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Valais: au marché de Sion, on ne chinoise pas!

Valais: au marché de Sion, on ne chinoise pas!

24 Heures7 hours ago
Terroir et culture

Au marché de Sion, on ne chinoise pas!
Il se présente comme le plus coté de Suisse romande, déployé sur les pavés de la vieille ville. Il sait aussi concourir pour le plus convivial.
Florence Millioud
La fin de matinée approche au marché de Sion, ce jeudi 8 août, la foule se densifie devant les cageots du maraîcher Pascal Bagutti.
FMI
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En bref : Le marché de Sion attire chaque vendredi une foule d'habitués et de visiteurs attirés par sa convivialité.
Établi dans la vieille ville, il offre un cadre unique aux plus de 180 stands.
Les produits locaux dominent l'offre, du poisson du Léman aux spécialités valaisannes.
Mais en plus de la raclette, il y est aussi possible de faire un petit tour du monde culinaire.
Il n'y a qu'une figure sainte pour faire sauter un vendredi de l'indéboulonnable marché de Sion, qu'il pleuve ou qu'il neige. On nous l'avait prédit «extraordinaire», il l'est déjà sur ce seul point. «Mais il l'est vraiment», appuie Jean-Luc Fournier, vingt et un ans de stand en vieille ville, et un souffle à revendre dès qu'on le lance sur son business de numismate.
Pourquoi pas? Dans les rues et ruelles, la diversité de l'offre le rend aussi extraordinaire. On laisse donc Twint à son côté pratique, y compris au marché, pour palper des yeux l'âge prénumérique, version petites monnaies et gros billets. «Les gens viennent – reviennent l'année suivante si ce sont des vacanciers – avec leur butin. On vend, on achète: c'est le contact qui prime.» Et si certaines valeurs s'essoufflent face à l'abondance de biens, sous la tente du numismate, rien ne se perd, c'est aussi le stand du système D. Allez-le dire sur un site internet…
Après quelques heures sur son stand à Sion, Yaëlle Heimann repart souvent à vide dans sa micro-boulangerie de Crans Montana.
FMI
Au marché, et plus encore sur les pavés de Sion dans cette ambiance d'un cercle d'amis élargi – les politiques à la tête de l'État dans la même mêlée –, on donne son avis, en vrai, à découvert. Sans se priver de dire d'une fois à l'autre ce qu'on a pensé des salades. Ou du pain. Comme ces miches de famille nombreuse que Yaëlle Heimann tranche au fur et à mesure. Le stock s'épuise, vite! Il est rare que la boulangère remonte à Crans Montana, là où son père a fondé Graînes d'Avenir, avec des restes. «Chaque vendredi, ce sont presque 90 kilos de pain au levain naturel, à base de farines valaisannes ou de propositions sans gluten qui partent avec des compliments très généreux. C'est gratifiant», sourit-elle. La preuve vient avec la cliente suivante, déterminée à ne pas changer ses habitudes. Et la suivante encore qui salive déjà à l'idée de sa tartine beurre Cenovis.
Oui! On aurait pu faire le pour ou contre la pâte suisse, plus clivante qu'une votation fédérale sur nos liens avec l'Union européenne, le terrain, fort gustatif, s'y prêtait, sauf que ce n'était pas le but. D'autant que le marché, couru des Sédunois dans ses premières heures, gagne en fréquentation. Les «excusez-moi» et autres «pardon» se mêlent aux passants, concurrencés par quelques «excuse me», la foule étant aussi cosmopolite.
Le Léman arrive jusqu'à Sion
Il est 10 h 30. La température d'un vendredi caniculaire n'est pas la seule à grimper dans «L'État dans l'État», dixit son responsable opérationnel, Claude Thomas, le volume ambiant monte aussi: c'est jour de fête pour les musiciens de rue qui profitent de l'exception du marché.
Fabien Jacquier avait de bonnes nouvelles le 8 août dernier.
FMI
L'appétit? Il en perd ses habitudes. Les fumets n'ont pas d'horaire, échappés d'un véritable atlas gastronomique, prêts à faire jouer la concurrence. Et… on peine toujours à échanger avec le pêcheur Fabien Jacquier, devant son étal, la file ne cesse de se remplir. C'est quand même le Léman qui arrive jusqu'à Sion! «Alors avait-il quelque chose à vous offrir?» lance une habituée. On sait la perche rare, la féra aussi. L'homme du lac se garde bien de crier à la pêche miraculeuse, mais il a du répondant.
«C'était un peu galère de tenir un marché ces derniers temps, mais depuis une semaine, c'est un peu mieux. On verra sur la durée…» On a surtout déjà vu que ses vitrines réfrigérées se sont vidées sans autre appât que l'appel du local. «C'est pour ça que je viens tous les vendredis, les marchands nous connaissent, ils savent ce qu'on aime et, souligne une habitante, les produits viennent d'ici.»
Le Valais jusque dans les mots
Les contradicteurs peuvent s'agiter! Sion soigne son «extraordinaire» en allergique aux chinoiseries importées et autres bibeloteries en plastique sans intérêt. Bon… on a quand même repéré un présentoir de porte-clés très éloignés d'un label valaisan ou de ce savoir-faire artisanal qui fait la fierté des 180 à 190 stands. «Les demandes sont pressantes pour chaque édition faite de trois quarts de fidèles. Mais on ne remplace que lorsqu'il y a des malades ou des vacances et selon nos règles. On ne veut pas de stand de coques de natel, exemplifie Claude Thomas. Ici, en plus du vivre-ensemble, c'est l'artisanat qu'on privilégie.»
Manuella Thurre crée des cartes pour diverses occasions.
FMI
Des produits tirés de la terre à ceux extraits de ses essences. De la maille qui tricote l'originalité au métal travaillé en bijou. De la coutellerie artisanale aux abat-jour sur mesure. Ou encore ces cartes de vœux imaginées par Manuella Thurre, l'âme plus observatrice, participative que mercantile. «Le marché de Sion? C'est un peu la passeggiata italienne… mais à la valaisanne, s'exclame-t-elle. Il y a les acheteurs du matin, les habitués. Ceux qui viennent pour l'apéro. Ceux qui sont venus pour ça et qui oublient d'aller dîner. On se connaît, on finit par tous se connaître! Pendant des années, on s'est salué avec un monsieur qui passait devant mon stand en me disant qu'il n'écrivait pas de cartes. Un jour, il en a acheté une pour les 20 ans de son fils. On ne peut pas changer le monde, mais si quelqu'un prend le temps d'écrire à une personne qui prend celui de le lire, c'est du temps pris sur la marche du monde.»
La convivialité doit aussi beaucoup au cadre du marché de Sion, en vieille ville, des terrasses et des cafés tout au long du parcours.
Marché de Sion
Eh oui, l'extraordinaire est aussi poète au marché de Sion! Il suffit de lorgner entre les cageots de tomates et les bouquets d'herbes aromatiques du maraîcher Pascal Bagutti, l'humour y est aussi cultivé. Comme chez son voisin, Marcel Délèze, chercheur d'«or des montagnes» qu'il tamise notamment en liqueur aux fleurs de mélèze. Mais l'un des petits derniers arrivés sur le marché il y a deux ans – le temps d'avoir une production suffisante – sème aussi des bons mots dans le décor. «Le Valais ne se raconte pas, il se vit», lit-on sur une plaque, elle est à vendre… 20 francs, un prix qui en vaut la peine rien que pour le slogan.
À Sion, toujours, des expos et des concerts
Art Pour voir du paysage, rendez-vous – aussi – au Musée d'art du Valais qui tourne la notion d'espace dans tous les sens. Géographique. Politique. Poétique. Sans jamais perdre de vue le Valais ni la richesse de ses collections! L'itinéraire entraîne d'une étape à une autre, des visions très gestuelles du paysage par Gottfried Tritten à une réflexion sur la présence féminine dans l'espace alpin. On est un peu en mode rando, sensations et troubles inclus avec Magali Dougoud, en guide le long d'un tragi-magique «Bisse des dissidentes», ou Vivian Suter qui invite à déambuler entre les tissus peints de «Moving Nature». Et comme dans la nature, il faut avoir les yeux partout.
Photographie Aller à la Fondation Fellini n'a rien du détour, c'est une première mondiale qui y attend le visiteur avec la présentation de l'Allemande Sina Östlund. Photographe de plateau et de mode, l'Allemande avait jusqu'ici réservé son souffle esthétique et son sens de l'étrange aux papiers glacés de «Vogue», «Harper's Bazaar», d'«ELLE» ou de «Grazia». Tout un monde qui se réinvente à chaque prise et que fait défiler l'exposition «Obscura».
Musique Si le Sion Festival joue son ouverture ce week-end du 16 et 17 août, lancé dans un marathon de concerts, il ne baisse pas pour autant la cadence avec la suite du programme jusqu'au 31 août. Le week-end du 23 et 24 août, il annonce notamment jeter un pont entre le Brésil et l'Europe avec le jeune ensemble Illumina. Dès le 26 août, ses quartiers pris dans la nouvelle salle de concert de la ville, Noda BCVS, place au défilé de grands noms (Janine Jansen, Martin Fröst, Ekaterina Shelehova) et la finale du Concours Tibor Varga. Une fois la dernière note du festival jouée, la musique ne quittera pas pour autant la capitale valaisanne, hôte de la 22e Schubertiade, les 6 et 7 septembre.
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Florence Millioud a rejoint la rubrique culturelle en 2011 par passion pour les gens de culture, après avoir couvert dès 1994 la politique et l'économie locales. Historienne de l'art, elle collabore à la rédaction de catalogues d'exposition et d'ouvrages monographiques sur des artistes. Plus d'infos
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