L'organisation de Wimbledon pointe une « erreur humaine » après une défaillance de l'arbitrage électronique
Une « erreur humaine » a conduit le système d'arbitrage automatisé à être « désactivé » en plein match dimanche, a expliqué lundi la directrice générale de Wimbledon, Sally Bolton, « profondément déçue » après cet incident isolé qui a fait beaucoup parler. L'événement en question s'est produit durant le match opposant la Britannique Sonay Kartal à la Russe Anastasia Pavlyuchenkova en huitièmes de finale.
À 4-4 dans le premier set, Kartal a envoyé la balle derrière la ligne de fond, ce qui aurait dû permettre à son adversaire d'empocher le jeu. Mais le système électronique n'a pas fonctionné et l'arbitre de chaise a préféré faire rejouer le point, plutôt que de le donner à la Russe. « Ils m'ont volé le jeu, ils l'ont volé », s'est emportée celle-ci sur le court. Elle a finalement remporté le match en deux sets (7-6 [3], 6-4).
Le système électronique, désactivé entre chaque match, l'a été « par inadvertance » en plein match, a expliqué Sally Bolton, sans fournir plus de détails : « Je ne sais pas (pourquoi), c'était une erreur. »« Le problème que nous avons rencontré est dû à une erreur humaine : le système de suivi a été désactivé par inadvertance et l'arbitre de chaise n'en a pas été informé », a-t-elle développé auprès de plusieurs médias, dont l'AFP.
Le système d'arbitrage automatisé mis en place cette année
La directrice du All England Lawn Tennis Club, hôte du tournoi, a répondu indirectement à Pavlyuchenkova, qui avait demandé qu'un « plan clair » soit établi en cas de défaillance informatique, car les arbitres de chaise « sont un peu perdus, ils ne savent pas quoi faire », selon elle. Selon le protocole, l'arbitre doit prendre une décision si l'outil numérique n'est pas opérationnel, « mais il ou elle doit clairement avoir vu » si la balle était sortie ou non, ce qui n'a probablement pas été le cas en l'occurrence, a suggéré Sally Bolton.
« Nous sommes profondément déçus que cela se soit produit pendant Wimbledon », mais le système d'arbitrage automatisé mis en place pour la première fois cette année « fonctionne de manière optimale et efficace », a-t-elle insisté. Il fonctionne avec des caméras et détecte en temps réel si la balle est bonne ou faute, « ce n'est pas de l'intelligence artificielle, il y a des humains impliqués et dans ce cas, il s'agissait d'une erreur humaine », a-t-elle conclu.
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