Affaire Epstein : Melania Trump menace de poursuivre Hunter Biden pour plus d'un milliard de dollars
Une accusation qui pourrait coûter cher au fils du 46e président américain. La première dame Melania Trump a menacé de poursuivre Hunter Biden pour plus d'un milliard de dollars après qu'il a affirmé qu'elle avait été présentée à son mari par le délinquant sexuel Jeffrey Epstein, qui s'est suicidé en prison en attendant son procès en 2019. Une affirmation que les avocats de la première dame des États-Unis, qui a épousé Donald Trump en 2005, ont qualifiée de «fausse, désobligeante, diffamatoire et incendiaire».
Lors d'une longue interview avec le cinéaste Andrew Callaghan au début du mois d'août, Hunter Biden a fortement critiqué les liens qu'a entretenus l'actuel président avec Jeffrey Epstein. Donald Trump était en effet un ami du financier, mais assure qu'ils se sont brouillés au début des années 2000 parce qu'Epstein avait débauché des employés qui travaillaient au spa de son club de golf en Floride.
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Au cours de cette même interview, Hunter Biden a assuré que des documents qui n'avaient pas été publiés relatifs à Jeffrey Epstein «impliqueraient» Donald Trump. Il a aussi affirmé : «Epstein a présenté Melania à Trump», ajoutant que les liens entre les deux hommes sont «vastes» et «profonds». Une affirmation qui n'a pas du tout plu à Melania Trump, qui a mis son équipe juridique sur le coup.
«Plus d'un milliard de dollars de dommages et intérêts»
Une lettre des avocats de la première dame, adressée à celui de Hunter Biden, exige qu'il rétracte ses accusations et présente ses excuses, sous peine de poursuites judiciaires pour «plus d'un milliard de dollars de dommages et intérêts». Le courrier affirme que la première dame a subi un «préjudice financier et une atteinte à sa réputation considérables» à cause de cette «affirmation répétée». Le conseil juridique de Melania Trump accuse également le plus jeune fils Biden d'avoir un «vaste historique de trafic d'influence sur les noms des autres» et de répéter cette affirmation «pour attirer l'attention sur soi».
La lettre juridique de la première dame précise que cette accusation a été en partie attribuée à Michael Wolff, journaliste et auteur d'une biographie critique du président. Dans une interview accordée récemment au quotidien américain Daily Beast, le journaliste avait affirmé que la première dame était une connaissance d'un associé d'Epstein et de Trump lorsqu'elle a rencontré celui qui est devenu son mari. Le média a ensuite dépublié l'article après avoir reçu une lettre des avocats de la première dame qui contestait le contenu et le cadrage de l'article.
Il n'y a pour le moment aucune preuve que l'actuel couple ait été présenté l'un à l'autre par le délinquant sexuel, rappelle la BBC.
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