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La Défense civile fait état de 10 morts

La Défense civile fait état de 10 morts

La Presse5 days ago
Des Palestiniens marchent au milieu des décombres d'un bâtiment détruit à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 9 août 2025.
(Gaza) Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de 10 personnes tuées samedi, dont huit par des tirs de l'armée israélienne près de centres d'aide, dans le territoire palestinien.
Agence France-Presse
Au moins six corps, dont celui d'un enfant, ont été transférés à l'hôpital Al-Awda dans le camp de réfugiés de Nousseirat (Centre) ainsi que 30 blessés, a déclaré à l'AFP M. Bassal.
Les victimes ont été visées par des tirs israéliens lors de rassemblements de civils près du point de distribution d'aide, de la GHF (Fondation humanitaire de Gaza) sur la route principale Salah al-Din, dans le centre de la bande de Gaza, a affirmé le porte-parole.
Deux autres personnes, dont une femme, ont été abattues par les forces israéliennes près d'un autre centre d'aide au nord-ouest de Rafah, dans le sud de Gaza, toujours selon la même source.
Selon des témoins, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi matin autour des centres d'aide de la GHF (soutenue par les États-Unis et Israël), dans le centre de la bande de Gaza et dans les zones à l'ouest de Rafah et de Khan Younès dans le sud, dans l'espoir d'obtenir des vivres.
Une femme a par ailleurs été tuée par une frappe aérienne « qui a ciblé un appartement en face de l'hôpital Al-Khair » à Khan Younès, selon le porte-parole de la Défense civile.
Un jeune homme a également été tué par un missile tiré par un drone israélien, qui a visé un groupe de civils près de l'école Abu Helou, qui abrite des personnes déplacées dans le camp de réfugiés de Bureij (centre de la bande de Gaza), selon M. Bassal.
L'armée israélienne n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat.
Les restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas, et les difficultés d'accès sur le terrain empêchent l'AFP d'y vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
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La lettre aux extrémistes israéliens
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time32 minutes ago

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La lettre aux extrémistes israéliens

Des camions transportant de l'aide humanitaire attendent en Égypte pour entrer à Gaza, près du poste-frontière de Rafah. On ne pourra pas dire que ce critique des exactions israéliennes à Gaza est antisémite. Le Montréalais Irwin Cotler, ex-président du Congrès juif canadien, pourfendeur de l'antisémitisme sous toutes ses formes et ex-ministre de la Justice du Canada1, dénonce l'étranglement des Gazaouis par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Avec plus de 5000 autres Juifs du monde entier qui se décrivent comme « soutenant passionnément l'État d'Israël en tant que foyer national du peuple juif », Irwin Cotler a signé une lettre de l'organisation juive The London Initiative appelant le gouvernement israélien à cesser de bloquer l'aide humanitaire à Gaza et à mettre un terme à la guerre à Gaza2,3. PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Irwin Cotler en 2015 Extraits de cette lettre adressée au premier ministre Benyamin Nétanyahou, par ailleurs signée par 13 autres Montréalais, dont la professeure de l'UQAM Yolande Cohen et l'homme d'affaires Charles Bronfman, ex-propriétaire des Expos : « Notre solidarité est toujours avec Israël et avec les citoyens israéliens, particulièrement depuis l'attaque barbare du Hamas le 7 octobre 2023. Nous n'avons aucune illusion quant aux actions et aux intentions du Hamas et des États qui le soutiennent, et nous reconnaissons les dilemmes douloureux de tout gouvernement israélien face à ces menaces. » « [Nous vous demandons] de rétablir de façon permanente l'entrée de nourriture et d'aide humanitaire destinées à la population de Gaza. Entraver cette aide quand vous avez décidé la reprise des combats en mars fut un désastre moral et stratégique. Ce n'est pas le fait de protester contre cette politique et ses résultats qui donne une victoire de propagande au Hamas, mais la politique elle-même. » « Mettez un terme à la guerre. Rapatriez les otages […] Le processus de négociation avec une organisation terroriste dépravée est bien sûr complexe et risqué. Mais toute occasion de libérer les otages doit être saisie, et c'est ce qui doit être priorisé plutôt que l'apaisement des extrémistes qui font partie de votre coalition. » Donnez des garanties qu'Israël ne va pas recoloniser Gaza ni poursuivre ou défendre toute politique d'expulsion des Palestiniens de Gaza, quelle qu'en soit la forme. Extrait de la lettre de l'organisation juive The London Initiative « Faites respecter la loi en Cisjordanie, où la fréquence et l'intensité de la violence meurtrière des extrémistes juifs sont sans précédent. Si l'armée israélienne peut – sur un ordre audacieux de votre part – envoyer un missile à travers la fenêtre d'un appartement de Téhéran pour tuer un général iranien, cette même armée peut maintenir l'ordre en Cisjordanie. » « Promettez qu'aucun membre de votre gouvernement ne prônera plus jamais des politiques de famine ou d'expulsion comme armes de guerre. Des membres de votre gouvernement ont utilisé le langage du racisme et de la haine en toute impunité. Par exemple, votre ministre du Patrimoine s'est récemment vanté que 'le gouvernement est en train de rayer Gaza de la carte… Dieu merci nous effaçons ce mal… Tout Gaza sera juif'. De telles déclarations sont des abominations morales et un hilloul hashem – une profanation des valeurs juives et des principes fondateurs de l'État d'Israël. » C'est une lettre importante parce qu'elle vient de gens qui ont à cœur l'existence d'Israël et qui aiment assez ce pays pour dire à ses dirigeants qu'ils commettent et tolèrent des abominations morales. Et, aussi, que les actions du premier ministre Nétanyahou contribuent à alimenter la haine des Juifs. C'est une lettre4 qui rappelle que dans la communauté juive, comme en Israël, il existe une diversité de vues sur la façon de faire la guerre au Hamas. C'est aussi une lettre d'une clarté morale implacable. Je reviens sur un passage en particulier, à propos du blocus de Gaza qui affame les Palestiniens : Ce n'est pas le fait de protester contre cette politique et ses résultats qui donne une victoire de propagande au Hamas, mais la politique elle-même… Ce passage fait référence à la redoutable constellation de supporters sans nuances du gouvernement israélien pour qui toute critique des actions d'Israël à Gaza revient à enfiler le costume d'idiot utile du Hamas. Car en marge de la guerre à Gaza, il y a une guerre de l'information où, du côté israélien, toute critique d'Israël est assimilée à la haine de l'État hébreu, à l'antisémitisme. Pour ces relais, si les Palestiniens souffrent, c'est uniquement la faute du Hamas, toutes les photos montrant des enfants morts ou souffrant sont des mises en scène et chaque missile qui tombe sur une tente visait un terroriste, ce qui justifie forcément le massacre de dizaines de civils… La haine d'Israël existe, l'antisémitisme aussi. 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Le Pérou promulgue une loi d'amnistie dénoncée
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La présidente péruvienne Dina Boluarte (C) avec le président du Cabinet Eduardo Arana (à droite) et le vice-président du Congrès Fernando Rospigliosi (à gauche) (Lima) Une loi controversée accordant l'amnistie aux forces armées et aux milices après le conflit qui a ensanglanté le Pérou entre 1980 et 2000 a été promulguée mercredi par la présidente Dina Boluarte. Luis Jaime CISNEROS Agence France-Presse « Avec la promulgation de cette loi d'amnistie, le gouvernement rend hommage aux militaires et aux groupes d'autodéfense qui ont participé à la lutte contre le terrorisme et à la défense de la démocratie », a déclaré Mme Boluarte lors d'une cérémonie au palais présidentiel. Le conflit armé entre l'État et les guérillas maoïste du Sentier lumineux et du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru a fait environ 70 000 morts et 20 000 disparus, selon les chiffres officiels. Selon la nouvelle loi votée le 9 juillet, l'amnistie s'appliquera aux militaires et civils qui n'ont pas encore été condamnés par la justice. Elle prévoit également la libération des condamnés âgés de plus de 70 ans. « Cette loi est tout simplement une trahison envers les victimes péruviennes », a déclaré Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques de Human Rights Watch (HRW). « Elle sape des décennies d'efforts visant à garantir la responsabilité pour les atrocités commises et affaiblit encore davantage l'état de droit dans le pays », a-t-elle ajouté dans un communiqué. La CIDH, plus haute instance judiciaire du continent, avait ordonné le 24 juillet à l'État péruvien d'« immédiatement » suspendre la procédure législative et, en cas de promulgation, de s'abstenir d'appliquer la loi pendant qu'elle analyse ses effets sur les droits des victimes. « Loi d'impunité » Mme Boluarte, qui bat des records d'impopularité et achèvera son mandat en juillet 2026, avait immédiatement critiqué cette exigence : « Cette position du gouvernement est souveraine, autonome, libre et juste pour un pays qui aspire à la paix ». Des experts de l'ONU avaient de leur côté exhorté le gouvernement péruvien à opposer son veto sur la loi, faisant valoir que les normes internationales interdisent les amnisties pour les crimes graves. La loi pourrait affecter 156 affaires avec jugement définitif et plus de 600 procédures judiciaires en cours pour des crimes commis durant ces années, avaient estimé les experts mandatés par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, mais ne s'exprimant pas au nom de l'organisation. En août 2024, le Pérou s'est doté d'une loi déclarant prescrits les crimes contre l'humanité commis avant 2002 dans le cadre de la lutte contre les guérillas. Cette initiative, que les défenseurs des droits de la personne qualifient de « loi d'impunité », avait profité notamment à l'ancien président Alberto Fujimori (1990-2000), condamné pour avoir ordonné deux massacres de civils en 1991 et 1992, ainsi qu'à 600 militaires poursuivis en justice. La Commission de la vérité et de la réconciliation a recensé au Pérou plus de 4000 fosses clandestines résultant des violences commises entre 1980 et 2000. En 2005, la Cour suprême argentine a déclaré inconstitutionnelles les lois d'amnistie des années 1980 qui avaient permis dans le pays à environ un millier de militaires et policiers responsables de graves violations des droits de l'homme sous la dictature militaire (1976-1983) d'échapper à la justice.

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