Sandrine Rousseau dénonce les « menaces » reçues depuis son projet d'achat de maison en Bretagne

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Le Figaro

an hour ago

• Le Figaro

L'avenir de la loi Duplomb suspendu au verdict du Conseil constitutionnel

Réservé aux abonnés Alors que plus de deux millions de personnes ont signé cet été une pétition contre cette loi agricole controversée, les Sages doivent déterminer ce jeudi si elle est conforme, ou non, à la Constitution. Comme une heure de vérité. Le Conseil constitutionnel doit trancher ce jeudi si la fameuse loi dite Duplomb se révèle bien conforme, ou non, à la Constitution, et peut donc être promulguée dans la foulée par Emmanuel Macron. Les Sages de la rue de Montpensier savent leur décision très attendue compte tenu du succès de la pétition d'initiative citoyenne contre ce texte agricole. Avec plus de deux millions de signatures au mois de juillet, un record a été battu, même si le rythme a nettement ralenti depuis début août. Mis en cause notamment : la réintroduction sous conditions d'un pesticide, l'acétamipride, interdit en France depuis 2018. À l'époque, le produit avait été jugé nocif pour l'environnement et particulièrement pour les abeilles. À lire aussi Comment les réseaux sociaux ont permis l'émergence de la pétition contre la loi Duplomb La contestation a depuis été largement relayée dans toutes les sphères de la gauche - politiques, associatives, syndicales - et nombreux affirment avoir de bonnes raisons d'espérer une censure du Conseil constitutionnel. Il faut dire que cette décision…

Le HuffPost France

14 hours ago

• Le HuffPost France

Sandrine Rousseau dénonce les « menaces » reçues depuis son projet d'achat de maison en Bretagne

POLITIQUE - Elle n'est clairement pas la bienvenue. Depuis que son projet d'achat d'une maison en Bretagne a été mis en avant dans la presse locale fin juillet, Sandrine Rousseau subit des menaces virulentes. La députée de la 9e circonscription de Paris, qui souhaite acheter une propriété sur la commune agricole de Dinéault, avait été épinglée dans une lettre ouverte publiée sur Facebook par Patrik Sastre-Coader, le secrétaire général de la Coordination rurale du Finistère, qui révélait l'information par la même occasion. Depuis, celle-ci s'est propagée dans le milieu agricole local. Et des agriculteurs ont eu des réactions virulentes contre l'élue sur les réseaux sociaux, certains appelant à déverser du fumier devant sa potentielle future maison. Ceux-ci sont en effet très remontés à la suite de propos de Sandrine Rousseau tenus contre la loi Duplomb. « Je n'en ai rien à péter de la rentabilité des agriculteurs. La rentabilité des agriculteurs par des produits chimiques, au détriment des sols, de la biodiversité et de la santé, c'est de l'argent sale », avait-elle notamment lâché le 11 juillet sur le plateau du Média. Elle avait toutefois tempéré son propos mardi 5 août, quand elle affirmait que « l'enjeu n'est pas la rentabilité, mais le revenu. La question de fond, c'est de voir ce qu'on peut faire pour concilier la santé des gens, des agriculteurs, et un revenu suffisant ». Barbecue géant Contacté par Le Télégramme, Patrik Sastre-Coader estime que c'est « presque une façon de lui rendre service ». « On ne peut pas imaginer qu'il n'y aura pas de nouvelle incartade avec elle au vu de son caractère envers le monde agricole », imagine-t-il. « C'est de la menace masculiniste sur ma vie privée », répond de son côté la députée, sollicitée par Ouest-France. Aussi contactée par Le Télégramme, Sandrine Rousseau appuie : c'est « une réaction totalement démesurée et viriliste par la violence et l'intimidation ». « Je suis surprise que les agriculteurs ne demandent pas plutôt des prix planchers, une renégociation de leurs dettes, une protection sociale particulière. Leur seule revendication est d'aller chercher la rentabilité par l'addition de produits chimiques et je ne peux être d'accord avec ça. On parle de la santé des enfants », dénonce encore l'élue dans le journal régional, elle qui dit avoir reçu depuis beaucoup de soutien, y compris de la part d'agriculteurs. La guerre de voisinage ne semble en tout cas pas près de s'arrêter tout de suite. La Coordination rurale du Finistère organise ce vendredi 8 août un barbecue géant à Dinéault, non loin de la maison qui n'appartient même pas encore à la députée.

Le HuffPost France

18 hours ago

• Le HuffPost France

Le SAV de François Bayrou sur YouTube, une opération « culpabilisation » pour les oppositions

POLITIQUE - Avec ses vidéos sur YouTube, François Bayrou se donne l'objectif de convaincre les Français du bien-fondé de son projet de budget. Mais le premier épisode, mis en ligne mardi, n'a en tout cas pas convaincu les oppositions qui lui reprochent d'infantiliser et de culpabiliser les Français. « Le Premier ministre, il peut se déguiser en Brad Pitt, prendre la voix de Barry White, le budget qu'il porte est particulièrement injuste », a cinglé le sénateur communiste Ian Brossat sur RTL ce mercredi 6 août, jugeant qu'au-delà de « la forme », le chef du gouvernement sera avant tout confronté à une difficulté de fond pour faire accepter son texte par l'opinion. « On ne peut pas expliquer aux Français qu'ils vont devoir assumer des sacrifices supplémentaires alors que dans le même temps, on continue à verser plus de 200 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises », estime-t-il. Le député insoumis Antoine Léaument a lui déploré que le format, présenté par le Premier ministre pour « échanger » avec les Français, soit finalement diffusé sans possibilité pour les spectateurs de commenter. Un point également relevé par plusieurs internautes dès la diffusion. « Si vous vous voulez vraiment 'échanger avec nous' et pas juste nous sermonner, pensez à ouvrir les commentaires sur YouTube », réclame l'élu sur X. Une vidéo par jour Le projet de budget prévoit plusieurs mesures urticantes, dont la suppression de jours fériés, le doublement du plafond de la franchise médicale ou encore le gel des prestations sociales et du barème de l'impôt. Des changements qui touchent directement au portefeuille des Français. « On peut améliorer, rééquilibrer (le projet de texte). Je suis ouvert à toutes les propositions. Mais si nous n'acceptons pas la dimension de cet effort, alors je vous le dis, quels que soient les gouvernements qui suivront, nous serons contraints, obligés, forcés de le faire par le fait que nous ne trouverons plus de prêteurs », a averti François Bayrou dans sa vidéo, détaillant à nouveau le principe du surendettement. Au grand agacement de la députée RN Edwige Diaz qui y a vu une forme « d'infantilisation ». « Les Français savent particulièrement ce que c'est que le surendettement », a-t-elle critiqué au micro de France Inter. « Il commence par une culpabilisation des Français et leur dit qu'ils vont encore devoir faire des sacrifices, moi je l'invite à venir sur ma circonscription et il se rendra compte en Gironde que les Français font déjà des sacrifices », a-t-elle encore tancé. « Ce n'est pas en faisait une chaîne YouTube, en infantilisant les Français, en considérant que c'est parce qu'ils ont mal compris que le budget qu'il envisage sera plus accepté », a aussi abondé l'eurodéputé du même camp Aleksandar Nikolic. François Bayrou a prévu de publier une vidéo par jour pour s'adresser aux Français et ainsi tenté de les convaincre. Une façon d'occuper le terrain mais aussi de les prendre à témoin, alors que l'examen du texte à l'Assemblée s'annonce plus que compliqué. LFI et RN ont en effet d'ores et déjà brandi la menace de la censure, quand d'autres - dont les socialistes - y réfléchissent.