
Vacances de la construction, affaire Epstein et poursuite contre Brossard
Son père fugue d'une unité fermée
La Presse a révélé jeudi que la moitié des résidences pour aînés (RPA) nouvellement assujetties à un règlement leur imposant d'installer un système de sécurité n'en ont toujours pas. Qu'en est-il des CHSLD ? Même s'ils sont tous, en théorie, munis de tels systèmes, un résidant du Centre d'hébergement du Manoir-Trinité à Longueuil a réussi à les déjouer en juin dernier.

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La Presse
15 minutes ago
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Marquage du stationnement dans Villeray
Les marques en T, qui délimitent chaque espace de stationnement, seront retirées dans le quartier Villeray. Montréal recule sur son projet-pilote de marquage au sol des espaces de stationnement dans le quartier Villeray. L'initiative, qui avait pour but de mettre au pas les automobilistes mal garés dans les rues résidentielles, s'est finalement heurtée à un nombre considérable de plaintes. « On a eu une cinquantaine de plaintes à l'automne de citoyens mécontents de ce marquage. Je pense qu'on n'a peut-être pas assez bien communiqué l'information aux citoyens avant de se lancer », avoue en entrevue le directeur général de l'Agence de mobilité durable (AMD), Laurent Chevrot. Au grand dam de certains citoyens, deux types de marquage avaient été installés l'été dernier sur une dizaine de rues et 1200 places de stationnement dans le quadrilatère délimité par les axes Christophe-Colomb, Villeray, Saint-Gérard et de Liège. Il y avait d'abord les marques en forme de T, délimitant les places individuelles, et les marques en L, situées à la fin de chaque zone interdite. Ce sont les marques en T qui seront finalement retirées. Les citoyens trouvaient que les délimitations étaient trop grandes, ce qui ne permettait pas de stationner assez de véhicules. Ça générait de la frustration et on n'a pas vu réellement d'impact sur la capacité ou l'occupation de la rue. Laurent Chevrot, directeur général de l'AMD Les marques en L seront néanmoins conservées, des impacts positifs ayant été observés sur le plan de la sécurité routière. « Ça a permis de réduire de 27 % le taux d'infraction, juste en donnant un repère aux gens sur la chaussée, ce qui est quand même considérable », note le gestionnaire. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Les marques en L, délimitant les zones de stationnement, seront conservées. « Ça nous ouvre quand même des perspectives pour le futur. On veut donner des indicateurs additionnels aux gens pour leur permettre de respecter la réglementation, mais en communiquant mieux en amont nos objectifs », ajoute-t-il. Bonne chose, mais… Résidant de la rue Foucher, Jacques Bérubé salue l'ouverture de la Ville, mais constate que le problème n'est pas entièrement réglé. En plus de la perte d'espaces, le marquage qui demeurera n'est toujours pas aligné avec les affiches indiquant les zones réservées aux voitures avec vignette, ce qui ne facilite pas le respect de la signalisation. Ça crée de la confusion puisque ce n'est pas au même niveau que les pancartes de stationnement déjà en place, donc tu ne sais pas si tu vas avoir une contravention. Et quand tu n'es pas sûr et que tu te prends 120 $, c'est choquant. Jacques Bérubé, résidant du quartier Villeray Laurent Chevrot, lui, rétorque que « plusieurs interventions ont déjà été faites pour déplacer des panneaux ou des marques au sol de quelques centimètres ». « S'il en reste encore, on ajustera le tir, c'est certain », dit-il. Le projet « a été mal conçu à l'origine », avance quant à lui M. Bérubé, qui est un résidant de longue date. « Quand tu es assis dans ta voiture, tu ne les vois pas nécessairement, ces marques-là. Ce n'est pas très intuitif et ça mêle beaucoup de gens après. » Quelques leçons à tirer Outre la communication à améliorer auprès de la population, M. Chevrot affirme que son groupe a tiré plusieurs leçons de l'expérience. « En ce qui concerne les marques en L, on va continuer d'étudier si ça pourrait créer des impacts positifs dans d'autres circonstances, ailleurs sur l'île. On se laisse la possibilité de le faire ailleurs si un arrondissement nous interpelle, mais ce n'est pas un objectif immédiat pour l'instant », affirme-t-il. L'avenir des marques en T est quant à lui nettement plus incertain. « Si on devait en refaire, on devrait sérieusement réfléchir à la manière dont on les fait », poursuit Laurent Chevrot, qui souligne que l'espace entre chaque place marquée pourrait par exemple être réduit de 6 à 5,5 mètres. Au total, le projet a coûté 36 000 $ à la Ville de Montréal, ce qui inclut les coûts internes, le contrat de marquage, le retrait de celui-ci et les communications publiques.


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an hour ago
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Les garderies plaident la tolérance pour éviter l'expulsion d'enfants d'immigrants
Une directive envoyée aux garderies par le ministère de la Famille le 9 juillet donne 14 jours aux parents détenant un permis de travail ouvert pour retirer leurs enfants bénéficiant d'une place à 9,35 $ par jour. Des regroupements de garderies demandent à Québec de faire preuve de tolérance et de protéger les enfants d'immigrants inscrits dans des milieux de garde subventionnés, qui risquent d'en être exclus. Mardi, le ministère de la Famille a confirmé avoir reçu une mise en demeure de la part de parents. Ce qu'il faut savoir Une directive envoyée par le ministère de la Famille donne 14 jours aux parents détenteurs d'un permis de travail ouvert pour retirer leurs enfants de leur garderie subventionnée. Des associations de garderies demandent au gouvernement de faire preuve de tolérance afin que les enfants qui occupent déjà ces places à 9,35 $ par jour ne soient pas expulsés. Le ministère de la Famille a confirmé avoir reçu une mise en demeure de la part de parents. À cause des « flous administratifs » actuels, les enfants de parents titulaires d'un permis de travail ouvert pourraient perdre leur place subventionnée en garderie, déplorent des acteurs du milieu de la petite enfance, qui demandent des solutions rapides. « Une fois qu'un enfant s'habitue au service de garde, à ses amis, à ses éducatrices, je trouverais ça drastique de retirer l'enfant », avance le président de l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ), Sami Alahmad. Une directive envoyée aux garderies par le ministère de la Famille le 9 juillet donne 14 jours aux parents détenant un permis de travail ouvert pour retirer leurs enfants bénéficiant d'une place à 9,35 $ par jour, ce qui entraîne des conséquences dramatiques pour plusieurs familles. Lisez l'article « Directive sur la contribution réduite : des enfants d'immigrants sommés de quitter leur CPE » C'est le cas de Suzanne Minkam, arrivée du Congo il y a deux ans avec un permis de travail ouvert, qui craint de perdre la place en garderie subventionnée de sa fille de 17 mois, qu'elle élève seule, et d'avoir à quitter son emploi d'éducatrice dans le même établissement, puisque son salaire est insuffisant pour pouvoir payer une place en garderie non subventionnée. Le gouvernement affirme qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle règle et que le Règlement sur la contribution réduite, entré en vigueur en 2006, « n'a jamais été modifié ». Selon des regroupements de garderies, la réponse n'est pas aussi simple que de procéder à quelques ajustements administratifs. Les expulsions engendreront des conséquences humaines importantes chez les parents et leurs enfants. Des confusions lourdes en conséquences De plus, les directives émises par le ministère de la Famille manquent de clarté, déplore Sami Alahmad. « À la lumière des dernières informations, j'ai lu et relu le guide d'admissibilité qu'ils nous ont fourni et j'ai toujours de la difficulté à comprendre ce que le gouvernement nous demande », dénonce-t-il. Il reconnaît qu'il a pu y avoir eu des incompréhensions dans l'application du règlement, mais il s'agissait d'« erreurs de bonne foi » et on « ne devrait pas faire payer les enfants pour cela », insiste-t-il. Josée Garant, directrice du Bureau coordonnateur de garderies en milieu familial du quartier Saint-Léonard, à Montréal, a passé la journée de mardi à éplucher les dossiers des enfants concernés par la directive dans son organisation. C'est désolant, au-delà de tout, ce sont des enfants. On devrait se concentrer sur l'aspect humain avant tout. Ils vont perdre une stabilité, un lieu important d'attachement. Josée Garant, directrice du Bureau coordonnateur de garderies en milieu familial du quartier Saint-Léonard M. Alahmad ne sait pas encore combien de bambins fréquentant les garderies de son association sont touchés par ce critère d'admissibilité, mais ils sont nombreux, et il « se voit difficilement dire au revoir à ces enfants », confie-t-il. Le gouvernement doit faire preuve de tolérance et permettre aux enfants qui sont déjà en garderie subventionnée de terminer leur parcours à la petite enfance de la même manière qu'ils l'ont commencé, demande le président de l'AGPQ, qui s'inquiète des conséquences sur les familles concernées. Il n'est pas le seul à demander une telle souplesse. « On pense que les enfants ne devraient pas être tributaires du statut de leurs parents et qu'il devrait y avoir des efforts afin d'accommoder ces familles-là », avance la directrice générale adjointe aux affaires publiques et gouvernementales pour l'Association québécoise des CPE (AQCPE), Geneviève Blanchard. Pour cette dernière, le « nœud de l'affaire » semble être que le gouvernement veut s'assurer que le parent détenteur d'un permis ouvert occupe un emploi. Le ministère de la Famille devrait trouver une manière de faire cette vérification, pour « maintenir dans le système des familles qui ont déjà été intégrées », note-t-elle. « On semble l'oublier, mais les services éducatifs à l'enfance, c'est un puissant agent d'intégration. » L'AQCPE a déjà reçu beaucoup de demandes, tant de la part des éducatrices que des parents, sur la façon de répondre à cette directive et sur les ressources qui pourraient les aider. Au moment de publier ces lignes, le ministère de la Famille n'avait pas répondu à notre demande d'entrevue. La députée libérale de Westmount–Saint-Louis et porte-parole de l'opposition officielle en matière de famille, Jennifer Maccarone, peine à comprendre le changement d'attitude soudain du gouvernement. Elle déplore les impacts de cette directive sur le milieu de la petite enfance, qui peine déjà à répondre à la demande pour l'ensemble des demandeurs. Ce ne sont pas juste les enfants de parents détenant un permis de travail ouvert qui vont être touchés, la perte d'éducatrices qualifiées aura des impacts sur l'accès au service de plusieurs familles, explique-t-elle. « Ils sont en train de créer un problème où il n'y en a pas », déplore Mme Maccarone, qui n'a jamais entendu cet enjeu être soulevé par le gouvernement caquiste alors qu'elle est députée depuis sept ans. Des parents veulent poursuivre le ministère de la Famille Selon une mise en demeure obtenue par Radio-Canada mardi, des parents originaires de France et d'Ukraine veulent poursuivre en justice le ministère de la Famille, advenant l'exclusion de leurs enfants d'une garderie subventionnée. Le document indique que les parents contestent notamment la légalité et la validité de la directive sur l'admissibilité au programme de places à contribution réduite. Après la présentation de leurs permis de travail ouverts, leurs enfants ont été acceptés en 2024 dans une garderie subventionnée en milieu familial. Le bureau coordonnateur du Centre de la petite enfance du Parc leur a toutefois annoncé qu'en vertu de la directive, ils devaient maintenant quitter la garderie. Mardi, l'attachée de presse de la ministre de la Famille, Suzanne Roy, a confirmé qu'une mise en demeure a été reçue par le Ministère, ajoutant que le statut des personnes concernées serait vérifié.


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2 hours ago
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Vos bons mots pour ceux qui aiment le Québec avec style
Le témoignage de Thélyson Orélien à propos de son amour pour sa province d'adoption a tapé dans le mille pour bon nombre d'entre vous. Le témoignage de Thélyson Orélien à propos de son amour pour sa province d'adoption1 a tapé dans le mille pour bon nombre d'entre vous. Voici quelques-unes de vos réactions. Il m'enlève (presque) les mots de la bouche Je serai bref, mais je ne peux m'empêcher de remercier l'auteur de l'article, qui a vu le jour sous le même ciel que moi, d'avoir écrit exactement ce que je pense silencieusement. Ce qui nous différencie est le fait que je ne sacre pas, question d'âge peut-être (je suis québécois depuis 53 ans) ou encore à cause des valeurs chrétiennes que je promeus. Peu importe, je fais miens ses mots et je l'en remercie. Raynold Mathieu, Saint-Hubert Qui aime bien chiale bien Merci, Monsieur Orélien, de nous rappeler notre qualité de vie. Au Québec, il y a cette tendance à critiquer – parfois avec passion –, mais c'est aussi une preuve qu'on tient à notre société, à nos services, à nos valeurs. Le « chialage » peut être un moteur de changement, même si parfois ça prend des allures de sport national. Et oui, malgré les défis, les inégalités et les frustrations, on a des bases solides : un système de santé accessible, de l'éducation publique, une richesse culturelle vibrante, des paysages magnifiques… Ce n'est pas parfait, mais c'est précieux. Merci encore pour votre vision de notre chez-nous. Serge Maillé, Saint-Jean-sur-Richelieu Bienvenue chez vous J'ai adoré lire votre texte et je suis heureuse que vous vous sentiez chez vous ici. En tant qu'ancienne enseignante de francisation, je souhaite que tous les nouveaux arrivants se sentent bien accueillis. Venez en région, les gens ont beaucoup à vous offrir. Je vis au Centre-du-Québec et je suis ravie de voir une population de plus en plus hétérogène, aux mille et un accents et couleurs. Bienvenue chez vous. Marie-Line Belleville, Bécancour Je réalise ma chance Merci, Monsieur Orélien, pour votre texte. C'est vrai qu'on est bien ici. C'est vrai que c'est long pour voir un médecin, l'hiver est long aussi, mais on est habituellement bien entourés, on s'entraide. Notre monde n'est pas parfait, mais il est beaucoup mieux qu'à beaucoup d'endroits, surtout mieux que dans votre terre natale ou à Gaza ou à Kyiv. Merci de m'avoir fait prendre conscience de ma chance d'être née ici. Line Chartier, Montréal Merci de m'avoir secoué les puces Monsieur Orélien, vous nous dites merci de vous avoir accueilli, intégré dans notre quotidien, bref, vous dites merci pour tout. Bien moi, je vous dis un immense merci de m'avoir secoué les puces, comme on dit par chez nous. Pour m'avoir fait voir mon pays par votre vision. Pour me rappeler à quel point nous sommes bien ici. Choyés. Privilégiés. Heureux. Et qu'on oublie hélas parfois ce bonheur de vivre, cette chance que nous avons. Alors, c'est à moi de vous dire merci ! Isabelle Girard, Québec Les mots qui me manquaient Quel texte admirable, qui décrit si bien le Québec et les Québécois. Je parle souvent de la société québécoise aux nombreux touristes que je rencontre à Montréal, mais j'ai trouvé dans ce texte les mots qui me manquaient. Je crois que je le ferai lire à mes clients qui se demandent parfois pourquoi on a l'air si heureux ici. Voilà pourquoi ! Diane Gagné, guide touristique, Verdun Chaud au cœur Ça fait chaud au cœur quand on voit et entend quelqu'un qui est venu s'établir parmi nous et s'est intégré à nous et à notre culture de cette façon. On se le dira, ça prend une énorme dose de courage, de persévérance et de résilience pour quitter sa terre natale et venir s'établir dans un autre pays. Chapeau à tous ces gens. De nouveaux arrivants comme vous, c'est rafraîchissant. Robert Labelle, Nouvelle Le positif de l'acceptation de l'autre Simplement un bijou ! Merci de nous faire surfer sur le positif de l'immigration et de l'acceptation de l'autre. Je souhaite que votre message fasse réfléchir tous les immigrants et les natifs d'ici à créer une nation où l'on s'emploie à promouvoir et à reconnaître l'acceptation de l'autre comme valeur fondamentale des sociétés canadienne et québécoise. Pour rester dans le ton : votre article « m'a câlissement mis le motton dans la gorge ! » Stéphane Carbonneau, Rosemère Du même tissu Merci, Thélyson, pour ces mots. Merci mille fois. Je suis québécoise depuis plusieurs générations arrivées ici d'Europe pour pêcher, cultiver, gagner leur chienne de vie devenue impossible à travers les famines septentrionales. Chaque jour, Thélyson, pourtant, je remercie la vie d'être née ici, femme issue du prolétariat francophone de régions, mais libre. Libre de travailler, de parler, de voter, d'étudier à peu de frais, d'être propriétaire, de pouvoir être soignée sans me saigner, libre de choisir mes vêtements, ma coiffure, ma spiritualité, mon identité de femme, de mère, d'amie, d'amante sans la pression de l'autre moitié de l'humanité et de ses dogmes. Vos mots, Thélyson, résonnent chez moi, en moi. Simplement, cher ami, parce que nous sommes, vous et moi, sans nous être rencontrés, des êtres fabriqués du même tissu, celui de l'humanitude globale. Sylvie Roussy, Québec 1. Lisez « Merci de m'avoir appris à sacrer avec style »