
Le Hamas étudie une offre de trêve, 40 morts selon la Défense civile
Le Hamas étudie une offre de trêve, 40 morts selon la Défense civile
(Gaza) Le Hamas a annoncé vendredi mener des discussions avec d'autres mouvements palestiniens sur une proposition de trêve avec Israël à Gaza, où la Défense civile a fait état de 40 morts dans de nouveaux tirs et raids israéliens.
Agence France-Presse
L'annonce du Hamas intervient avant une visite lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre.
« Nous menons des consultations avec les chefs des factions palestiniennes au sujet de la proposition » envoyée par les médiateurs, a déclaré le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre.
Selon une source palestinienne, cette proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
PHOTO ODED BALILTY, ASSOCIATED PRESS
Des personnes sont assises sur des bancs, décorés de drapeaux jaunes symbolisant les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël.
Pendant ce temps, l'armée israélienne poursuit son offensive dans le territoire palestinien assiégé et affamé, où selon la Défense civile au moins 40 Palestiniens ont été tués, dont cinq par des tirs alors qu'ils attendaient de recevoir l'aide humanitaire.
À l'hôpital Nasser de Khan Younès (Sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, une foule d'hommes récitent la prière des morts.
À côté, des femmes en pleurs entourent le corps d'un proche.
« Mon fils est allé chercher de la farine ! Ils nous disent ' venez chercher les aides ', nous y allons et ils nous tirent dessus », se lamente une mère qui a perdu son fils de 19 ans près d'un centre de distribution d'aide à l'est de Khan Younès.
« Sans exception »
La distribution de l'aide à Gaza est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les États-Unis, dont les opérations ont été marquées par des scènes chaotiques et meurtrières.
Selon la Défense civile, les autres Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans des raids aériens sur des camps de tentes abritant des déplacés près de Khan Younès.
PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE
Une fillette est réconfortée par une proche alors qu'elle pleure un être cher lors des funérailles des Palestiniens tués dans les frappes israéliennes sur le sud de la bande de Gaza la veille, devant l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 4 juillet 2025.
L'armée israélienne, contactée par l'AFP, a déclaré ne pas être en mesure de commenter les frappes en particulier en l'absence de coordonnées précises, mais a ajouté « mener des opérations, afin de démanteler les capacités militaires du Hamas ».
Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations fournies par la Défense civile.
Mercredi, Benyamin Nétanyahou a réaffirmé son intention d'éliminer « jusqu'à la racine » le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, l'un des buts affichés de la guerre, avec le retour des otages retenus dans le territoire palestinien.
Le lendemain, il a promis de ramener « tous » les otages, « sans exception ».
« Souffrances »
Donald Trump a assuré mardi que Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, affirmant qu'un accord était proche.
PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS
Vue du site de la frappe israélienne du 4 juillet qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza.
Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025, négociées via le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, ont permis le retour de nombreux otages israéliens et la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris le 18 mars son offensive contre Gaza, où « les Palestiniens continuent d'endurer des souffrances qui dépassent l'imagination », selon des propos jeudi de la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese.
L'attaque du Hamas a fait 1219 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.
Au moins 57 130 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués à Gaza dans l'offensive d'envergure israélienne, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

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Nétanyahou « a donné l'instruction de répondre à l'invitation pour des pourparlers indirects et de poursuivre les efforts en vue de récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », ajoute le texte, précisant que « l'équipe de négociation se rendra demain [dimanche] pour des discussions au Qatar ». Le Hamas a affirmé vendredi soir qu'il était disposé à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. Deux sources palestiniennes proches des discussions ont indiqué à l'AFP que cette proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste relâcherait dix otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Des Palestiniens inspectent les dégâts causés à une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées, touchée par une frappe israélienne nocturne, à Gaza, le 5 juillet 2025. Selon les deux sources palestiniennes, le Hamas exige des conditions sur le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, des garanties sur la poursuite de l'arrêt des combats après les 60 jours et une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. Le président américain, Donald Trump, qui doit accueillir lundi à Washington le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ». Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a, selon son ministère, discuté au téléphone avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des « préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées ». Deux humanitaires américains blessés À l'occasion d'un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à un « accord global » qui permettrait la libération de l'ensemble d'entre eux d'un coup. « Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde […], sans sélection », a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. « Quel dieu peut composer une telle liste ? Et qu'est-ce que ça veut dire pour nous : qu'un seul est sauvé et que l'autre reste captif ? » Sur le terrain, l'armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon passe une école de l'UNRWA qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, le 5 juillet 2025 dans la ville de Gaza. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazouie, une organisation de premiers secours, 35 personnes y ont été tuées samedi. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l'absence de coordonnées géographiques précises. Elle a par ailleurs indiqué avoir intercepté au-dessus du sol israélien deux « projectiles » en provenance du sud de Gaza. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les États-Unis et Israël, a elle annoncé que deux de ses employés américains avaient été blessés dans un « attentat », à la grenade, contre un de ses centres de distribution d'aide, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties. L'attaque du 7-Octobre a fait 1219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Au moins 57 338 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


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