un autre bateau envoyé par la même organisation, avait été intercepté par l'armée israélienne dans les eaux internationales en juin. Les militants, dont la Suédoise Greta Thunberg et la députée LFI Rima Hassan, avaient finalement été expulsés par Israël.


Le HuffPost France
4 hours ago
- Le HuffPost France
Bruxelles propose une première sanction contre Israël en raison de la situation à Gaza
GAZA - Nouvelle tentative de pression. La Commission européenne a proposé ce lundi 28 juillet de suspendre des financements pour les start-up israéliennes en raison de la situation humanitaire désastreuse à Gaza. « Même si Israël a annoncé une pause humanitaire quotidienne dans les combats à Gaza, et a respecté certains de ses engagements (...), la situation reste grave », estime l'exécutif européen dans un communiqué. Un rapport de la Commission européenne, présenté fin juin aux 27 États membres, avait estimé qu'Israël violait un article de l'accord d'association qui l'unit à l'UE, en matière de respect des droits de l'homme. L'exécutif européen planchait depuis sur sa riposte débattant de plusieurs options possibles : interdire certaines des exportations, réviser sa politique de visas, etc. La proposition présentée lundi fait partie des options plus timorées. Elle consiste à suspendre partiellement la participation d'Israël au grand programme de recherche Horizon Europe. Sont spécifiquement visées les start-up spécialisées dans la cybersécurité, les drones ou l'intelligence artificielle. L'exécutif européen qualifie cette mesure de « ciblée » et « réversible ». Cette proposition sera soumise au feu vert des États membres de l'UE et sera discutée lors d'une réunion mardi. Divisions Les Vingt-sept se sont montrés particulièrement divisés sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Israël depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, en réplique à l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par ce mouvement islamiste palestinien. Plusieurs États membres, dont l'Allemagne, insistent sur le droit d'Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d'autres, comme l'Espagne, dénoncent un « génocide » à l'encontre des Palestiniens de Gaza. Dimanche, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a prévenu que les taux de malnutrition dans la bande de Gaza atteignaient « des niveaux alarmants », avec « un pic de décès en juillet ». Israël, qui contrôle tous les accès à Gaza, nie tout blocage de l'aide, accusant le mouvement islamiste palestinien Hamas de piller les cargaisons et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer.