Un mois après l'échec du Madleen à atteindre Gaza, deux élues LFI sur un nouveau bateau vers l'enclave palestinienne le 18 juillet
Bis repetita. Deux élues LFI monteront le 18 juillet à bord d'une nouveau bateau humanitaire à destination de Gaza, a annoncé jeudi la députée Insoumise Gabrielle Cathala, un peu plus d'un mois après le départ du Madleen, autre navire intercepté par Israël. «Pour les enfants de Gaza, pour briser le blocus humanitaire, pour stopper le génocide, nous partons la semaine prochaine sur le Handala», navire de la «Flottille pour la liberté», un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens, a-t-elle annoncé sur X.
La députée a précisé qu'elle monterait à bord du bateau à Gallipoli le 18 juillet, dans le sud-est de l'Italie, avec l'eurodéputée LFI Emma Fourreau, «16 autres membres d'équipage» et de l'aide humanitaire. Le navire sera sur place quelques jours auparavant. «C'est une aide certes symbolique mais c'est une mission humanitaire pacifique, et il y a la volonté pour nous de garder les yeux rivés sur Gaza en cette période estivale», a-t-elle argué.
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Cette initiative se déroulera un mois et demi après le départ du Madleen, un autre navire parti d'Italie le 1er juin pour «briser le blocus israélien» à Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de vingt mois de guerre. Le voilier avait alors à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, dont la militante écologiste Greta Thunberg et l'eurodéputée LFI Rima Hassan, qui avait été détenue trois jours après l'interception du navire, à environ 185 kilomètres à l'ouest de la côte de Gaza.
Cette fois-ci, selon Gabrielle Cathala le «Handala» devrait entre autres emmener l'influenceur et acteur américain Jacob Berger, le syndicaliste américain Chris Smalls, ou encore l'activiste américano-palestinienne Huwaida Arraf, mais aussi des passagers d'autres nationalités et «plusieurs journalistes». Israël, dont l'offensive a débuté au lendemain de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire. Ce qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité, et n'a été que partiellement assoupli.
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