
Brésil: un juge ordonne l'assignation à résidence de l'ex-président Bolsonaro
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Le Figaro
34 minutes ago
- Le Figaro
Brésil: 9 morts lors d'une explosion accidentelle dans une usine d'explosifs
Six hommes et trois femmes, dans un premier temps déclarés disparus, sont décédés lors d'une explosion accidentelle mardi 13 août dans une usine de matériaux explosifs dans le sud du Brésil, ont annoncé les autorités. L'accident s'est produit vers 6 heures du matin, heure locale, dans la région métropolitaine de Curitiba, capitale de l'État du Paraná, selon la porte-parole des pompiers, Luisana Guimaraes. Les images diffusées par les pompiers, après avoir maîtrisé l'incendie, montraient un immense terrain jonché de débris. «Il n'y a plus d'espoir de trouver des survivants parmi ces neuf personnes qui se trouvaient à cet endroit», a déclaré à la presse le colonel Hudson, secrétaire d'État à la sécurité publique. Durant plusieurs heures, des sauveteurs aidés de chiens ont participé aux recherches. Sept blessés ont été pris en charge dans des hôpitaux voisins. «La zone de l'explosion a été détruite. Dans un rayon d'environ 1,5 km, des maisons ont été touchées, avec des vitres brisées, des structures endommagées, une énorme onde de choc», a expliqué la porte-parole. Les causes de l'accident font l'objet d'une enquête, ont déclaré les dirigeants de la société Enaex Brasil, propriétaire de l'usine, lors d'une conférence de presse. La société met en œuvre un plan d'urgence pour apporter un soutien psychologique aux victimes et à leurs familles, ont-ils ajouté. Selon les autorités, les habitants de plusieurs localités voisines ont entendu la détonation.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
Pourquoi la Cour suprême des États-Unis est appelée à se prononcer sur l'annulation du mariage homosexuel
C'est le juge de paix outre-Atlantique. La Cour suprême des États-Unis doit pour la première fois décider si elle accepte d'examiner une affaire déposée par une ancienne greffière du Kentucky, nommée Kim Davis, qui demande l'annulation de la décision dans l'affaire « Obergefell v. Hodges », une affaire historique qui a garanti le droit au mariage homosexuel dans tout le pays. Cette dernière, a fait appel de la décision de justice l'ayant amené à passer six jours en prison pour avoir refusé de délivrer des licences de mariage à un couple homosexuel pour des raisons religieuses. L'avocat de Kim Davis, Matthew Staver, a déclaré à plusieurs médias américains, dont ABC, qu'il était optimiste quant à l'acceptation de l'affaire par la Cour. William Powell, l'avocat qui représentait le couple ayant poursuivi la greffière, a écrit dans une déclaration aux médias qu'il était « convaincu que la Cour suprême conviendrait également que les arguments de Kim Davis ne méritaient pas d'être examinés ». Pourquoi c'est important ? L'affaire, portée devant les tribunaux par Kim Davis, pourrait représenter une menace pour les protections fédérales accordées au mariage homosexuel, dix ans après que la plus haute juridiction du pays a légalisé ces unions dans tout le pays. Certains juges de la Cour suprême, comme Clarence Thomas, ont fait part de leur volonté de réexaminer l'affaire ces dernières années, alors que la cour a pris un virage très conservateur ces cinq dernières années. Ce virage « à droite » sur les questions sociétales fondamentales s'est concrétisé par l'arrêt rendu en 2022 annulant l'arrêt « Roe v. Wade », qui garantissait depuis des décennies le droit à l'avortement pour les femmes outre-Atlantique. Si la Cour suprême annule le mariage homosexuel à l'échelle nationale, la question reviendrait probablement sur le bureau des États, dont beaucoup n'ont toujours pas adopté de lois autorisant les personnes de même sexe à se marier. Quels sont les arguments qui s'opposent ? Dans sa requête récemment déposée l'avocat de la plaignante a soulevé des objections religieuses au mariage homosexuel. L'affaire Davis « offre l'occasion idéale de réexaminer la procédure régulière substantielle qui n'a aucun fondement dans la Constitution », indique la requête de ce dernier. « Et tant que la Cour ne reviendra pas sur sa création de droits constitutionnels non textuels, l'arrêt Obergefell v. Hodges continuera d'avoir des conséquences désastreuses pour la liberté religieuse. » La requête indique que si la Cour annule son arrêt, les droits au mariage seront rendus aux États, mais que tous les couples de même sexe mariés depuis la décision bénéficieront d'une clause d'antériorité. L'avocat de l'ancienne greffière a déclaré à Newsweek qu'il estimait que cette décision reposait « sur des bases fragiles ». La presse américaine dans son ensemble semble circonspecte sur la possibilité d'un changement de cap de la Cour sur le sujet. Daniel Urman, professeur de droit à Northwestern University, a déclaré a ainsi déclaré à Newsweek qu'il était « très improbable que la Cour examine l'affaire ». Cela tient particulièrement à la composition de la cour : « Si Clarences Thomas et le juge Samuel Alito peuvent se ranger du côté de l'interprétation du camp de la plaignante, il semble moins probable pour les fins connaisseurs de l'organe de justice américain, que des juges pourtant plutôt conservateurs comme Neil Gorsuch, Amy Coney Barrett, Brett Kavanaugh et John Roberts prennent une décision pour annuler le mariage homosexuel », a aussi déclaré le spécialiste du droit américain. Quel avenir pour la procédure ? Cette procédure apparaît pour beaucoup d'observateurs comme une tentative jusqu'au boutiste de la part de Kim Davis, devenue une icône nationale du combat religieux contre le mariage gay. « Les chrétiens conservateurs sont déterminés à obtenir de la Cour qu'elle reconsidère l'arrêt. Cette affaire est portée devant la justice par le Liberty Counsel, une organisation juridique chrétienne. Si la Cour rejette la requête, ce qui sera selon moi le cas, cela ne marquera pas la fin de la bataille contre le mariage homosexuel et les droits des LGBTQ+ en général », a d'ailleurs commenté Paul Collins, professeur de droit et de sciences politiques à l'université du Massachusetts. Les sondages montrent que le soutien de la majorité des Américains au mariage homosexuel reste élevé, mais qu'il a baissé au cours des dernières années. Gallup a montré que 69 % des Américains étaient favorables à la légalisation du mariage homosexuel en mai 2024, contre 71 % en mai 2023. 83 % des démocrates et 74 % des indépendants soutiennent le mariage homosexuel, contre seulement 46 % des républicains.


Le Figaro
14 hours ago
- Le Figaro
Martyre de l'A10 : face à une attente «insupportable», une pétition lancée pour exiger un procès
Une association de protection de l'enfance en appelle à l'Élysée afin d'aboutir, 38 ans après la mort de l'enfant, à un procès aux assises pour ses parents. «Nous refusons une année de plus sans que la vérité judiciaire ne soit prononcée, pour Inass et pour notre société», dénonce l'association Mouv'Enfants. Dans une pétition diffusée lundi, l'association demande à l'Élysée de «tout mettre en œuvre» afin d'organiser, dans les plus brefs délais, un procès pour les parents de la petite martyre de l'A10 . «C'est ubuesque !» «C'est une honte, c'est insupportable !» Face à l'inaction de la justice, Arnaud Gallais, cofondateur de Mouv'enfants, ne décolère pas. «On a réussi à organiser le procès Mazan, le procès Le Scouarnec et on n'arrive pas à trouver une salle d'audience pour cette petite fille ?!», dénonce-t-il auprès du Figaro. Il y a tout juste 38 ans, le 11 août 1987, le corps de cette fillette couvert d'ecchymoses et de morsures humaines était retrouvé le long de l'autoroute A10 dans le Loir-et-Cher. Durant trente ans, et malgré une enquête acharnée des gendarmes de la section de recherche d'Orléans, elle est restée «l'enfant X», une petite fille sans nom, ni identité. Grâce au progrès de l'ADN, ses parents, Halima et Ahmed Touloub ont finalement été identifiés puis arrêtés en juin 2018. Publicité Ils ont été renvoyés devant la justice en juin 2024 pour «acte de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Les accusés, âgés de 71 ans pour la mère et 73 ans pour le père, sont actuellement libres sous contrôle judiciaire et pour l'heure, aucune date de procès n'a été actée. En janvier, le procureur général d'Orléans a adressé un courrier à la chambre criminelle de la Cour de cassation indiquant que la cour d'assises du Loir-et-Cher, compétente territorialement, «se trouv[ait] dans l'impossibilité de juger ce dossier avant de nombreux mois» par manque de moyens. Il demandait donc d'organiser le procès ailleurs. Mais en avril, la chambre criminelle de la Cour de cassation a jugé «qu'il n'y a[vait] pas lieu de faire droit à la requête». Depuis, toujours pas l'ombre d'une date. «C'est ubuesque», s'énerve Arnaud Gallais. À ses yeux, cette lenteur renvoi l'image qu'un parent «a droit de vie et de mort sur un enfant, en toute impunité.» La froideur du cabinet de Gérald Darmanin Au mois de mai, l'avocate de l'association Enfance et Partage, Me Agathe Morel, a rédigé un courrier au Garde des Sceaux pour alerter sur cette «situation inadmissible au regard des moyens employés pour résoudre ce dossier et du risque encouru qu'il ne soit jamais audiencé», s'inquiétant de l'âge et de la santé des accusés. Elle demandait donc à la Chancellerie de «donner les moyens nécessaires à la juridiction compétente» pour organiser le procès dès que possible. Selon nos informations, le cabinet de Gérald Darmanin s'était contenté de répondre «qu'il n'appartenait pas au ministre de la Justice de donner quelque instruction que ce soit dans le cadre de dossiers individuels, ni d'interférer dans les procédures en cours.» L'association Mouv'Enfance a donc décidé cette fois de s'adresser directement au cabinet du président de la République, en lançant cette pétition qui a déjà réuni 11.581 signatures. Arnaud Gallais a par ailleurs été en contact avec Xavier Ronsin, le conseiller Justice du Président. Il a également été contacté par Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles. Elle entend se renseigner sur l'avancée du dossier. En attendant, l'association Mouv'Enfants n'a pas l'intention de relâcher la pression. Elle organisera le 6 septembre, à Suèvres (Loir-et-Cher) - village où l'enfant a été retrouvé puis enterré - une marche en la mémoire de la petite Inass, «afin que justice soit faite».