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Élu contre son gré à Collonges, un Valaisan refuse de siéger depuis dix mois

Élu contre son gré à Collonges, un Valaisan refuse de siéger depuis dix mois

24 Heuresa day ago
Le Conseil d'État a pourtant rejeté sa démission. Cette situation oblige la commune à fonctionner avec quatre conseillers à l'Exécutif au lieu de cinq. Publié aujourd'hui à 14h59
Dans le petit village valaisan de Collonges, la démocratie locale traverse une crise particulière.
KEYSTONE
Dans le petit village valaisan de Collonges, la démocratie locale traverse une crise particulière. Depuis dix mois, un citoyen élu à l'Exécutif communal sans avoir présenté sa candidature refuse catégoriquement de siéger. Une situation qui perdure malgré l'insistance du Conseil d'État, qui a rejeté sa demande de démission, rapporte la RTS ce lundi.
Cette impasse administrative a débuté lors du scrutin d'octobre 2024. La commune n'a pas réussi à attirer suffisamment de candidats pour son Exécutif. Sur les deux personnes élues malgré elles, une seule a pu être remplacée après que sa démission a été acceptée pour motifs de santé. Système de milice en difficulté
Pendant ce temps, l'élu récalcitrant maintient sa position. Sollicité par nos confrères, il a refusé de commenter cette situation peu ordinaire. Le fonctionnement de cette commune de près de 900 habitants repose donc désormais sur quatre conseillers au lieu des cinq prévus. Le président, Michel Tacchini, confirme que cette situation engendre une charge de travail significative.
Cette situation illustre les défis que rencontrent les petites communes suisses pour maintenir le système de milice. Face à cette problématique, le président de Collonges envisage déjà des solutions pour les prochaines élections de 2028. Il veut rassembler les anciens présidents et les anciens conseillers municipaux de la commune l'année prochaine pour essayer de trouver une solution afin d'avoir au moins cinq candidats sur une liste commune.
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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«SwitzerlandIsFake»: la Suisse trop belle pour être vraie sur Reddit
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time4 hours ago

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«SwitzerlandIsFake»: la Suisse trop belle pour être vraie sur Reddit

Tourisme et réseaux sociaux – Sur Reddit, la Suisse est jugée trop belle pour être vraie Sur le forum Reddit, des internautes étrangers postent des photos de Suisse, jugées trop belles pour être vraies. Une blague qui révèle l'attrait paradoxal du pays. Alexandra Kedves Étonnement incrédule face à des vues spectaculaires. Photo: Defiant-Grape-9570 (Reddit) Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Sur Reddit, des internautes étrangers s'amusent à mettre en doute l'existence de la Suisse, tant ses paysages paraissent irréels. La communauté «SwitzerlandIsFake» rassemble les images les plus spectaculaires du pays. Des travelfluencers (ndrl: influenceurs voyage) mettent toutefois en garde contre la surfréquentation des sites touristiques suisses en 2025. Les médias sociaux critiquent de plus en plus l'afflux touristique dans les destinations prisées mondiales. Récemment, une touriste américaine est devenue virale en critiquant la côte amalfitaine. Séduite par des vidéos TikTok qui lui promettaient une perle méditerranéenne préservée, elle a découvert à Positano une ville saturée de touristes anglophones. Ses vacances ont tourné au «voyage cauchemardesque», et beaucoup s'étonnent tout de même qu'elle soit surprise par un phénomène auquel chaque voyageur contribue. On se demande alors ce qu'elle penserait des grands sites touristiques du pays de l'or, que Donald Trump vient tout juste de sanctionner sur le plan douanier? De Lauterbrunnen au «Top of Europe», en Suisse aussi, le surtourisme fait parler de lui. Louis et Alexis, un couple d'influenceurs voyage bien familiarisés avec la Suisse, déconseillent fortement de visiter le Jungfraujoch en 2025. Parmi les autres sites qu'ils jugent «surcotés» ou «attrape-touristes», ils citent la Gelmerbahn, devenue un phénomène Instagram («don't go there!»), et Interlaken. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos La Gen-Z puise justement son inspiration voyage sur les réseaux sociaux, à la recherche d'expériences à la fois authentiques et «instagrammables». La Suisse est un cas à part: ses paysages, entre lacs et montagnes, sont – vraiment – tout simplement trop beaux pour être vrais. Une communauté internationale sur Reddit l'a remarqué et a créé une série d'images à ce sujet. Ces internautes cherchent à prouver que la Suisse n'existe pas, mais pas dans le sens ironique du célèbre slogan de Ben Vautier de 1992, «La Suisse n'existe pas», qui soulignait la richesse et la diversité du pays. Leurs propos reflètent plutôt leur étonnement devant la beauté presque irréelle de la Suisse. Leur projet, nommé «SwitzerlandIsFake», met en contraste la réalité suisse avec des images de voyage souvent trop parfaites pour être vraies. Face à ces photos idéalisées, ils choisissent de montrer la Suisse telle qu'elle est réellement. Vert, pentu et beau L'un d'entre eux s'émerveille devant les vues vertigineuses – littéralement obliques – sur la campagne verdoyante, et ajoute avec malice que l'intelligence artificielle en fait un peu trop pour ce village. Joliment pentu! ZmasterSwiss/Reddit Une autre personne doute que tant de monde puisse faire la fête tranquillement autour du lac pendant la Street Parade de Zurich, et commente d'un ton sceptique: «Ouais, bien sûr». Impression de la Street Parade: rave sans prise de tête. Best_Attitude1607/Reddit Les couchers de soleil spectaculaires qui illuminent notre ciel tard le soir semblent être tout aussi difficiles à croire. On ne peut pas faire plus beau. ZmasterSwiss/Reddit De même, ces vues parfaites sur des châteaux suscitent souvent des doutes, d'autant plus qu'un membre du groupe rappelle avec un clin d'œil que la Suisse n'a jamais eu de roi. Façades, tourelles, bâtiments de rêve. Fun-Price-9248/Reddit Cette fausse plaisanterie sur la Suisse constitue finalement un charmant clin d'œil à notre pays. Elle évoque la chute du livre pour enfants à succès de Janosch, «Tout est si beau à Panama». En pleine crise, l'auteur a eu cette idée lumineuse, comme il l'a confié un jour: «Tout le monde a toujours vécu au paradis, mais ne le savait pas.» Pour nos abonné(e)s Avec la carte client carte blanche, découvrez des lieux particuliers en Suisse à prix réduit. Toutes les offres et réductions sous: Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Alexandra Kedves travaille comme journaliste culturelle. Elle écrit principalement sur le théâtre et sur des sujets de politique sociale et éducative. Elle a étudié la philologie allemande, la philologie anglaise et la philosophie à Constance, Oxford et Fribourg-en-Brisgau. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Découvrez la fonction protectrice du barrage du Seujet, robinet du Léman
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24 Heures

time4 hours ago

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Découvrez la fonction protectrice du barrage du Seujet, robinet du Léman

L'ouvrage est stratégique pour réguler l'eau du lac depuis le XIXe siècle. Il permet d'éviter que la variation brutale du niveau n'inonde ses rives. Publié aujourd'hui à 10h01 Le barrage du Seujet, un barrage en plein centre-ville. Inauguré en 1995, la fonction première du barrage est de régler le niveau du lac Léman. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA En bref: Genève, ville du bout du lac, un surnom qui prend tout son sens avec le barrage du Seujet. Cet ouvrage, placé sur le Rhône, juste à la sortie du Léman, permet de réguler le niveau du lac depuis près d'un siècle et demi. L'ouvrage est impressionnant et traverse le fleuve de part en part. Sur la droite, d'énormes passes en béton où bouillonne l'eau et sur la gauche, des pyramides de verre où se cachent trois turbines. «Il existe deux types de barrages, détaille Guillaume Gros, directeur de production électrique aux Services industriels de Genève (SIG), ceux qui ne peuvent pas stocker l'eau – dits au fil de l'eau – et ceux qui disposent d'un lac d'accumulation. Le Seujet est à cheval entre ces deux catégories: il fait des éclusées, c'est-à-dire qu'il dispose d'un lac d'accumulation, le Léman, et turbine de l'eau en continu, selon un débit que l'on peut faire varier, sachant qu'on ne peut mettre le Rhône à sec.» De par son lieu de situation, à l'embouchure du Léman, le canton de Genève est responsable vis-à-vis de la Confédération, des cantons de Vaud et du Valais, du respect du niveau du lac. En 1884, il signe la Convention intercantonale pour la régularisation des eaux du Léman, qui concerne le premier barrage, celui qui se trouve sur le pont de la Machine, un peu plus en amont sur le lac. Un siècle plus tard, en 1984, un nouvel accord est signé. «L'installation était devenue vétuste, décrit Guillaume Gros. Le débit était réglé manuellement et il fallait la moderniser.» Construit en aval, après le Bâtiment des Forces Motrices, le chantier du barrage du Seujet s'avère titanesque. Débuté en 1987, il nécessite huit ans de travaux. «Pour construire un barrage, on isole un premier plan d'eau, comme une sorte de bulle dans la rivière, puis on se déplace en canalisant l'eau», explicite le professionnel. L'inauguration du nouvel ouvrage a lieu en 1995. Éviter les inondations à Genève Le Seujet fonctionne ainsi comme un robinet. Sa production d'électricité est presque accessoire. «Avant 1880, les variations du lac étaient importantes et pouvaient atteindre jusqu'à deux mètres de différence, précise Guillaume Gros. Ces changements brutaux étaient susceptibles de provoquer des inondations. Aujourd'hui, le marnage, soit la différence entre le minimum et le maximum, est de 20 à 30 cm.» Grâce à ce système, Genève contraint et maîtrise le Léman. En été, son niveau varie entre 372,15 m au minimum et 372,30 au maximum. À cette période, en fin de fonte des neiges, le débit est faible. Il est actuellement de 100 m3 par seconde (ndlr: l'équivalent de 570 baignoires chaque seconde) . Les deux passes en béton sont ouvertes et fermées en conséquence durant la journée. Une des pannes du barrage du Seujet. Actuellement, le débit est de 100 m³ par seconde. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA Il faut veiller cependant à ne pas assécher le Rhône puisque le Seujet régule également l'aval du fleuve. En contrebas, l'eau est turbinée par les deux barrages genevois de Verbois et de Chancy-Pougny. «Ce sont les deux plus gros producteurs d'électricité du canton, souligne le directeur aux SIG. L'importance du Seujet est surtout stratégique.» Et le spécialiste d'expliquer que l'énergie potentielle hydroélectrique dépend du débit d'eau et de la hauteur de la chute. «Au Seujet, entre l'amont et l'aval, la hauteur est de 3 mètres, alors qu'à Verbois, elle est de 20 mètres. En comparaison, sa production atteint 20 millions de kWh par an, alors qu'à Verbois, elle est de 550 millions de kWh!» Dans le ventre du barrage du Seujet Descendre dans le ventre du barrage est impressionnant. Sept étages séparent l'entrée, située dans le Bâtiment des Forces Motrices, des trois turbines. Pour les protéger, une grille descend jusqu'au fond du fleuve et retient les saletés. Le dégrilleur, sorte de grosse griffe, permet d'ôter les déchets accumulés sur l'eau. La visite nous conduit au pied de l'une des turbines, 20 mètres sous l'eau. D'un diamètre imposant de 5 m, elle est prise dans son manteau, sorte de tuyau dans lequel passe l'eau. La turbine se doit d'être solide, le barrage doit traiter l'important volume d'eau (135 m3 par seconde) qui traverse la machine. L'intérieur du barrage du Seujet, lors de la traversée sous le Rhône. À droite, les câbles électriques qui transportent l'électricité produite. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA En turbinant, l'énorme cylindre produit de l'électricité, comme les pales d'une éolienne, mais dans l'eau. Des ailettes, semblables à celles d'un avion, sont actionnées par un énorme vérin. «Le Seujet fixe le débit du Rhône, comme deux roues motrices avant, qui donnent la vitesse aux roues arrière, Verbois et Chancy.» Le débit doit aussi répondre aux impératifs français, comme celui de refroidir la centrale atomique du Bugey près de Lyon. Un accord franco-suisse de 1963 prévoit qu'à la demande des autorités françaises, de l'eau doit être mise à disposition par notre pays. Un réservoir d'huile graisse en permanence la turbine. Sa durée de vie est de cinquante ans environ. Elle s'use à cause du sable et des sédiments qui abîment le métal. «Heureusement le lac Léman sert de décanteur à l'eau, elle arrive purifiée, relève Guillaume Gros. D'autres barrages, situés au pied d'un glacier, n'ont pas cette chance. À Chamonix, la turbine de la centrale, située à la sortie de la Mer de Glace, est changée très régulièrement, à cause de microfissures créées par l'abrasion de sédiments relâchés par le glacier.» La turbine numéro deux du barrage qui produit, avec les deux autres turbines, 20 millions de kWh par an. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA À propos des barrages à Genève et en Suisse Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Judith Monfrini est journaliste à la rubrique locale. De formation juridique, elle a obtenu son diplôme au Centre de formation au Journalisme et aux Médias (CFJM) en 2015. Elle a travaillé plus de dix ans pour le groupe Médiaone. (Radio Lac, One fm) Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La loi et vous: Ai-je le droit d'avoir un jardin ensoleillé?
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time4 hours ago

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Chaque semaine, un expert juridique du TCS vous donne la réponse à une question de droit. Vera Beutler - Juriste au TCS Publié aujourd'hui à 10h00 Il n'existe pas de droit au soleil dans une maison individuelle (image d'illustration). DR Il n'existe pas de droit au soleil dans une maison individuelle. Mais si la voisine enfreint les règles de délimitation, la propriétaire peut se défendre. La propriétaire d'une maison n'a pas de droit à une place de jardin ensoleillée et ne peut en général pas exiger de sa voisine qu'aucune ombre ne tombe sur son propre terrain depuis son immeuble. En revanche, une propriétaire foncière peut exiger que sa voisine respecte les prescriptions en matière de frontières. Pas de droit au soleil dans le jardin Même si une propriétaire foncière aimerait avoir un jardin ensoleillé, elle n'y a pas droit. Elle doit en principe accepter que le terrain voisin fasse de l'ombre à sa propriété. De son côté, la voisine peut disposer de son terrain à sa guise. Mais cela ne peut se faire que «dans les limites de la loi». Ainsi, le droit de voisinage interdit à une propriétaire foncière d'exercer une influence excessive sur la propriété de sa voisine. Si l'ombre portée a pour conséquence que le soleil ne brille plus du tout et à aucun moment de la journée sur le terrain, la propriétaire foncière a tout au plus gain de cause en exigeant que la voisine taille un peu les plantes. De même, les branches qui dépassent et les racines qui pénètrent ne doivent pas porter atteinte à la propriété. Si la plantation voisine empêche la propriétaire de profiter de son jardin, elle a le droit de demander l'élagage des plantes gênantes. Si l'élagage n'est pas effectué dans un délai raisonnable, la propriétaire peut couper elle-même les branches ou les racines. La propriétaire peut imposer des distances à la frontière Si la voisine ne respecte pas les distances à la frontière, qui varient d'un canton à l'autre et d'une commune à l'autre, la propriétaire peut exiger le respect de ces distances, indépendamment d'une éventuelle ombre portée. Dans ce cas également, elle doit accorder un délai raisonnable pour la taille. Passé ce délai, elle peut couper elle-même les branches et les racines gênantes. Selon le Tribunal fédéral, elle doit toutefois veiller à ne pas les endommager sans but. Si les arbres et les plantes violent les distances à la limite, la propriétaire peut, selon le droit cantonal applicable, exiger en tout temps leur élagage. Pour cela, il faut que la loi en question s'applique aux végétaux gênants et ne connaisse pas de délai de péremption. Les précédentes chroniques Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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