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Procès Bolsonaro: Washington révoque le visa du juge brésilien chargé du dossier

Procès Bolsonaro: Washington révoque le visa du juge brésilien chargé du dossier

Le Figaro19-07-2025
Les États-Unis ont révoqué le visa du juge brésilien qui conduit le procès de Jair Bolsonaro, après sa décision de faire porter à l'ex-président brésilien d'extrême droite un bracelet électronique, a annoncé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, vendredi 18 juillet. «La chasse aux sorcières politique du juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes contre Jair Bolsonaro a créé une persécution et une censure telles qu'elles ne violent pas seulement les droits fondamentaux des Brésiliens, mais s'étendent au-delà des côtes brésiliennes pour atteindre les Américains», a estimé le secrétaire d'État américain dans un communiqué.
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Cambodge-Thaïlande : l'espoir d'un cessez-le-feu au cinquième jour des combats
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Le Figaro

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Cambodge-Thaïlande : l'espoir d'un cessez-le-feu au cinquième jour des combats

Les dirigeants des deux royaumes d'Asie du Sud-Est sont attendus ce lundi en Malaisie, sous l'œil des États-Unis et de la Chine, pour apaiser les tensions qui ont dégénéré durant cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière. Les dirigeants thaïlandais et cambodgien sont attendus lundi 28 juillet en Malaisie pour apaiser les tensions qui ont dégénéré durant cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière. La Thaïlande et le Cambodge s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française, mais la région n'avait plus connu de tel épisode de violences depuis 2011. Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d'environ 200.000 personnes. Bangkok et Phnom Penh sont convenus de se rencontrer pour la première fois lundi après-midi près de Kuala Lumpur, sous l'œil des États-Unis et de la Chine, mais à quelques heures de la réunion, des combats continuaient de faire rage près de temples angkoriens contestés. Publicité Double langage Les deux capitales s'accusent mutuellement d'avoir ouvert les hostilités et de tenir un double langage, chaque camp ayant exprimé sa volonté de rétablir la paix, sans joindre les actes à leur parole jusque-là, malgré les appels de leurs principaux partenaires internationaux. «Nous ne pensons pas que le Cambodge agisse de bonne foi, compte tenu de leurs actions pour régler le problème. Ils doivent faire preuve d'une intention sincère», a déclaré le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai, depuis un aéroport de Bangkok. Assaut nocturne «Nous avons besoin de discussions bilatérales pour négocier l'arrêt des combats. Cependant, un cessez-le-feu ne signifie pas que tout reviendra comme avant», a-t-il prévenu. Le Cambodge a affirmé lundi matin que le camp rival avait lancé un assaut près de temples contestés du nord-ouest. «À 3h10 du matin (20h10 GMT dimanche), les forces thaïlandaises ont continué d'attaquer en premier», a indiqué lundi la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata. «C'est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats», a-t-elle déclaré. Des journalistes de l'AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont également entendu des bruits de tirs d'artillerie durant la nuit de dimanche à lundi. Dimanche soir, l'armée thaïlandaise a dit s'attendre à une «opération militaire majeure» de ses adversaires, en faisant état de combats à sept endroits différents. Publicité Phumtham Wechayachai et le premier ministre cambodgien Hun Manet doivent se rencontrer à Putrajaya, la capitale administrative malaisienne, à 15 heures heure locale (7 heures GMT), selon Bangkok. Le chef du gouvernement malaisien Anwar Ibrahim joue le rôle de médiateur, son pays occupant la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Paix «le plus tôt possible» La réunion sera aussi «co-organisée par les États-Unis, avec la participation de la Chine», a précisé Hun Manet. Le président américain Donald Trump, qui a appelé le chef des deux camps samedi, a exhorté les deux pays à s'entendre autour d'un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août. Des représentants américains sont en Malaisie pour «soutenir les efforts de paix», a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio. «Nous voulons que ce conflit se termine le plus tôt possible.» Les affrontements ont officiellement fait 22 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies. L'épisode en cours tire son origine de la mort d'un soldat khmer, fin mai, lors d'un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, les deux royaumes ont annoncé une série de mesures qui ont tari les échanges commerciaux et le déplacement des personnes, sur fond de flambée du discours nationaliste.

Colombie: verdict pour l'ex-président Alvaro Uribe accusé de subornation de témoins
Colombie: verdict pour l'ex-président Alvaro Uribe accusé de subornation de témoins

Le Figaro

time5 hours ago

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Colombie: verdict pour l'ex-président Alvaro Uribe accusé de subornation de témoins

Il est aussi visé par une plainte pour son implication supposée dans plus de 6.000 exécutions et disparitions forcées de civils imputées à l'armée sous sa présidence. Un tribunal colombien rend lundi son verdict dans une affaire de subornation de témoin visant l'ancien président Alvaro Uribe (2002-2010), le premier chef de l'État colombien à être poursuivi par la justice pénale. L'homme politique de 73 ans risque jusqu'à 12 ans d'emprisonnement. L'affaire remonte à 2012. L'ex-président accuse alors un sénateur de gauche, Ivan Cepeda, de chercher à obtenir de faux témoignages le liant aux paramilitaires en guerre contre les guérillas de gauche entre les années 1990 et le début des années 2000. Publicité Mais cela se retourne contre lui: la Cour suprême s'abstient de poursuivre M. Cepeda et la justice commence au contraire à enquêter sur M. Uribe, le soupçonnant d'avoir lui-même tenté de manipuler des témoins - d'ex-combattants de groupes armés emprisonnés - pour discréditer son adversaire. En 2020, la justice ordonne finalement son arrestation. Une «vengeance politique» La figure de la droite colombienne affirme avoir simplement souhaité les convaincre de dire la vérité et voit dans le procès, ouvert en mai 2024, le produit d'une «vengeance politique». Plus de 90 témoins se sont présentés à la barre. L'enquête, ouverte en 2018, a connu de nombreuses péripéties. Plusieurs ministres de la Justice ont cherché à mettre fin aux poursuites, jusqu'à l'arrivée à la tête du ministère de Luz Camargo, nommée par le président de gauche Gustavo Petro, elle-même ancienne membre d'une guérilla et ouvertement adversaire de M. Uribe. Le parquet affirme disposer de preuves à l'encontre de la version d'Alvaro Uribe, en particulier du témoignage d'un ancien paramilitaire. «Nous avons besoin d'une énorme victoire l'année prochaine», a lancé l'ancien président dans un discours d'une heure, dimanche, à Medellin, sa ville natale du nord-ouest colombien, en référence à l'élection présidentielle de 2026, tout en critiquant le gouvernement Petro. L'ancien président a par ailleurs été entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire sur le meurtre d'agriculteurs par des paramilitaires en 1997, alors qu'il était gouverneur du département d'Antioquia (nord-ouest). Il est aussi visé par une plainte pour son implication supposée dans plus de 6.000 exécutions et disparitions forcées de civils imputées à l'armée sous sa présidence. Publicité Lors de son mandat, Alvaro Uribe a mené une campagne militaire contre les cartels de la drogue et la guérilla des Farc qui, en 2016, a signé un traité de paix avec son successeur Juan Manuel Santos.

États-Unis : dans un supermarché Walmart du Michigan, au moins 11 personnes poignardées
États-Unis : dans un supermarché Walmart du Michigan, au moins 11 personnes poignardées

Le HuffPost France

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États-Unis : dans un supermarché Walmart du Michigan, au moins 11 personnes poignardées

ÉTATS-UNIS - Les faits se sont déroulées dans une ville de 15 000 habitants dans le Michigan. Au moins 11 personnes ont été blessées à coups de couteau samedi 26 juillet dans un supermarché Walmart de Traverse City, dans le nord des États-Unis, ont annoncé les autorités locales. Un suspect âgé de 42 ans a été placé en garde à vue, a expliqué Michael Shea le shérif du comté de Grand Traverse au cours d'une conférence de presse. « Selon les informations dont nous disposons, il s'agit d'actes commis au hasard », a-t-il indiqué ajoutant que les « victimes n'avaient pas été déterminées d'avance ». Le suspect, qui vit dans le Michigan, a apparemment agi seul et s'est servi d'un « couteau pliant ». « Nous pouvons confirmer que 11 victimes sont actuellement prises en charge », a annoncé sur les réseaux sociaux l'hôpital de la région, le Munson Medical Center. Six des victimes étaient dans un état critique tard samedi soir et cinq ont été gravement blessés, selon la même source. Au moins trois personnes ont dû être opérées, selon Michael Shea. Les victimes sont six hommes et cinq femmes. « Du sang partout » La gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer a dit être en contact avec les autorités concernant cette « horrible information ». Les forces de l'ordre ont été appelées en fin d'après-midi pour signaler un incident dans ce supermarché Walmart, a expliqué la police du Michigan. Julia Martell, une femme témoin de la scène, a expliqué au New York Times avoir entendu des cris et vu un homme courir un couteau à la main dans le rayon pharmacie du magasin. Selon elle, l'homme a bousculé et poignardé les gens en se déplaçant à travers le magasin. Cette témoin de la scène, âgée de 30 ans, a dit avoir vu trois personnes portant des blessures et « du sang partout ». Michael Shea a précisé que les coups de couteau avaient commencé au niveau des caisses précisant que ce type de violences était « très inhabituel » dans la région. Des personnes présentes dans le supermarché ont « aidé » à l'arrestation du suspect, selon lui. Traverse City est une station touristique très populaire située sur les rives du lac Michigan. Le directeur-adjoint du FBI Dan Bongino a indiqué que ses agents apporteraient « tout le soutien nécessaire au bureau du shérif de Grand Traverse dans leur enquête sur l'attaque au magasin Walmart ».

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