Trump, Ben Salman, Bukele, magnats de la Silicon Valley... L'Heure des prédateurs, de Giuliano da Empoli ou le retour de la force en politique

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Le Figaro

an hour ago

• Le Figaro

Quand la Maison-Blanche utilise une tendance sur TikTok pour mettre en scène l'expulsion de migrants

VIDÉO - En reprenant une tendance TikTok inspirée d'une pub de vacances low-cost, la Maison-Blanche a suscité un tollé. Une vidéo, mettant en scène des expulsions de migrants sur fond de pop britannique, relance la controverse autour de sa politique migratoire. À l'origine, la tendance repose sur une publicité diffusée en 2024 par la compagnie aérienne britannique Jet2. On y entend l'actrice Zoe Lister vanter les prix attractifs de la compagnie, sur la chanson «Hold My Hand» de Jess Glynne. Le son est devenu viral sur TikTok, utilisé pour illustrer des scènes de vacances ratées ou des moments de gêne. Mais ce mercredi, c'est la Maison-Blanche elle-même qui s'est emparée de cette tendance, dans un tout autre registre. Dans une publication sur X (ex-Twitter), le compte officiel de la Maison-Blanche a posté des images reprenant l'esthétique de ces vidéos. On y voit des personnes menottées, escortées vers un avion affrété par l'ICE – l'agence fédérale en charge des expulsions – avec cette légende : «Quand l'ICE vous réserve un aller simple Jet2 vers l'expulsion.» Publicité En fond sonore : la célèbre voix off de la publicité, vantant des économies pour une famille de quatre. La vidéo se termine sur une capture d'écran de l'application CBP Home, qui permet aux migrants de s'enregistrer pour une auto-expulsion, puis par une apparition de Donald Trump, sourire en coin, pointant la caméra. « Ce post me rend littéralement malade» La réaction en ligne ne s'est pas fait attendre. De nombreux internautes ont dénoncé une publication «écœurante» et une mise en scène «déshumanisante» des expulsions. La chanteuse Jess Glynne, dont la chanson accompagne la vidéo, a elle aussi exprimé son indignation : «Ce post me rend littéralement malade. Ma musique parle d'amour, d'unité, de positivité – jamais de haine ou de division.» Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a promis d'expulser massivement les personnes en situation irrégulière sur le sol américain.

Le Figaro

an hour ago

• Le Figaro

South Park : l'épisode se moquant de Donald Trump bat un record d'audience aux États-Unis

En frôlant les 6 millions de téléspectateurs mercredi 23 juillet, l'épisode baptisé «Sermon on the mount» est le plus regardé de la série animée depuis 1999. South Park n'a pas fini de faire parler. Pour le lancement de sa 27e saison, ce mercredi 23 juillet outre-Atlantique, la série animée s'est payé la tête de Donald Trump. Au fil de l'épisode intitulé «Sermon on the mount» (Sermon sur la montagne, NLDR), le président des États-Unis était notamment mis en scène en train de supplier Satan de coucher avec lui, mais le diable repousse ses avances, car son pénis est trop petit. Même si cet humour ne fait pas forcément l'unanimité, l'épisode est un franc succès, comme le rapportent nos confrères de CNN. Selon les données qu'ils ont reçues de Paramount, l'épisode accumule plus de 5,9 millions de téléspectateurs, en additionnant les chiffres d'audience de la chaîne Comedy Central et ceux du service de streaming Paramount+. Ce score est le meilleur obtenu pour le lancement d'une saison depuis 2022, et un record pour tous les épisodes de South Park confondus depuis 1999. À lire aussi Satan, petit pénis et Jeffrey Epstein : South Park veut gâcher les vacances de Donald Trump Publicité La Maison Blanche n'avait pas manqué de réagir à la sortie de l'épisode. «Cette série n'est plus pertinente depuis plus de 20 ans et se maintient à grand-peine avec des idées sans inspiration dans une tentative désespérée d'attirer l'attention», a commenté une porte-parole, Taylor Rogers. «Le président Trump a tenu plus de promesses en seulement six mois que n'importe quel autre président dans l'histoire de notre pays, et aucune série de quatrième ordre ne peut compromettre la série de succès du président Trump.» De leur côté, les créateurs de la série ne déméritent pas, comme le rapporte The Guardian . Invités à la fameuse Comic Con (convention pour les fans de comics) Matt Stone et Trey Parker ont réagi aux commentaires de la Maison Blanche. «Nous sommes profondément désolés», a lancé Trey Parker, avant de lancer un regard vide vers une caméra présente à l'évènement. Les deux hommes continuent sur leur lancée : dans le prochain épisode de cette saison, ce sera au tour de Charlie Kirk, influenceur politique et grand fan de Trump, de se voir tourné en ridicule.

Le Figaro

2 hours ago

• Le Figaro

Le réalisateur de Thunderbolts* dévoile ses intentions pour les prochains films X-Men

Pour son interprétation de la saga, Jake Schreier a l'intention de s'appuyer sur la complexité des personnalités des personnages qui ont fiat le succès des comics depuis plus de 60 ans. Alors que son dernier long-métrage, Thunderbolts*, n'a pas permis au studio de rentrer dans ses frais (380 millions de dollars de recettes en salles pour 425 millions dépensés selon Variety), le cinéaste américain Jake Schreier a révélé au micro du média spécialisé The Playlist , le 24 juillet, de nouvelles informations sur les prochains films X-men. À l'instar de ses personnages dans Thunderbolts*, le réalisateur envisage de se concentrer sur la psychologie et le parcours de ses futurs superhéros mutants. « Le point crucial de ce que sont les X-Men, c'est la complexité, juge-t-il. Ce sont des personnages extrêmement intéressants, traversés par de nombreux conflits internes. Ils luttent avec leur identité et cherchent leur place dans le monde. » Dans l'univers Marvel, les aventures des X-Men, lancées il y a plus de 60 ans et toujours développées aujourd'hui, comptent parmi les plus sombres et les moins manichéennes du genre, mettant aux prises des adolescents se découvrant des superpouvoirs sans être capables de les contrôler à un monde qui rejette ces « mutants ». La saga qui s'étend sur plusieurs milliers de parutions a multiplié les références et les allusions à la société moderne, traitant explicitement de la Shoah et des tentations génocidaires, du racisme ou de l'homophobie, de la corruption du pouvoir ou de la rédemption. Publicité Les premières adaptations cinématographiques des X-Men, sous l'égide de la Fox, ont donné un aperçu de ces contenus en plongeant par exemple le groupe de super-héros au cœur de la crise des missiles de Cuba. Outre ses personnages plus construits, les prochains X-Men, cette fois pilotés par Disney, seront placés sous le signe de la jeunesse et du renouveau. « Cela se reflétera peut-être dans le casting des mutants, et cette nouvelle impulsion se ressentira certainement dans le ton et la perspective du film » a annoncé le directeur des studios Marvel, Kevin Feige. Si le projet est encore nimbé de mystère, son objectif est clair : il s'agit de réinventer la franchise tout en attirant une nouvelle génération de spectateurs. Effacer les résultats mitigés Car les derniers longs-métrages développant l'univers de X-Men n'ont pas vraiment convaincu le public. Sorti en 2019, X-Men : Dark Phoenix, chapitre conclusif de la Fox est tout juste rentré dans ses frais avec 250 millions de recettes. L'année suivante, le très attendu spin-off Les Nouveaux Mutants, qui a joué à fond la carte de l'effroi et de la noirceur, n'est même pas parvenu à passer la barre de 50 millions de recettes. Mais les aventures des mutants ne sont pas rejetées par le public pour autant puisque Deadpool & Wolverine a lui atteint plus de 1,3 milliard de dollars de recettes et, ce, en dépit de son classement comme « film violent » dans de nombreux pays. Jake Schreier fera-t-il mieux ? Pour l'instant, aucune date de sortie officielle n'a été dévoilée et la seule certitude est que son prochain film n'est pas attendu avant la sortie d'Avengers : Secret Wars, en mai 2027.