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«Nous parviendrons à la paix avec nos voisins palestiniens» : Benyamin Netanyahou triomphe chez Donald Trump

«Nous parviendrons à la paix avec nos voisins palestiniens» : Benyamin Netanyahou triomphe chez Donald Trump

Le Figaro08-07-2025
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DÉCRYPTAGE - Le premier ministre israélien a annoncé au président américain qu'il l'avait présenté au prix Nobel de la Paix. Il a également expliqué que «les Palestiniens devraient avoir tous les pouvoirs pour se gouverner eux-mêmes, mais aucun pouvoir pour nous menacer».
Donald Trump et Benyamin Netanyahou se sont félicités l'un l'autre. Lors d'un dîner lundi soir à la Maison-Blanche, le premier ministre israélien a proposé le président américain pour le prix Nobel de la Paix. « Il forge la paix au moment même où nous parlons, un pays de la région après l'autre », a dit Netanyahou en remettant à Trump une lettre de nomination qu'il a dit avoir envoyée au comité Nobel.
« Je tiens à exprimer la gratitude et l'admiration non seulement de tous les Israéliens, mais aussi du peuple juif. Vous le méritez », a-t-il ajouté. « Venant de vous en particulier, cela revêt une grande importance », lui a répondu Trump. La troisième visite de Netanyahou à la Maison-Blanche depuis le retour de Trump au pouvoir était celle du triomphe. La première, en février dernier, lui avait accordé le privilège d'être le premier dirigeant étranger à être reçu par le nouveau président.
La deuxième, en avril, avait vu Netanyahou contraint d'accepter l'annonce par Trump de la…
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« Peu étayés et non corroborés » : un rapport républicain déclassifié remet en cause l'ingérence russe pro-Trump
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Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

« Peu étayés et non corroborés » : un rapport républicain déclassifié remet en cause l'ingérence russe pro-Trump

Mercredi, Donald Trump, empêtré dans l' affaire Epstein , accusait publiquement Barack Obama d'avoir « fabriqué de toutes pièces » les preuves d'une ingérence russe qui aurait permis son élection en 2016. Quelques heures plus tard, la directrice du renseignement national, nommée par Trump, Tulsi Gabbard, a déclassifié un rapport écrit par des élus républicains lors du premier mandat du milliardaire. De quoi donner du grain à moudre à Donald Trump et ses partisans. Selon Tulsi Gabbard, ce document fournirait « la preuve d'une conspiration » de l'administration Obama pour discréditer Trump en 2016. Les républicains réclamaient depuis des années la publication de ce rapport. Selon CNN , son contenu était si sensible qu'il était conservé dans un coffre sécurisé à l'intérieur du siège de la CIA, surnommé en interne le « turducken » (« un coffre dans un coffre »). Le rapport, qui remet en cause l'évaluation officielle des agences de renseignement publiée en janvier 2017, relance la guerre d'interprétations entre démocrates et républicains. À l'époque, les services secrets américains avaient conclu que la Russie avait interféré dans l'élection présidentielle pour favoriser Donald Trump face à Hillary Clinton, rappelle CNN. Ce nouveau rapport critique la solidité des sources ayant conduit à cette conclusion. Il estime que cette affirmation repose sur des renseignements « peu étayés et non corroborés ». L'analyse de l'ex-directeur de la CIA John Ratcliffe, commandée à la fin du mandat Trump, estime toutefois que la formulation selon laquelle Poutine « aspirait » à une victoire de Trump était une interprétation plausible et « défendable », souligne CNN. Selon CNN, des responsables du renseignement américains ont tenté d'empêcher la publication de certaines parties du rapport jugées trop sensibles, notamment sur les sources grâce auxquelles Washington obtenait ses informations en Russie. Le sénateur Mark Warner, président démocrate de la commission du renseignement du Sénat, a quant à lui jugé que cette déclassification « irresponsable » mettait en péril la sécurité des agents et des partenaires étrangers des États-Unis . « Gabbard envoie un message glaçant à nos alliés et à nos sources de renseignement à travers le monde : les États-Unis ne peuvent plus être considérés comme dignes de confiance pour protéger les renseignements que vous partagez avec nous. » Selon CNN , un exemplaire non caviardé du rapport, destiné à être remis à Trump fin 2020, s'était volatilisé. L'administration Biden, puis les agences de renseignement, ont tenté d'évaluer l'ampleur des fuites possibles, sans succès.

«Les douze leçons à tirer de la guerre des douze jours»
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Le Figaro

time4 hours ago

  • Le Figaro

«Les douze leçons à tirer de la guerre des douze jours»

FIGAROVOX/TRIBUNE - L'avocat spécialisé en arbitrage international revient en détail sur les enseignements à tirer de la guerre qui a opposé Israël et les États-Unis à l'Iran en juin dernier. Hamid Gharavi est avocat aux barreaux de Paris et de New York, spécialisé en arbitrage international et dans le règlement des différends impliquant les États. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié La première leçon à tirer de la guerre qui a opposé Israël et les États-Unis à l'Iran est le coup porté au droit international avec cette conception de la guerre préventive datant de la guerre juste de Saint Thomas d'Aquin au 14e siècle. La seconde est la perversion des débats, conséquence de l'isolement de l'Iran. Il y a aussi les diatribes irréfléchies des dirigeants Iraniens et la théâtralisation de leur enrichissement d'uranium. Ils ont commis l'erreur d'alarmer et de fédérer contre eux. Le climat anti-Iranien était tel que toute discussion était devenue quasi-impossible. Le cocktail s'est révélé explosif. Publicité Troisièmement, les dirigeants tiennent leur pouvoir d'une révolution, renforcé dans la foulée par la guerre Iran-Irak, les sanctions et menaces, et risquent désormais de se nourrir de la violation de leur souveraineté, des morts et blessés, des infiltrations et des infrastructures endommagées. Quatrièmement, la guerre fédère moins, mais les Iraniens, même épuisés par l'effondrement de l'économie, leur isolement, et le recul des libertés, conservent leur réflexe de défiance face à ce qu'ils vécurent comme une agression. Cinquièmement, les élans hégémonistes du président américain et ses désirs de renommer le Golfe Persique rendent difficile la conquête des cœurs et la confiance en Iran. Sixièmement, la chronologie du volet nucléaire est claire. L'Iran est partie au traité de non-prolifération. Il a signé en 2015 un accord nucléaire que le président Trump a déchiré en 2018. Enfin, il y avait la renégociation et un sixième tour prévu que l'attaque a saboté sous prétexte du dépassement de l'ultimatum des 60 jours fixé par Trump et sous l'impulsion de sa stratégie de la négociation par la force. Septièmement, l'Iran n'est pas invité à négocier mais à capituler. On lui demande de renoncer à tout enrichissement alors que le traité de non-prolifération ne l'exige pas. Huitièmement, tout cela avec l'historique des Américains, à l'origine du coup d'État de 1953 qui a contribué à la révolution iranienne et à son élan précisément d'indépendance. Neuvièmement, Israël et l'Iran ont bien fait d'arrêter avant que la situation ne dérape. Il s'agit d'un conflit entre des fractions de la gouvernance de chaque État qui aurait pu gagner les populations si les civils et infrastructures avaient été davantage touchés. Dixièmement, la république islamique a tenu. Surprise et malmenée par la nature et l'ampleur de l'attaque, elle a pu riposter avec une technologie moderne qui a fait mal à Israël tout en calibrant une riposte mesurée aux bombardements américains ouvrant la voie à la désescalade. Et les Iraniens ne se sont pas soulevés. Le président Trump en a pris note. Il s'est aussi souvenu des déboires américains en Irak et la Libye et de sa base MAGA. Il n'a donc pas cédé à la chimère d'un changement de régime à la Netanyahou. L'équilibre des relations internationales est aussi à revoir pour sortir de l'isolement et des liaisons dangereuses d'autant plus que lutter ainsi contre Israël et prendre de front l'Occident ne découle pas de la volonté du peuple iranien ou de son histoire Onzièmement, si les alliés russes et chinois des Iraniens ont condamné les attaques, ils n'ont pu l'empêcher. Ni ont-ils bougé. Quant à l'Arabie saoudite, les avions Israéliens semblent avoir pu la survoler, malgré son rabibochage avec l'Iran. La dernière leçon est la limite que connaît désormais le pouvoir Iranien et sa nécessité de se réformer. Tout d'abord pour son peuple. Il n'y a pas que les bombes ennemies qui font mal. Qui dit solidarité en temps de guerre ne dit pas adhésion. Les débats lors des dernières élections portaient déjà sur le besoin de refléter une meilleure synthèse des courants dans la gouvernance, les relations internationales et les projets sociétaux prévus par la révolution inachevée de 1979. Il y a aussi le pouvoir économique. La voix des Japonais et Allemands a toujours été entendue malgré leurs restrictions militaires. Or, l'économie iranienne est dévastée, malgré ses richesses humaines, naturelles, culturelles et historiques. À lire aussi «La guerre de 12 jours» : comment Trump, belligérant et négociateur, a annoncé un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran L'équilibre des relations internationales est aussi à revoir pour sortir de l'isolement et des liaisons dangereuses d'autant plus que lutter ainsi contre Israël et prendre de front l'Occident ne découle pas de la volonté du peuple iranien ou de son histoire. À l'Iran de ne pas prendre un virage encore plus sécuritaire et isolationniste mais de négocier la levée des sanctions, en contrepartie de son maintien dans le traité de non-prolifération, dont la suspension vient d'être amorcée par le parlement, et prendre l'initiative d'une réforme des libertés et de l'ouverture à d'autres composantes de la société aux côtés du clergé et des forces armées afin de réserver à tous, y compris les laïcs et les femmes, une juste place et que tout le monde soit, comme l'a relevé le président Iranien, à sa place. À l'Occident aussi d'acter que les Iraniens ne céderont pas leur indépendance. L'Iran mené par le nationalisme sur lequel le Guide Supreme a dû s'appuyer récemment pourra alors retrouver sa place. Et la région paix et stabilité.

Israël : une femme accusée d'avoir fomenté un «complot» pour tuer Netanyahou
Israël : une femme accusée d'avoir fomenté un «complot» pour tuer Netanyahou

Le Figaro

time4 hours ago

  • Le Figaro

Israël : une femme accusée d'avoir fomenté un «complot» pour tuer Netanyahou

La suspecte, dont le nom n'a pas été dévoilé, est une femme «engagée dans la mobilisation» contre le gouvernement et se sachant atteinte d'une maladie incurable. Elle aurait voulu «se sacrifier pour sauver l'État d'Israël». Le parquet israélien a annoncé jeudi 24 juillet l'inculpation d'une femme soupçonnée d'avoir «comploté en vue de commettre un acte terroriste » avec l'intention de tuer le premier ministre Benyamin Netanyahou, selon un communiqué du ministère de la Justice. «Le parquet de l'État a présenté un acte d'accusation contre une résidente de Tel-Aviv, pour tentative de complot en vue de commettre un acte terroriste (meurtre avec circonstances aggravantes)», indique le communiqué, précisant que la suspecte a voulu «tuer le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou». Publicité «Se sacrifier pour sauver l'État d'Israël» La suspecte, dont le nom n'a pas été dévoilé, est une femme «engagée dans la mobilisation» contre le gouvernement et se sachant atteinte d'une maladie incurable. Elle a voulu «se sacrifier pour sauver l'État d'Israël», selon le communiqué. Le parquet a demandé au tribunal de maintenir la suspecte assignée à résidence en raison de sa «dangerosité». Elle a été arrêtée après qu'un militant politique, a qui elle avait fait part de ses projets, a contacté un avocat qui a, lui, alerté les services de sécurité, toujours selon le communiqué. L'avocat de la suspecte, Giora Zylberstein, interrogé sur la chaîne 12 privée, a affirmé que sa cliente n'avait pas «l'intention de tuer Benyamin Netanyahou». Le premier ministre israélien Yitzhak Rabin a été assassiné en 1995 par un Israélien juif extrémiste, un événement qui a durablement traumatisé la société israélienne.

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