
En Israël, Benyamin Netanyahou à la tête d'une coalition fragmentée
RÉCIT - Les partis ultraorthodoxes menacent de claquer la porte du gouvernement, les alliés sionistes religieux voient d'un très mauvais œil un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Alors qu'à Washington Benyamin Netanyahou négociait les conditions d'un cessez-le-feu, un nouveau psychodrame agitait la politique israélienne. Une fois de plus, il souligne la fragilité de la coalition à la tête de laquelle le premier ministre gouverne Israël.
Alliés vitaux de Netanyahou, les partis ultraorthodoxes sont montés au créneau cette semaine afin de demander une loi protégeant les jeunes de leurs communautés de la conscription militaire, obligatoire en Israël. Faute de quoi, ils refusent de voter les textes introduits par la coalition et menacent de quitter le gouvernement. Dépourvu de majorité, le gouvernement a été contraint de retirer tous ses projets de l'agenda parlementaire.
La colère de l'opposition
Cette décision a provoqué la colère de Yair Lapid, le chef du parti centriste Yesh Atid et patron de l'opposition au Parlement israélien. « La coalition n'a pas de majorité dans le peuple, pas de majorité à la Knesset. Elle a cessé de fonctionner », affirme-t-il, réclamant de nouvelles élections
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Distribution d'aide à Gaza : Paris demande l'arrêt des activités de la Fondation humanitaire, gérée par Israël et les États-Unis
« Cette guerre doit cesser, les armes doivent se taire et laisser place à un cessez-le-feu durable. Tous les otages doivent être immédiatement libérés et sans conditions. La catastrophe humanitaire doit prendre fin. » C'est face aux ministres de plus de 100 nations que Jean-Noël Barrot a ouvert lundi à New York, la conférence de l'ONU destinée à mettre fin au conflit israélo-palestinien. À Chypre, ce jeudi, le ministère des Affaires étrangères français a enfoncé le clou sur le volet humanitaire. Alors que, selon des ONG et les Nations unies, la famine se répand dans les grandes largeurs à Gaza , Jean-Noël Barrot a fustigé la gestion des points de remise des denrées alimentaires à la population. « Je demande la cessation des activités de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF). La distribution militarisée de l'aide humanitaire a entraîné un bain de sang dans les files de distribution à Gaza. C'est un scandale, c'est honteux et cela doit cesser », a exhorté le locataire du Quai d'Orsay d'après l'agence de presse Reuters . Selon les Nations unies, plus de 1 000 personnes ont été tuées par les forces israéliennes depuis mai tandis qu'elles cherchaient des vivres, essentiellement dans les zones de distributions militarisées du GHF. La Fondation humanitaire pour Gaza, avec qui les organisations internationales refusent de travailler, est codirigée par les États-Unis et Israël. La structure emploie une entreprise logistique américaine pilotée par un ancien membre de la CIA et des vétérans de l'armée américaine. Les accusations de l'ONU, le GHF les balaye et affirme que les incidents les plus graves sont survenus autour d'autres points d'aide. Pour sa part, l'armée israélienne reconnaît que des civils ont pu être blessés par arme à feu près des centres de remise, mais assure avoir aujourd'hui transmis à ses troupes de meilleures instructions. Cela étant, l'État hébreu blâme surtout le Hamas, l'accusant de voler les denrées alimentaires. Les propos de Jean-Noël Barrot surviennent dans un contexte de tensions grandissantes entre Israël et la France après la promesse par Emmanuel Macron d' une reconnaissance de l'État de Palestine . Ils surviennent aussi alors que Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump au Moyen-Orient, entame son déplacement en Israël, où une rencontre avec Benyamin Netanyahou est planifiée. Ce voyage, d'après la presse israélienne, pourrait inclure la visite d'un site du GHF à Gaza, sans que l'on sache pour l'heure ce qui en ressortira. En attendant une éventuelle refonte du modèle de distribution alimentaire à Gaza, Jean-Noël Barrot a indiqué sur BFMTV que quatre vols humanitaires contenant chacun dix tonnes de vivres prendraient la direction de l'enclave à partir de vendredi, en coopération avec la Jordanie. Des largages impératifs en attendant un accès par la route, pour l'heure peu allégé par les autorités israéliennes.


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