
Lando Norris devance Oscar Piastri
Agence France-Presse
Sur un tracé rendu très piégeux par les averses, les McLaren ont encore dominé les débats et ce en dépit de la pénalité de dix secondes infligée à Piastri, qui conserve la tête du championnat devant Norris.
Le septuple champion du monde britannique Lewis Hamilton (Ferrari) termine quatrième, mettant fin à une série de 12 podiums consécutifs sur le légendaire circuit de Silverstone.
Parti 18e, le Québécois Lance Stroll s'est classé 7e.
Plus de détails suivront.
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5 hours ago
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Alcaraz, Fritz et Khachanov se qualifient pour les quarts
Alcaraz, Fritz et Khachanov se qualifient pour les quarts (Wimbledon) Le double tenant du titre Carlos Alcaraz s'est qualifié pour les quarts de finale de Wimbledon, dimanche aux dépens du Russe Andrey Rublev (14e mondial) en concédant toutefois un nouveau set, une mauvaise habitude depuis le début du tournoi. Agence France-Presse Le N.2 mondial s'est rapproché de la finale du 13 juillet, certes, mais il ne s'est toujours pas montré impitoyable sur le Central, à rebours de la maîtrise affichée par ses concurrents Jannik Sinner et Novak Djokovic. Après sa victoire 6-7 (5/7), 6-3, 6-4, 6-4, Alcaraz affrontera le dernier Britannique encore en lice, Cameron Norrie (61e), vainqueur plus tôt en cinq sets du qualifié chilien Nicola Jarry. Dimanche, l'Espagnol de 22 ans a mis du temps à trouver son rythme et sa précision au service, jusqu'à être mené 4-1 dans le premier set. Il est parvenu à recoller à 4-4 pour finalement s'incliner au bris d'égalité. PHOTO ALASTAIR GRANT, ASSOCIATED PRESS Andrey Rublev Il a montré une meilleure version de lui-même dans la manche suivante, expédiée en 30 minutes, et a poursuivi ensuite sur sa lancée. Statistiquement parlant, la dynamique d'Alcaraz impressionne avec une 22e victoire d'affilée sur le circuit ATP (sa dernière défaite remonte au mois d'avril), une 33e sur herbe en 36 matchs disputés sur gazon. Mais le récent vainqueur des tournois de Rome, Roland-Garros et du Queen's n'affiche pas une maîtrise totale depuis le début de Wimbledon, où il vise une troisième couronne consécutive. Il avait déjà concédé deux sets au premier tour contre l'Italien Fabio Fognini et un autre contre l'Allemand Jan-Lennard Struff au troisième. Entre deux, il s'est imposé sans sourciller contre le jeune Britannique Oliver Tarvet, amateur classé au 733e mondial. Ce bilan contraste avec celui, immaculé, du N.1 mondial italien Jannik Sinner et avec celui du septuple lauréat à Londres, le Serbe Novak Djokovic (6e), qui n'a lâché qu'un seul set en trois matchs. Fritz et Khachanov se qualifient L'Américain Taylor Fritz (5e), qualifié sur abandon, et le Russe Karen Khachanov (20e), vainqueur en trois sets, sont devenus les premiers joueurs à se hisser en quarts de finale de l'édition 2025, où ils s'affronteront. Alors qu'un orage et une pluie battante s'abattaient sur Wimbledon en début d'après-midi, sous le toit du Central, Fritz a lui aussi fait parler la foudre pour mener 6-1, 3-0 en une trentaine de minutes contre Jordan Thompson (44e). Visiblement touché à la cuisse droite, l'Australien s'est fait masser sur le court avant de quitter le Central pour recevoir des soins dans le cadre d'un temps mort médical. À son retour sur le court, Thompson a perdu trois points d'affilée avant d'aller serrer la main de son adversaire au filet pour lui signifier qu'il jetait l'éponge. PHOTO JOANNA CHAN, ASSOCIATED PRESS Taylor Fritz et Jordan Thompson Aux deux premiers tours de Wimbledon, l'Australien de 31 ans avait eu besoin de cinq sets pour se qualifier, avant de se hisser en quatre manches en huitièmes de finale. « Ce n'est bien évidemment pas la manière avec laquelle j'aurais voulu me qualifier, c'est triste », a commenté Fritz dans son entrevue d'après-match. « Il s'est battu, il a joué en double hier [samedi], je le respecte pour être venu » malgré ses douleurs sur le court N.1 dimanche, a poursuivi l'Américain de 27 ans. Vainqueur en juin des ATP 250 sur gazon de Stuttgart et Eastbourne, Fritz jouera en quarts de finale contre Karen Khachanov. PHOTO KIRSTY WIGGLESWORTH, ASSOCIATED PRESS Karen Khachanov Le Russe mène deux victoires à zéro dans ses duels avec Fritz, le dernier affrontement remontant à l'année 2020. Plus tôt dans la journée de dimanche, Khachanov avait mis fin au parcours du Polonais Kamil Majchrzak (109e) en huitièmes de finale. Quatre ans après son premier quart de finale sur le gazon de l'All England Club, Khachanov l'a emporté 6-4, 6-2, 6-3 contre le tombeur du Français Arthur Rinderknech (72e). « Après mes deux derniers matchs en cinq sets […] j'ai bien récupéré. J'étais en forme, prêt à rejouer cinq sets si nécessaire. Mais je suis content que ça se soit terminé en trois », a souri le Russe. Majchrzak, déjà défait lors de ses trois précédents duels avec le Russe, disputait à 29 ans son premier huitième de finale en Grand Chelem.


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Le rêve réalisé de Norris, le premier podium de Hülkenberg
Lando Norris a remporté une première victoire à la maison en Formule 1. Dans le micro, on entendait les reniflements de Nico Hülkenberg. « Je ne crois pas comprendre ce qu'on vient de faire… Oh, mon dieu », a-t-il laissé entendre, en larmes. À 37 ans, à sa 15e saison, à sa 239e course, dans des conditions météorologiques chaotiques, le pilote Sauber est monté sur le podium pour la première fois de sa carrière. Eh bien, dites donc, ce Grand Prix de Grande-Bretagne nous réservait de bien belles choses ! Lando Norris a réalisé son rêve de gagner à la maison. Oscar Piastri a pris le deuxième rang, après avoir écopé d'une pénalité de dix secondes pour conduite erratique sous la voiture de sécurité. Et Hülkenberg, après être parti 19e, est enfin monté sur le podium. À sa sortie de la voiture, après la course, Hülkenberg a rejoint son équipe, qui s'est massée autour de lui et s'est mise à sauter. « Nico ! Nico ! Nico ! », a-t-elle chanté en chœur. Sur le podium, quelques minutes plus tard, l'Allemand affichait le large sourire de celui qui récolte enfin le fruit de sa patience. PHOTO ANDREJ ISAKOVIC, AGENCE FRANCE-PRESSE Nico Hülkenberg « C'est assez surréel, pour être honnête », a lâché le vétéran dans son entrevue d'après-course au micro de Jenson Button. « Je ne sais pas trop comment c'est arrivé. Les conditions étaient folles, changeantes. C'étaient des combats de survie pour une grande partie de la course. » C'était la bonne course, avec les bons pneus aux bons moments. Nous n'avons pas fait d'erreur. Nico Hülkenberg Sauber a en effet bien géré la course de son seul pilote en piste – celle de Gabriel Bortoleto s'est terminée au 5e tour. Dans les premiers tours, quelque temps avant que la pluie commence à tomber, Hülkenberg a été un des premiers à rentrer aux puits pour passer en intermédiaires. Ses adversaires ont pris plus de temps, permettant à la Sauber de remonter dans les rangs. Avec 20 tours à faire, l'Allemand était quatrième derrière Lance Stroll, qu'il a finalement dépassé au 35e tour. En fin de course, il a réussi à garder la Ferrari de Lewis Hamilton derrière lui. « Je savais que [Lewis] allait tout donner ici devant sa foule. Je me disais : désolé, tout le monde, mais c'est aussi ma journée », a-t-il raconté avec le sourire. PHOTO ANDREW BOYERS, REUTERS Lando Norris (au centre) et Nico Hülkenberg (à droite) affichaient un grand sourire sur le podium alors qu'Oscar Piastri tentait de cacher sa déception. Une McLaren est pénalisée, l'autre l'emporte On le sait bien : en F1, rien ne crée davantage le chaos – et le spectacle – que la pluie. Et c'était la flotte sur le circuit anglais pendant plusieurs tours. Il y a eu des sorties de piste, et donc des voitures de sécurité. C'est d'ailleurs une de celles-ci qui a coûté à Oscar Piastri la victoire. Le pilote McLaren connaissait une excellente course. Parti deuxième, il a dépassé la Red Bull de Max Verstappen au 8e tour pour prendre les devants. À ce moment, Lando Norris était troisième. Au 18e tour, la voiture de sécurité est revenue en piste en raison d'un accident du côté d'Isack Hadjar. C'est là que Piastri a eu la bonne idée de freiner brusquement, forçant Verstappen à le doubler pour éviter de le percuter. Le verdict n'a pas pris de temps à tomber : pénalité de 10 secondes pour conduite erratique. Selon les données transmises par la FIA, l'Australien est passé de 218 km/h à 52 km/h lors de sa manœuvre, considérée comme dangereuse. « Je ne dirai pas grand-chose parce que je vais me mettre dans le pétrin. Bravo à Nico ; je pense que c'est le fait saillant de la journée », a laissé tomber un Piastri encore fâché en entrevue d'après-course. « Apparemment, on ne peut plus freiner derrière une voiture de sécurité », a-t-il ajouté. Piastri a purgé sa pénalité de 10 secondes lors de son arrêt aux puits au 44e tour. Résultat : son coéquipier et adversaire direct au championnat, Lando Norris, a pris les devants de la course. De sa course, devrions-nous dire. Le Britannique, qui avait exprimé son rêve de triompher à la maison dans les derniers jours, n'en revenait pas en traversant la ligne d'arrivée. « Nous l'avons fait à la maison ! Nous l'avons fait ! C'est magnifique ! », s'est-il exclamé, émotif. PHOTO JAKUB PORZYCKI, REUTERS Lando Norris « C'est tout ce dont j'ai toujours rêvé, ce que j'ai toujours voulu réaliser », a-t-il lancé une fois sorti de sa monoplace. Mis à part un championnat, je pense que ce sont les meilleurs sentiments que l'on peut vivre. Je ne pourrais pas être plus fier. Lando Norris « La chose principale à laquelle tu penses toujours, c'est : ne fous pas tout en l'air. Dans les derniers tours, je regardais dans la foule. J'essayais de profiter du moment, parce que ça pourrait ne jamais arriver à nouveau. J'espère que ça arrivera de nouveau, mais ce sont des souvenirs qui resteront en moi pour toujours. C'est un accomplissement incroyable. » Avec ces résultats, Norris n'est plus qu'à huit points de Piastri au championnat des pilotes… Lance Stroll, toujours brillant sous la pluie On le sait bien : Lance Stroll a l'habitude de performer sous la pluie. En fait, le Québécois est carrément un autre pilote lorsque les conditions météorologiques sont instables. On l'a constaté encore dimanche. Parti 17e, Stroll a pris le pari, quelques tours avant que la pluie commence à tomber, de passer en gomme tendre alors que tout le monde était en intermédiaires. Il a gagné beaucoup de terrain, avant de repasser en intermédiaires au bon moment quelques tours plus tard. PHOTO ANDREW BOYERS, REUTERS Lance Stroll Le pilote Aston Martin s'est retrouvé quatrième, puis troisième lors du dérapage de Verstappen susmentionné. Loin derrière les deux McLaren, il a continué à rouler avec brio jusqu'à ce qu'il commence à perdre du terrain au 35e tour. C'est là que Hülkenberg puis Hamilton l'ont doublé. Stroll n'a pu maintenir cette 5e place par la suite. À 10 tours de la fin, il est rentré aux puits, desquels il est ressorti en gomme tendre. Verstappen, qui avait effectué une remontée, l'a dépassé. Et dans le tout dernier tour, Pierre Gasly l'a aussi doublé. Le seul Canadien de la grille a donc terminé la course en 7e place, deux rangs devant son coéquipier Fernando Alonso, 9e. C'est la première fois depuis le Grand Prix de Chine, fin mars, que Stroll termine dans les points. Dure, dure journée pour les recrues Décidément, pluie et recrues ne font pas bon ménage. Cette journée à Silverstone ressemblait étrangement à celle en Australie, lors de la première course de la saison. Liam Lawson, chez Racing Bulls, a été percuté par Esteban Ocon après le départ ; Yuki Tsunoda a été jugé responsable et pénalisé, lui qui a placé Ocon dans une position défavorable. Franco Colapinto, chez Alpine, a dû se retirer en début de course. Gabriel Bortoleto, de Sauber, s'est arrêté au 5e tour en raison de dommages à sa voiture – il était sorti de piste quelques minutes plus tôt. Et Isack Hadjar, de Racing Bulls, a foncé dans l'arrière de la voiture de Kimi Antonelli ; il ne l'a pas vu en raison de la pluie abondante. Antonelli a lui aussi dû abandonner quelques tours plus tard. Au 23e tour, donc, il ne restait qu'une des six recrues de la grille en piste : Oliver Bearman. Le jeune pilote Haas a pris le 11e rang pour la troisième course consécutive. Consultez le classement de la course Consultez le classement au championnat des pilotes


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6 hours ago
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Le rêve réalisé de Norris, le premier podium de Hulkenberg
Lando Norris a remporté une première victoire à la maison en Formule 1. Dans le micro, on entendait les reniflements de Nico Hulkenberg. « Je ne crois pas comprendre ce qu'on vient de faire… Oh, mon dieu », a-t-il laissé entendre, en larmes. À 37 ans, à sa 15e saison, à sa 239e course, dans des conditions météorologiques chaotiques, le pilote Sauber est monté sur le podium pour la première fois de sa carrière. Eh bien, dites donc, ce Grand Prix de Grande-Bretagne nous réservait de bien belles choses ! Lando Norris a réalisé son rêve de gagner à la maison. Oscar Piastri a pris le deuxième rang, après avoir écopé d'une pénalité de dix secondes pour conduite erratique sous la voiture de sécurité. Et Hulkenberg, après être parti 19e, est enfin monté sur le podium. À sa sortie de la voiture, après la course, Hulkenberg a rejoint son équipe, qui s'est massée autour de lui et s'est mise à sauter. « Nico ! Nico ! Nico ! », a-t-elle chanté en chœur. Sur le podium, quelques minutes plus tard, l'Allemand affichait le large sourire de celui qui récolte enfin le fruit de sa patience. PHOTO ANDREJ ISAKOVIC, AGENCE FRANCE-PRESSE Nico Hulkenberg « C'est assez surréel, pour être honnête », a lâché le vétéran dans son entrevue d'après-course au micro de Jenson Button. « Je ne sais pas trop comment c'est arrivé. Les conditions étaient folles, changeantes. C'étaient des combats de survie pour une grande partie de la course. » C'était la bonne course, avec les bons pneus aux bons moments. Nous n'avons pas fait d'erreur. Nico Hulkenberg Sauber a en effet bien géré la course de son seul pilote en piste – celle de Gabriel Bortoleto s'est terminée au 5e tour. Dans les premiers tours, quelque temps avant que la pluie commence à tomber, Hulkenberg a été un des premiers à rentrer aux puits pour passer en intermédiaires. Ses adversaires ont pris plus de temps, permettant à la Sauber de remonter dans les rangs. Avec 20 tours à faire, l'Allemand était quatrième derrière Lance Stroll, qu'il a finalement dépassé au 35e tour. En fin de course, il a réussi à garder la Ferrari de Lewis Hamilton derrière lui. « Je savais que [Lewis] allait tout donner ici devant sa foule. Je me disais : désolé, tout le monde, mais c'est aussi ma journée », a-t-il raconté avec le sourire. PHOTO ANDREW BOYERS, REUTERS Lando Norris (au centre) et Nico Hulkenberg (à droite) affichaient un grand sourire sur le podium alors qu'Oscar Piastri tentait de cacher sa déception. Une McLaren est pénalisée, l'autre l'emporte On le sait bien : en F1, rien ne crée davantage le chaos – et le spectacle – que la pluie. Et c'était la flotte sur le circuit anglais pendant plusieurs tours. Il y a eu des sorties de piste, et donc des voitures de sécurité. C'est d'ailleurs une de celles-ci qui a coûté à Oscar Piastri la victoire. Le pilote McLaren connaissait une excellente course. Parti deuxième, il a dépassé la Red Bull de Max Verstappen au 8e tour pour prendre les devants. À ce moment, Lando Norris était troisième. Au 18e tour, la voiture de sécurité est revenue en piste en raison d'un accident du côté d'Isack Hadjar. C'est là que Piastri a eu la bonne idée de freiner brusquement, forçant Verstappen à le doubler pour éviter de le percuter. Le verdict n'a pas pris de temps à tomber : pénalité de 10 secondes pour conduite erratique. Selon les données transmises par la FIA, l'Australien est passé de 218 km/h à 52 km/h lors de sa manœuvre, considérée comme dangereuse. « Je ne dirai pas grand-chose parce que je vais me mettre dans le pétrin. Bravo à Nico ; je pense que c'est le fait saillant de la journée », a laissé tomber un Piastri encore fâché en entrevue d'après-course. « Apparemment, on ne peut plus freiner derrière une voiture de sécurité », a-t-il ajouté. Piastri a purgé sa pénalité de 10 secondes lors de son arrêt aux puits au 44e tour. 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J'espère que ça arrivera de nouveau, mais ce sont des souvenirs qui resteront en moi pour toujours. C'est un accomplissement incroyable. » Avec ces résultats, Norris n'est plus qu'à huit points de Piastri au championnat des pilotes… Lance Stroll, toujours brillant sous la pluie On le sait bien : Lance Stroll a l'habitude de performer sous la pluie. En fait, le Québécois est carrément un autre pilote lorsque les conditions météorologiques sont instables. On l'a constaté encore dimanche. Parti 17e, Stroll a pris le pari, quelques tours avant que la pluie commence à tomber, de passer en gomme tendre alors que tout le monde était en intermédiaires. Il a gagné beaucoup de terrain, avant de repasser en intermédiaires au bon moment quelques tours plus tard. PHOTO ANDREW BOYERS, REUTERS Lance Stroll Le pilote Aston Martin s'est retrouvé quatrième, puis troisième lors du dérapage de Verstappen susmentionné. Loin derrière les deux McLaren, il a continué à rouler avec brio jusqu'à ce qu'il commence à perdre du terrain au 35e tour. C'est là que Hulkenberg puis Hamilton l'ont doublé. Stroll n'a pu maintenir cette 5e place par la suite. À 10 tours de la fin, il est rentré aux puits, desquels il est ressorti en gomme tendre. Verstappen, qui avait effectué une remontée, l'a dépassé. Et dans le tout dernier tour, Pierre Gasly l'a aussi doublé. Le seul Canadien de la grille a donc terminé la course en 7e place, deux rangs devant son coéquipier Fernando Alonso, 9e. C'est la première fois depuis le Grand Prix de Chine, fin mars, que Stroll termine dans les points. Dure, dure journée pour les recrues Décidément, pluie et recrues ne font pas bon ménage. Cette journée à Silverstone ressemblait étrangement à celle en Australie, lors de la première course de la saison. Liam Lawson, chez Racing Bulls, a été percuté par Esteban Ocon après le départ ; Yuki Tsunoda a été jugé responsable et pénalisé, lui qui a placé Ocon dans une position défavorable. Franco Colapinto, chez Alpine, a dû se retirer en début de course. Gabriel Bortoleto, de Sauber, s'est arrêté au 5e tour en raison de dommages à sa voiture – il était sorti de piste quelques minutes plus tôt. Et Isack Hadjar, de Racing Bulls, a foncé dans l'arrière de la voiture de Kimi Antonelli ; il ne l'a pas vu en raison de la pluie abondante. Antonelli a lui aussi dû abandonner quelques tours plus tard. Au 23e tour, donc, il ne restait qu'une des six recrues de la grille en piste : Oliver Bearman. Le jeune pilote Haas a pris le 11e rang pour la troisième course consécutive. Consultez le classement de la course Consultez le classement au championnat des pilotes