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États-Unis: une cour d'appel fédérale s'oppose à la contestation du droit du sol voulue par Trump

États-Unis: une cour d'appel fédérale s'oppose à la contestation du droit du sol voulue par Trump

Le Figaroa day ago
Le décret du président américain Donald Trump remettant en cause le droit du sol est inconstitutionnel, a jugé une cour d'appel fédérale mercredi 23 juillet, confirmant le blocage du texte décidé par une juridiction inférieure. Ce décret présidentiel, signé en janvier par Donald Trump au premier jour de son mandat dans le cadre d'une révision de la politique migratoire américaine, fait l'objet de nombreux recours devant la justice et est actuellement bloqué par la justice fédérale. «La cour fédérale (qui a décidé du blocage, NDLR) a correctement conclu que l'interprétation proposée par le décret présidentiel, à savoir la négation de la citoyenneté de nombreuses personnes nées aux États-Unis, était inconstitutionnel. Nous sommes entièrement d'accord avec cela», a écrit le juge Ronald Gould, de cette cour d'appel fédérale siégeant à San Francisco (ouest).
Aux États-Unis, le droit du sol est garanti par le 14e amendement de la Constitution, qui permet à quiconque né aux États-Unis d'obtenir la nationalité américaine. Le décret présidentiel de Donald Trump empêcherait le gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté ou d'autres documents aux enfants nés sur le sol américain, à moins que l'un de ses deux parents n'ait la nationalité ou ne dispose d'un statut de résident permanent. Son administration affirme que le 14e amendement, adopté au lendemain de la guerre de Sécession (1861-1865) pour garantir des droits aux anciens esclaves et à leurs enfants, ne concerne pas les enfants de migrants sans papiers ou personnes ayant le statut de visiteurs.
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La Cour suprême, à majorité conservatrice et saisie par l'administration Trump, n'a pas statué sur la constitutionnalité du décret présidentiel mais a limité le 27 juin le pouvoir des juges de bloquer à l'échelle nationale les décisions de l'exécutif qu'ils considèrent comme illégales. Par six voix contre trois, la plus haute juridiction des États-Unis a considéré que les décisions de portée nationale émises par des juges fédéraux «(excédaient) probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux». Mercredi, la cour d'appel fédérale siégeant à San Francisco a toutefois jugé que le tribunal fédéral de Seattle, d'une juridiction inférieure, «(n'avait) pas abusé de son pouvoir discrétionnaire» en décidant d'un blocage à l'échelle du pays.
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La semaine dernière, un article du Wall Street Journal affirmait que Donald Trump avait écrit un mot à caractère sexuel à Jeffrey Epstein pour son anniversaire. Dans le même livre de messages de ses proches, figure également un message de l'ancien président Bill Clinton. Après avoir assuré le 17 juillet dernier que le président actuel des États-Unis, Donald Trump, aurait écrit une lettre à caractère sexuel à Jeffrey Epstein, le Wall Street Journal poursuit ses révélations chocs. Ce jeudi 24 juillet, le quotidien américain a affirmé que l'ancien dirigeant Bill Clinton aurait également rédigé un courrier au pédocriminel à l'occasion de ses 50 ans. En 2003, pour son anniversaire, Jeffrey Epstein, - retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 où il attendait son jugement pour crimes sexuels - a reçu un livre d'or signé de ses proches. Une initiative entreprise par sa compagne, Ghislaine Maxwell, condamnée en 2022 à 20 ans de prison. Parmi les différentes lettres qui se trouvaient à l'intérieur de son cadeau, figurerait selon nos confrères américains celle de Donald Trump, comportant plusieurs lignes de texte dactylographié entourées des contours d'une femme nue. La signature gribouillée du président apparaît aussi sous la taille de la femme, évoquant une toison pubienne. De quoi faire trembler la Maison-Blanche ces derniers jours. Donald Trump a d'ailleurs attaqué en diffamation le Wall Street Journal et son directeur, Rupert Murdoch. Publicité «C'est rassurant d'avoir conservé votre curiosité d'enfant» Bill Clinton aurait également profité de l'occasion pour adresser un petit mot au financier américain Jeffrey Epstein. «C'est rassurant, n'est-ce pas, d'avoir duré aussi longtemps, à travers toutes ces années d'apprentissage et de connaissance, d'aventures et de [mot illisible, NDLR], et aussi d'avoir conservé votre curiosité d'enfant, votre volonté de faire la différence et le réconfort de vos amis», pourrait-on lire dans ce message de l'ancien président, en fonction de 1992 à 2000. Comme celui de Donald Trump, les lignes laissées par Bill Clinton figureraient dans la section «Amis» du livre d'or, où ont également signé le milliardaire Leon Black, le patron de médias Mortimer Zuckerman, l'ancienne directrice de Victoria's Secret, Leslie Wexner, ou encore l'ancien directeur français d'agence de mannequin Jean-Luc Brunel. Dans le livre, les proches de Jeffrey Epstein ont pu écrire dans les rubriques «Sciences», «Brooklyn», «Famille», ou encore «Affaires». Clinton et Epstein, d'anciennes connaissances Ce n'est pas la première fois que le nom de Bill Clinton est associé à Jeffrey Epstein. En janvier 2024, une juge de New York dévoilait des noms de connaissances, proches, victimes ou complices présumés du financier américain. Parmi ces quelque 150 à 180 identités étaient mentionnées celles du démocrate Bill Clinton du républicain Donald Trump, toutefois sans mention du moindre comportement illégal ou répréhensible de leur part. Quelques années plus tôt, juste après le suicide de Jeffrey Epstein, un tableau a été retrouvé à son domicile à Manhattan, à New York. Celui-ci représentait Bill Clinton en travesti, en robe bleue et talons rouges, assis sur un fauteuil du Bureau ovale dans une pose reprenant l'Oncle Sam de James Montgomery Flagg. La tenue de Clinton était alors interprétée comme une référence à celle de Monica Lewinsky, la secrétaire avec laquelle il avait entretenu une relation extraconjugale durant sa présidence. Selon le porte-parole de l'ancien président, Jeffrey Epstein aurait par ailleurs effectué quatre voyages dans l'avion du milliardaire, selon le Times of Israel . Il avait par ailleurs déclaré que Clinton «ne savait rien des terribles crimes dont Jeffrey Epstein a plaidé coupable en Floride il y a quelques années, ni de ceux dont il a été accusé à New York» il y a six ans.

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