
Après plus de deux heures, la réunion entre Trump et Poutine se poursuit
Après plus de deux heures, la réunion entre Trump et Poutine se poursuit
Donald Trump et Vladimir Poutine poursuivent vendredi leur discussion en Alaska, pour peut-être sceller le sort de l'Ukraine voire dessiner l'avenir diplomatique et sécuritaire de l'Europe toute entière.
Aurélia END
Agence France-Presse
Ce qu'il faut savoir Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se rencontrent vendredi après-midi en Alaska ;
M. Trump a indiqué jeudi qu'une rencontre trilatérale avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky serait nécessaire avant tout accord sur la fin de la guerre ;
Pour mettre fin à la guerre, la Russie réclame des parties du territoire ukrainien, la fin des livraisons d'armes occidentales dans le pays et que Kyiv renonce à une possible adhésion à l'OTAN.
L'impulsif président américain avait prévenu qu'il claquerait la porte très vite en cas d'impasse, une menace qu'il n'a donc pas mise à exécution.
Entamée peu après 11 h 30 locale (15 h 30 heure de l'Est), la conversation des deux dirigeants, chacun accompagné de deux hauts responsables, se poursuivait à 14 h 05.
Elle doit être suivie d'un déjeuner de travail incluant de nombreux ministres et conseillers, russes et américains, sur la base militaire Emendorf-Richardson, puis d'une rare conférence de presse commune.
Ce sommet aux enjeux considérables s'est ouvert sur un accueil chaleureux et soigneusement chorégraphié pour Vladimir Poutine, qui signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, après plus de trois ans de conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine.
Donald Trump a même brièvement applaudi pendant que son homologue russe s'avançait vers lui sur le tarmac.
Ont suivi des poignées de mains, des sourires et des amabilités, dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes.
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Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump.
Ils ont eu là un court tête-à-tête, avec seulement les interprètes.
Il était initialement prévu que leur première réunion de travail reste sur ce modèle, mais le format a été élargi pour inclure côté américain le secrétaire d'État Marco Rubio ainsi que Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie, et côté russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov accompagné de Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique.
De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l'Ukraine et les Européens redoutent par-dessus tout qu'elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain.
« Tuer »
PHOTO RALF HIRSCHBERGER, AGENCE FRANCE-PRESSE
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky
Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré « compter » sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.
Les soldats russes « continuent à tuer le jour des négociations », a-t-il déploré, tandis que l'armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s'étaient emparés ces derniers jours, lors d'une avancée particulièrement rapide.
Si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin se passe bien, Donald Trump, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, a assuré que « cette rencontre (ouvrirait) la voie à une autre », à trois, avec Volodymyr Zelensky.
« Œuvrer pour la paix »
Le choix de l'Alaska est truffé de symboles.
Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux États-Unis au XIXe siècle. Il a ensuite été un avant-poste de la Guerre froide, quand l'Amérique et l'Union soviétique se toisaient de part et d'autre du détroit de Béring.
Le président ukrainien et les dirigeants européens devront attendre que l'imprévisible président américain, comme il s'est engagé, les informe de la teneur de son entrevue.
Vladimir Poutine « a aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu » en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz.
La première réunion sera suivie par un repas de travail, avec davantage de ministres et conseillers.
Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse pour des journalistes du monde entier, devant un fond bleu portant l'inscription « Pursuing Peace » (« Œuvrer pour la paix »).
PHOTO DREW ANGERER, AGENCE FRANCE-PRESSE
Des employés installent la scène avant le sommet américano-russe sur l'Ukraine avec le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine à la base conjointe Elmendorf-Richardson à Anchorage, en Alaska, le 15 août 2025.
« Donnant-donnant »
Cette paix semble bien lointaine, tant les positions des deux belligérants paraissent irréconciliables.
La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN.
ILLUSTRATION GUILLERMO RIVAS PACHECO, AGENCE FRANCE-PRESSE
Une carte de l'Ukraine indiquant les territoires revendiqués par la Russie dans le pays (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson) et en Crimée (annexée en 2014), ainsi que l'avancée des troupes russes, selon les données de l'Institute for the Study of War and AEI's Critical Threats Project au 12 août 2025
C'est inacceptable pour Kyiv, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.
Donald Trump, qui depuis l'invasion russe de l'Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle de « donnant-donnant » en matière territoriale.
Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes.
Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un « deal » forcément avantageux pour lui.
Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d'une « grande Russie » qu'il voudrait reconstituer.

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Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:08 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Donald Trump a assuré devant la presse qu'il restait « très peu » de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine. « L'un d'entre eux [ces points] est probablement le plus important », a-t-il ajouté, mais sans préciser lequel. « Nous n'y sommes pas, mais nous avons fait des progrès », a assuré le président des États-Unis. La guerre continue M. Trump, qui avait menacé la Russie de « conséquences très graves » si elle n'acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l'immédiat. « Vu comme cela s'est passé aujourd'hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant », a-t-il déclaré. M. Poutine, sur le même mode cordial, a dit espérer que « l'entente » trouvée en Alaska apporterait « la paix » en Ukraine. En Russie, ce sommet a été plutôt bien accueilli. 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