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Derrière l'échec des négociations sur le plastique, une lueur d'espoir

Derrière l'échec des négociations sur le plastique, une lueur d'espoir

Le Figaro3 hours ago
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L'alliance des pays « ambitieux » compte désormais plus de 100 pays. Si des puissances pétrogazières, dont les États-Unis, freinent encore, le Brésil et la Chine ont montré des signes d'assouplissement.
Les chances de trouver un accord étaient minces, et dix jours d'intenses négociations n'auront pas permis d'aboutir à l'adoption d'un traité international sur la pollution plastique. Réunis en assemblée plénière vendredi matin à Genève, les 184 États impliqués dans le processus ont pris acte de leur échec à s'entendre sur un texte juridiquement contraignant pour « mettre fin » à une pollution qui empoisonne les écosystèmes, menace la biodiversité et contribue au réchauffement climatique. Ils s'y étaient engagés par une résolution - la première du genre - adoptée en mars 2022 à l'Assemblée des Nations unies pour l'Environnement. Cinq cycles de négociations se sont tenus depuis lors, en vain.
Le processus n'est cependant pas clos. La session a été ajournée et les négociations devraient se prolonger à une date et en un lieu qui restent à déterminer. « Il faudra tirer les conclusions de l'échec de la méthode choisie par le comité de négociation, analyse Henri Bourgeois-Costa, directeur…
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Derrière l'échec des négociations sur le plastique, une lueur d'espoir
Derrière l'échec des négociations sur le plastique, une lueur d'espoir

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Derrière l'échec des négociations sur le plastique, une lueur d'espoir

Réservé aux abonnés L'alliance des pays « ambitieux » compte désormais plus de 100 pays. Si des puissances pétrogazières, dont les États-Unis, freinent encore, le Brésil et la Chine ont montré des signes d'assouplissement. Les chances de trouver un accord étaient minces, et dix jours d'intenses négociations n'auront pas permis d'aboutir à l'adoption d'un traité international sur la pollution plastique. Réunis en assemblée plénière vendredi matin à Genève, les 184 États impliqués dans le processus ont pris acte de leur échec à s'entendre sur un texte juridiquement contraignant pour « mettre fin » à une pollution qui empoisonne les écosystèmes, menace la biodiversité et contribue au réchauffement climatique. Ils s'y étaient engagés par une résolution - la première du genre - adoptée en mars 2022 à l'Assemblée des Nations unies pour l'Environnement. Cinq cycles de négociations se sont tenus depuis lors, en vain. Le processus n'est cependant pas clos. La session a été ajournée et les négociations devraient se prolonger à une date et en un lieu qui restent à déterminer. « Il faudra tirer les conclusions de l'échec de la méthode choisie par le comité de négociation, analyse Henri Bourgeois-Costa, directeur…

Guerre en Ukraine : ces territoires revendiqués par la Russie et au cœur du sommet Trump-Poutine en Alaska
Guerre en Ukraine : ces territoires revendiqués par la Russie et au cœur du sommet Trump-Poutine en Alaska

Le HuffPost France

time4 hours ago

  • Le HuffPost France

Guerre en Ukraine : ces territoires revendiqués par la Russie et au cœur du sommet Trump-Poutine en Alaska

INTERNATIONAL - Virage décisif à Anchorage ? Après plus de trois ans de guerre en Ukraine, la rencontre historique prévue ce vendredi 15 août entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine pourrait marquer un premier tournant dans les tentatives de négociations pour mettre un terme au conflit ouvert par la Russie en février 2022. Avant ce sommet, où l'Ukraine demeure la véritable absente des échanges prévus sur une base militaire américaine de l'Alaska, les territoires conquis par la Russie devraient d'occuper une place centrale. Et dans un tel contexte actuel, Kiev et les Européens redoutent que Donald Trump et Vladimir Poutine, en l'absence de Volodymyr Zelensky, n'entreprennent de redessiner la carte de l'Ukraine. Reste à connaître les territoires que les chefs d'États pourraient être en mesure de négocier, car la Russie s'est emparée de près de 19 % du territoire ukrainien depuis le lancement de son « opération militaire spéciale ». Et ce, sans compter la Crimée, annexée par Moscou en 2014, même si Kiev continue de revendiquer cette zone. · Les territoires en jeu En Ukraine, la Russie dispose actuellement du contrôle de la « majeure partie de la région de Donetsk ». Et de la « quasi-totalité de la région de Louhansk », comme le note CNN. Deux zones russophones plus communément réunies sous le nom de Donbass et situées dans l'est du pays. Parmi les autres zones sous contrôle partiel de la Russie, il y a celle de Zaporijjia, où 73 % du territoire est désormais contrôlé par l'armée russe. Situation similaire ou presque dans la région de Kherson, au nord de la Crimée. Ici, 70 % du territoire est détenu par Moscou. Dans ce contexte, il faut rappeler que depuis septembre 2022, la Russie a procédé à des référendums (non reconnus par la communauté internationale) pour annexer les quatre régions citées plus tôt : Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, presque intégralement en orange sur la carte ci-dessous. À cela s'ajoute aussi le contrôle russe sur 1 % de la région de Soumy et 4 % de la région de Kharkiv. Et parmi les autres régions sous contrôle russes, il faut citer la Crimée, annexée depuis 2014, sans l'accord de Kiev et de l'ONU. À l'inverse et malgré une percée importante sur le territoire russe lors de sa contre-offensive de l'été 2024, Kiev ne dispose pratiquement d'aucune zone chez l'ennemi. Moscou ayant réussi à repousser presque entièrement les troupes ukrainiennes de la région de Koursk en mars dernier. La balance est donc particulièrement déséquilibrée au moment d'évoquer des discussions de paix sur la base d'un « échange de territoires » ou d'un deal « donnant-donnant », comme l'a proposé Donald Trump. · Ce que veut Poutine Avant le sommet, Donald Trump avait insisté sur le fait que les négociations seraient basées sur un « échange » de territoires entre l'Ukraine et la Russie « au bénéfice de chacun ». Depuis, CNN rapporte − sur la base d'une proposition soumise à l'envoyé spécial américain Steve Witkoff à Moscou − que l'Ukraine pourrait être contrainte à renoncer au reste des régions de Donetsk et Louhansk. Mais cela suffira-t-il au chef du Kremlin ? D'autant que Volodymyr Zelensky a maintes fois répété son refus de céder le moindre centimètre de son territoire à la Russie. De son côté, le Wall Street Journal avance que Poutine a expliqué à Steve Witkoff qu'il accepterait un cessez-le-feu si l'armée ukrainienne se retirait de la région de Donetsk. Offrant ainsi l'entièreté du Donbass à la Russie. Selon le journal américain, Vladimir Poutine serait alors enclin à geler la ligne de front afin de lancer une seconde phase de négociations pour parvenir à une paix durable. Où Volodymyr Zelensky serait cette fois impliqué dans le processus. Mais les avancées russes dans les régions de Kherson et Zaporijjia ne doivent pas être vaines pour le dirigeant russe. Raison pour laquelle le Wall Street Journal avance que le contrôle partiel de Kherson et Zaporijjia permettraient à Moscou de négocier des échanges avec Kiev une fois les lignes de front gelées. Auprès de BFMTV, le chercheur et analyste géopolitique Ulrich Bounat explique que la Russie ne cédera pas facilement ces deux régions. La raison ? Elles « forment un corridor terrestre qui relie le Donbass à la Crimée ». De quoi faciliter l'accès à l'enclave seulement accessible par le pont de Kertch pour les Russes. · Une faisabilité discutable Outre les réticences connues du président ukrainien sur l'abandon d'une partie de son territoire - qui a envoyé des renforts après la récente percée russe de ces derniers jours -, il faut aussi prendre en compte la difficulté juridique d'une telle manœuvre. Bien qu'annexées par Moscou, les régions ukrainiennes convoitées restent liées à l'Ukraine par sa constitution. Le Parisien rappelle à ce titre que « le territoire de l'Ukraine, dans ses frontières actuelles, est indivisible et inviolable ». Pour les céder légalement, Volodymyr Zelensky devrait alors soumettre cette proposition au vote du Parlement puis à un référendum. La Crimée pourrait toutefois servir de précédent pour la Russie. Car dans les faits et malgré l'absence de reconnaissance par l'ONU, ce territoire est intégralement contrôlé par Moscou depuis 2014. Laissant apparaître de larges zones d'ombre concernant la tournure que pourrait prendre ce premier rendez-vous au sommet entre Trump et Poutine en Alaska.

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