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Gaza : 20 morts après une «bousculade» d'après la Fondation humanitaire de Gaza

Gaza : 20 morts après une «bousculade» d'après la Fondation humanitaire de Gaza

Le Figaro12 hours ago
La fondation humanitaire de Gaza a annoncé mercredi que 20 personnes ont trouvé la mort à un point d'aide dans le sud du territoire palestinien, après une «bousculade» qui aurait été provoquée par des individus armés.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) fait état ce mercredi de 20 morts à un point d'aide dans le sud du territoire palestinien, accusant des individus armés d'avoir provoqué «une bousculade».
«D'après les informations dont nous disposons, 19 des victimes ont été piétinées et une autre a été poignardée dans une bousculade chaotique et dangereuse provoquée par des agitateurs dans la foule», a précisé cette organisation privée soutenue par les États-Unis et Israël dans un communiqué.
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Gaza : une association d'experts en droit international intente une action en justice face à l'« inaction grave » de l'UE
Gaza : une association d'experts en droit international intente une action en justice face à l'« inaction grave » de l'UE

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Gaza : une association d'experts en droit international intente une action en justice face à l'« inaction grave » de l'UE

L'objectif apparaît dès les premières lignes du communiqué de presse : mettre « l'Union européenne face à ses responsabilités à Gaza ». Jeudi, l'association des Juristes pour le respect du droit international (Jurdi) déposera « un recours en carence devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) contre la Commission européenne et le Conseil de l'Union européenne ». En clair, ce collège d'experts accuse les institutions d'« inaction grave et prolongée face aux violations du droit international dans le Territoire palestinien occupé ». La date du 16 juillet est symbolique : elle coïncide avec la Journée mondiale de la justice internationale. Malgré des mises en demeure et une « avalanche de preuves documentant un génocide en cours à Gaza », la Jurdi constate que l'accord d'association - un pacte économique - qui lie l'UE à Israël est toujours d'actualité et qu'aucune sanction, comme celles qui ont pu être enclenchées contre la Russie, ne frappe l'État hébreu. Les experts en droit international remarquent ainsi que l'« obligation de prévention du génocide » n'est pas respectée. Même constat s'agissant du « devoir de mettre fin aux entraves à l'autodétermination du peuple palestinien ». La question de la vente d'armes à Israël figure aussi parmi les points d'attention de l'association. Certains États membres poursuivent leurs envois de technologies militaires vers Tel-Aviv en « violation manifeste du Traité sur le commerce des armes », sans réaction des institutions de l'UE, alerte la Jurdi. La Cours de justice de l'Union européenne est appelée par les juristes à « constater formellement cette carence » et à « enjoindre aux institutions de l'Union de suspendre leur coopération avec Israël, d'adopter des sanctions ciblées et de respecter leur devoir de prévention ». « Quand les institutions savent, peuvent, et ne font rien, cela s'appelle une complicité passive », clame Patrick Zahnd, président de la Jurdi. Au-delà de la Journée mondiale de la justice internationale, la date choisie concorde avec une actualité toute récente. « Bien que l'UE ait reconnu la violation par Israël de l'article 2 de l'accord d'association relatif au respect des droits de l'homme, elle a refusé de prendre des sanctions, y compris des mesures formelles balayées lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères mardi à Bruxelles contre une promesse d'autoriser l'aide humanitaire dans la bande de Gaza », relate Hasni Abidi, politologue spécialiste du monde arabe, sur X. Les États membres de l'UE étaient en effet invités à se prononcer sur un rapport produit par Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne. Ce document, rapporte Le Monde , affirme qu'« il existe des indications selon lesquelles Israël n'aurait pas respecté ses obligations en matière de droits de l'homme ». Et prévoyait une batterie de mesures restrictives commerciales contre l'État hébreu. Malgré la pression des ONG, l'UE se dit satisfaite des concessions obtenues du gouvernement israélien. Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères français, s'est seulement dit favorable à ce que l'UE « cesse toute forme de soutien financier direct et indirect à la colonisation ». « Quelques heures après sa déclaration, l'armée israélienne a mené des raids meurtriers contre des abris et des points de distribution humanitaires. Premier bilan : 20 Palestiniens tués et des dizaines de blessés à Gaza dont des enfants et pas un mot de l'Union européenne. Il y a de quoi être fier ! », s'indigne Hasni Abidi. Selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU, près de 60 000 personnes ont été tuées depuis le début de la riposte israélienne, dont une majorité de civils. Ces représailles ont débuté dans la foulée du massacre terroriste du 7 octobre 2023. 1 219 personnes avaient été tuées par le Hamas ce jour-là, dont une majorité de civils, et 251 personnes avaient été kidnappées. Sur les 49 otages toujours dans les geôles du Hamas, 27 sont déclarés morts par l'armée israélienne.

« Elles ont avoué le crime » : une enseignante et une mère d'élève arrêtées pour vol de sujets d'examen en Corée du Sud
« Elles ont avoué le crime » : une enseignante et une mère d'élève arrêtées pour vol de sujets d'examen en Corée du Sud

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

« Elles ont avoué le crime » : une enseignante et une mère d'élève arrêtées pour vol de sujets d'examen en Corée du Sud

Une enseignante et une mère d'un élève de lycée en Corée du Sud ont été arrêtées pour avoir pénétré dans un établissement afin de voler des sujets d'examens , a indiqué la police coréenne mercredi. La réussite académique est considérée comme extrêmement importante en Corée du Sud et l'examen d'entrée à l'université est souvent déterminant pour toute une carrière. Les deux femmes sont accusées d'avoir pénétré dans un lycée à Andong, à environ 270 km au sud de la capitale Séoul , vers 1 heure du matin, le 4 juillet, pour voler des sujets d'examens, déclenchant une alarme qui a conduit à leur arrestation. « Une enseignante de 31 ans et une mère de 48 ans ont avoué le crime », a déclaré un détective de la police d'Andong, qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat. L'enseignante était la tutrice de l'élève tout en ayant travaillé à l'école jusqu'en février de l'année dernière, ont indiqué les autorités. La police soupçonne les deux femmes d'avoir commis des vols similaires dans le passé, la mère ayant payé l'enseignante en échange de sa participation, ce qui a aidé l'élève à exceller dans ses études. « Elles ont essayé de voler des sujets d'examen dans de nombreuses matières, pas seulement en coréen, que la suspecte enseignait », a déclaré le détective. Un agent d'entretien de l'école a également été arrêté pour avoir aidé les auteurs de l'effraction nocturne, ont indiqué les enquêteurs. L'élève , qui avait des notes excellentes depuis son inscription en 2023, a été expulsé de son établissement et ses notes ont été annulées, selon l'agence Yonhap. La Corée du Sud a déjà connu une série de scandales liés aux examens. Près de 250 enseignants d'écoles publiques et privées ont été démasqués après avoir vendu des questions d'examens à des institutions privées sur une période de six ans, gagnant quelque 61 000 dollars chacun, a indiqué un organe de contrôle d'État en février.

Qui sont les druzes, minorité du Moyen-Orient victime d'exactions en Syrie ?
Qui sont les druzes, minorité du Moyen-Orient victime d'exactions en Syrie ?

Le Figaro

time7 hours ago

  • Le Figaro

Qui sont les druzes, minorité du Moyen-Orient victime d'exactions en Syrie ?

Israël a frappé plusieurs cibles en Syrie en soutien à la minorité druze, qui fait face aux troupes gouvernementales. Israël a bombardé mercredi le quartier général de l'armée syrienne à Damas, après avoir menacé d'intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville à majorité druze de Soueida, après trois jours de violences qui ont fait près de 250 morts. Les druzes forment une minorité au Moyen-Orient, répartie entre Israël, le Liban et la Syrie, qui cherche à préserver son identité. «Les druzes sont une communauté supra-tribale qui transcende l'espace et la géographie», explique Makram Rabah, professeur adjoint d'histoire à l'Université américaine de Beyrouth. Publicité Les plus d'un million de druzes du Moyen-Orient «ont joué un rôle très important» dans la région, ajoute M. Rabah, précisant qu'ils font partie «des communautés fondatrices» au Liban et en Syrie. Voici un aperçu de cette communauté que des heurts ont opposé ces derniers jours à des bédouins dans le sud de la Syrie. Religion et traditions La pensée druze est apparue en Égypte au début du XIe siècle comme une secte au sein du chiisme. Elle reste perçue comme un courant ésotérique par l'islam dominant. Entourée d'une forme de secret, elle intègre des éléments mystiques comme la croyance en la réincarnation dans l'homme. «On ne sait pas qu'ils sont druzes tant qu'ils ne le disent pas», selon Makram Rabah. La communauté n'accepte pas de nouveaux convertis et décourage les mariages hors de la communauté. Les fêtes religieuses druzes coïncident avec le calendrier musulman. La tenue traditionnelle druze est noire. Les hommes portent des bonnets blancs ou des turbans, et les femmes se couvrent la tête et une partie du visage avec un long voile blanc. Où sont-ils ? «Là où des frontières ont été tracées, les druzes ne les ont pas vraiment reconnues», affirme Makram Rabah, notamment parce que l'on se marie volontiers entre druzes de toute la région. «Les religieux jouent un rôle très important pour maintenir ces liens», souligne-t-il. Avant le début de la guerre civile en 2011, la Syrie comptait, selon des estimations, environ 700.000 druzes, parlant l'arabe, la langue commune à tout le pays qui abrite une mosaïque de communautés. Selon l'universitaire, poète et calligraphe Sami Makarem (1931-2012), les druzes ont commencé à migrer vers le sud de la Syrie au XVIe siècle, dans une région aujourd'hui dénommée Jabal al-Druze, dans la province de Soueida. Publicité Les druzes syriens sont principalement concentrés dans ce bastion de Soueida, la province voisine de Qouneitra et la banlieue de Damas, notamment à Jaramana et Sahnaya, touchées au printemps par des violences confessionnelles. Au Liban, quelque 200.000 druzes vivent principalement dans le centre montagneux du pays et le sud, près des frontières israélienne et syrienne, selon des estimations. À lire aussi À Quneitra, en Syrie, Tsahal étend la zone occupée sur le Golan : le récit de l'envoyée spéciale du Figaro En Israël, environ 153.000 druzes sont citoyens israéliens, habitant principalement dans le nord. Contrairement aux autres Arabes israéliens, les druzes sont soumis à l'enrôlement obligatoire dans l'armée. Sur le plateau syrien du Golan, annexé par Israël, plus de 22.000 Druzes ont un statut de résident permanent. Seuls 1600 ont accepté de prendre la nationalité israélienne, les autres restant attachés à leur identité syrienne. L'annexion du Golan par Israël a séparé des familles, bien que les druzes du Golan annexé aient souvent pu se rendre en Syrie pour étudier ou assister à des mariages. Certains druzes du sud de la Syrie se sont également installés en Jordanie voisine, où la communauté est estimée entre 15.000 et 20.000 personnes. Hors du Moyen-Orient, la diaspora druze a essaimé en Amérique du Nord, Amérique latine et Australie. Politique Les dirigeants druzes sont un ferment du nationalisme au Proche-Orient depuis l'empire ottoman. En Syrie, le druze Sultan Pacha al-Atrache, à la tête d'une insurrection en 1925-27, a été précurseur de l'indépendance de la Syrie face à la France, finalement obtenue en 1946. Au Liban, le leader druze Kamal Joumblatt a eu un rôle clé à partir des années 1950 jusqu'à son assassinat en 1977 commandité par la Syrie pendant la guerre civile. Depuis la chute du président Bachar el-Assad en décembre, Israël a multiplié les gestes d'ouverture envers les druzes en Syrie, une solidarité diversement appréciée dans la communauté. Walid Joumblatt, 76 ans, qui a pris sa relève de son père, a exhorté les druzes de Syrie à rejeter «l'ingérence israélienne» et les leaders druzes de Syrie ont réaffirmé leur loyauté envers une Syrie unie, certains appelant cependant à une protection internationale après les violences du printemps. Publicité En Israël, le chef spirituel druze, cheikh Mowafaq Tarif, a lui appelé l'État hébreu à protéger les druzes de Syrie.

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