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Le cas Constance Marten : l'aristocrate proche de la famille royale qui a tué son bébé après des semaines d'errance

Le cas Constance Marten : l'aristocrate proche de la famille royale qui a tué son bébé après des semaines d'errance

Le Figaro17-07-2025
RÉCIT.- Née dans le giron de la Couronne britannique, Constance Marten était promise à un brillant avenir. Ce lundi 14 juillet, elle et son époux, Mark Gordon ont pourtant été reconnus coupable de la mort de leur bébé, dont les restes ont été découverts dans un sac plastique abandonné au sud de Londres.
«Un acharnement, une énergie destructive.» En début de semaine, Constance Marten, 38 ans, et Mark Gordon, 51 ans, ont été reconnus coupables d'homicide involontaire sur leur nourrisson, Victoria. Un verdict tombé après deux ans de bataille judiciaire autour du chef d'accusation le plus lourd : le meurtre d'un enfant. En janvier 2024, le couple – que The Guardian décrivait alors comme deux adolescents s'envoyant des baisers de loin sous les ors du tribunal d'Old Bailey, à Londres – avait été condamné pour cruauté, entrave à la justice et dissimulation de naissance. Mais ce lundi 14 juillet, après quatre mois d'audiences et de délibérations, les deux parents ont été reconnus coupables de tous les chefs retenus contre eux. Ils encourent la prison à perpétuité. «N'importe quoi», a lâché Constance Marten, en secouant la tête. Que s'est-il alors passé ce 5 janvier 2023, lorsque la police a retrouvé le corps de leur bébé ? Et comment cette héritière née dans le faste a-t-elle fini dans une tente, fouillant les poubelles aux côtés d'un homme au lourd passé criminel ?
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Un soir de Noël
Les images de l'interrogatoire de Constance Marten
PA Photos/ABACA
Tout commence, selon le récit des accusés, la veille de Noël 2022. Constance Marten donne naissance à son cinquième enfant, Victoria, dans une chambre verrouillée, à l'étage d'un cottage en pierre du Northumberland, dans le nord de l'Angleterre. L'accouchement se fait sans aucune assistance, dans le plus grand secret. Après quelques jours de repos, la mère de famille enfile une doudoune, serre le bébé contre elle dans une écharpe et quitte les lieux, main dans la main avec son époux, Mark Gordon. Recommence alors une errance qu'ils poursuivaient depuis des mois, mais cette fois à trois, «traversant gares routières et villes portuaires, hôtels et cafés, villes et champs, du nord au sud, d'ouest en est», résume The Guardian.
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Dépeints comme instables et paranoïaques, les deux amants fuient. Oui, mais quoi ? Après avoir perdu, les années précédentes, la garde de leurs quatre enfants – tous placés par les services sociaux – ils rejettent désormais toute forme d'autorité. Victoria, leur cinquième enfant, doit échapper au sort de ses aînés et rester avec eux, «protégée». Le froid, la faim, la précarité deviennent leur quotidien – et surtout celui de Victoria, qui n'aura connu que cette vie-là. Environ deux semaines après sa naissance, le 5 janvier 2023, son corps est alors retrouvé sans vie dans un sac plastique Lidl, près d'un hangar désaffecté, enfoui sous des déchets : canettes, journaux froissés, couches souillées, restes de sandwich à la mayonnaise et vieilles cartes de golf. Quelques heures plus tôt, une voiture abandonnée avait été retrouvée en flammes sur la bande d'arrêt d'urgence de la route M61, près de Bolton. À l'intérieur de l'épave : 2.000 dollars en cash, 34 téléphones jetables, une bible, le passeport de Constance Marten – et surtout, un placenta. De quoi déclencher un avis de recherche national et retrouver les propriétaires 53 jours plus tard.
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Ont-ils mis le feu à leur voiture pour brouiller les pistes ? Toute cette affaire, aussi tragique que rocambolesque, est-elle criminelle ou accidentelle ? À son arrestation, Constance confirme la seconde hypothèse. Elle s'est endormie sur sa fille, l'étouffant par accident. «J'ai essayé de la réanimer. Je ne sais pas depuis combien de temps elle était morte», a-t-elle expliqué au tribunal. Plutôt que d'appeler une ambulance, elle et son compagnon placent le corps dans un sac, avec l'idée, assurera-t-elle, de lui offrir une «sépulture décente». «Je pense que Victoria est morte parce qu'elle était trop aimée. Je l'aimais à en oublier de prendre soin de moi. Je me suis endormie sur elle… Je vis avec cette tristesse : elle est morte dans mes bras.» Désemparée, elle affirme surtout avoir été trahie par le système, contrainte d'abandonner ses enfants et rejetée par sa famille qui, selon elle, n'a jamais compris ses choix. Elle accuse ses proches d'avoir nourri un racisme latent à l'égard de son compagnon, Mark Gordon, un préjugé qui aurait précipité leur isolement. «J'ai dû fuir ma famille car elle est extrêmement oppressive et intolérante. Elle ne me permettait pas d'avoir d'enfants avec mon mari et faisait tout pour les effacer de la lignée familiale. J'ai donc rompu définitivement les liens».
Un couple improbable
Car Constance Marten n'est pas née dans la marginalité. Bien au contraire. «J'ai été extrêmement chanceuse», a-t-elle admis, les yeux baissés, face au jury de la cour d'Old Bailey. Fille de Napier Marten, page d'honneur de la reine Elizabeth II dans les années 1970, et petite-fille de Mary Anna Marten, filleule de la reine mère, elle grandit à Crichel House, un manoir fastueux style néoclassique du sud de l'Angleterre estimé à 100 millions de livres. Elle y joue parfois avec les princes William et Harry, aime-t-elle raconter durant sa jeunesse, à ses amis. Scolarisée dans les meilleurs établissements, comme le pensionnat catholique St Mary's Shaftesbury (30.000 euros l'année), elle voyage aussi à travers le monde : Égypte, Inde, Amérique du Sud... Jusqu'à ce que sa trajectoire bifurque à 19 ans, lorsqu'elle rejoint une secte chrétienne au Nigeria, dirigée par un gourou accusé d'abus. «Elle ne nous a jamais raconté ce qui s'y était passé. Mais elle est revenue changée», confie une amie au Daily Mail . Rentrée au Royaume-Uni, elle tente pourtant de reprendre pied, s'inscrit en école de journalisme et travaille un temps pour le média Al Jazeera, basé à Doha, au Qatar. Mais fragilisée, elle croise, en 2014, la route de Gordon, dans une boutique d'encens à Tottenham. Et abandonne tout.
Lui n'a pas grandi dans le même monde. Originaire de la Jamaïque par ses deux parents, il naît au Royaume-Uni en 1974 avant de déménager, quelques années plus tard, à Miami. «Ma mère était infirmière. Elle travaillait dur et réussissait bien. C'était une femme passionnée, très empathique et toujours prête à aider les autres», a-t-il déclaré pendant son procès. S'il était connu, outre-Manche, pour son tempérament de petit garçon timide, son adolescence passée sous les palmiers de la Floride l'entraîne dans les marges, entre colère sourde et dérive violente. À seulement 14 ans, il commet déjà un acte irréparable en s'introduisant par effraction dans la maison de sa voisine, âgée de 30 ans et mère de deux enfants, muni d'une paire de ciseaux de jardin et d'un couteau de cuisine. Il la violera pendant plus de quatre heures. «Il m'a dit de dire au revoir à mes enfants parce que c'était le jour où j'allais mourir», déclarera sa victime aux enquêteurs. En 1990, il est condamné à 40 ans de prison. Il n'en purgera que 20. Libéré en 2010, il rentre en Angleterre.
Trois ans après leur rencontre, en 2017, Mark et Constance se marient de manière informelle au Pérou. De retour, la famille Marten refusera de le voir. Plusieurs années de rejet, qui les pousseront davantage à s'extraire de la surface. Le couple s'isole, vit parfois sous des tentes, et voit ses enfants successivement placés, restant quant à eux, soudés dans la déchéance. «Même face à des années de prison, leur dévouement l'un pour l'autre reste inébranlable», a noté The Independent, dans son rendu de procès. Lors du verdict, ils échangeaient encore des mots dans leur box, des regards et sourires. De cette attitude, un brin provocatrice, une phrase, a cependant résonné plus fort que les autres. «Je dois m'aimer et me pardonner», a murmuré Constance, les yeux embués. Victoria, elle, n'aura jamais cette chance.
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