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Les anciens directeurs vont peut-être « payer le prix » de leurs actes, selon Trump

Les anciens directeurs vont peut-être « payer le prix » de leurs actes, selon Trump

La Presse6 days ago
(Washington) Le président américain Donald Trump a traité mercredi de « crapules » deux de ses bêtes noires, l'ancien directeur du FBI James Comey et l'ancien directeur de la CIA John Brennan, tous deux visés par une enquête policière, estimant qu'ils pourraient devoir rendre des comptes.
Agence France-Presse
Fox News a fait état mardi soir d'une enquête du FBI, la police fédérale, visant MM. Comey et Brennan, pour de possibles « agissements répréhensibles » lors de l'enquête sur des soupçons de collusion entre la Russie et l'équipe de Donald Trump lors de la campagne présidentielle de 2016 ainsi que d'éventuelles fausses déclarations au Congrès.
PHOTO JOSHUA ROBERTS, ARCHIVES REUTERS
L'ancien directeur de la CIA, John Brennan
Le département de la Justice « ne commente pas les enquêtes en cours », a déclaré mercredi une porte-parole du département.
« Je ne sais rien de plus que ce que j'ai lu aujourd'hui », a assuré mercredi Donald Trump, en réponse à une question d'un journaliste à la Maison-Blanche qui lui demandait s'il souhaitait voir les deux hommes derrière les barreaux.
« Mais ce que je peux vous dire, c'est que ce sont deux personnes très malhonnêtes. Je pense que ce sont des crapules finies et peut-être qu'ils devront en payer le prix », a-t-il ajouté.
Lors de son premier mandat (2017-2021), le président républicain avait brutalement limogé James Comey en 2017 alors que le FBI enquêtait sur d'éventuelles ingérences russes dans la campagne de 2016.
L'enquête avait alors été confiée au procureur spécial Robert Mueller, son prédécesseur à la tête du FBI. Dans son rapport en 2019, M. Mueller, avait conclu à l'insuffisance de preuves de collusion entre Moscou et l'équipe de Donald Trump, mais avait relevé une série de pressions troublantes exercées par le président sur son enquête.
Donald Trump avait révoqué en 2018 l'habilitation secret défense de John Brennan, directeur de la CIA sous son prédécesseur Barack Obama, qui avait notamment dénoncé une « collusion » entre son entourage et la Russie.
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Moscou dit avoir besoin de « temps » face à l'ultimatum de Trump
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time3 hours ago

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Des images relayées par les médias locaux montrent des vitrines brisées et des rues jonchées de morceaux de verre. (Moscou) Le Kremlin a dit mardi rester prêt à négocier avec l'Ukraine tout en précisant avoir besoin de « temps » pour répondre aux déclarations « très sérieuses » du président américain Donald Trump, qui a donné 50 jours à la Russie pour mettre fin au conflit. Agence France-Presse Lundi, Donald Trump a promis de nouvelles livraisons d'armement pour l'Ukraine et posé un ultimatum à Moscou pour mettre fin à son offensive en Ukraine, lancée en 2022, sous peine de sanctions sévères. « Les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si ou quand le président Poutine le jugera nécessaire, il commentera », a répondu mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Il semble que cette décision prise à Washington, dans les pays de l'OTAN et directement à Bruxelles sera perçue par Kyiv non comme un signal en faveur de la paix, mais comme un signal pour poursuivre la guerre », a-t-il critiqué lors de son breffage quotidien, auquel participait l'AFP. Dmitri Peskov a affirmé que la Russie attendait « des propositions de la partie ukrainienne » concernant une troisième ronde de négociations, après deux sessions peu fructueuses à Istanbul. « Nous restons prêts », a-t-il dit. Les dates du troisième cycle de pourparlers n'ont pas été fixées pour l'instant. La Russie, qui a déclenché il y a plus de trois ans une offensive massive en Ukraine, a rejeté toute trêve prolongée, qui permettrait selon elle aux forces ukrainiennes de se réarmer. Moscou exige notamment que l'Ukraine lui cède quatre régions, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et que Kyiv renonce à rejoindre l'OTAN. Inacceptable pour Kyiv qui réclame, avec ses alliés européens, une trêve sans condition de 30 jours avant des négociations de paix avec Moscou et veut que l'armée russe se retire entièrement de son territoire. « Déçu » Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a essayé de pousser Moscou et Kyiv à mettre fin au conflit, notamment en se rapprochant de Vladimir Poutine dont il se dit désormais « déçu ». « Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a-t-il déclaré lundi à la Maison-Blanche, au côté du secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte. Sans accord d'ici 50 jours, les États-Unis mettront en place des « droits de douane secondaires », c'est-à-dire contre les alliés de Moscou, a dit le président américain. L'an dernier, les principaux partenaires commerciaux de la Russie étaient la Chine, pour quelque 34 % du total des échanges, ainsi que, dans une moindre mesure, l'Inde, la Turquie et la Biélorussie, selon les Douanes russes. Pékin, qui a estimé mardi que la Chine et la Russie devaient « renforcer leur soutien mutuel », a fustigé une « coercition qui ne mène nulle part » venant de Washington. Donald Trump a par ailleurs annoncé que des équipements militaires « d'une valeur de plusieurs milliards de dollars », notamment des systèmes de défense antiaérienne Patriot, seraient livrés à l'Ukraine. Ces équipements seront achetés par les membres européens de l'OTAN. Mark Rutte a précisé que l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Finlande, le Canada, la Norvège, la Suède et le Danemark feront partie des acheteurs. Le Danemark et les Pays-Bas ont indiqué mardi à Bruxelles être prêts à participer au plan de Donald Trump. Mais reste à savoir combien de temps il faudra aux pays européens pour expédier ces armes en Ukraine, pilonnée chaque jour par des frappes russes. Mardi, le ministère russe de la Défense a encore revendiqué la prise de deux villages dans la région de Donetsk, située dans l'est de l'Ukraine où se concentrent les combats les plus violents. Les attaques aériennes russes se sont aussi intensifiées ces dernières semaines. Une attaque de drones ukrainienne fait 16 blessés Une attaque de drones ukrainienne contre une ville de l'ouest de la Russie a fait 16 blessés, ont indiqué mardi les autorités régionales, le ministère de la Défense affirmant lui avoir abattu 55 de ces engins pendant la nuit. L'Ukraine a prévenu qu'elle intensifierait ses frappes en Russie en réponse à la multiplication ces dernières semaines des attaques russes contre son territoire, qui ont tué des dizaines de civils. PHOTO PIGISTE, REUTERS Des ouvriers nettoient une rue à côté de voitures endommagées à la suite d'une attaque de drone ukrainien dans la ville de Voronej, en Russie, le 15 juillet 2025. Une attaque nocturne contre la ville russe de Voronej a fait « 16 blessés », a écrit sur Telegram le gouverneur de la région de Voronej, Alexandre Goussev. Il s'agit, pour la plupart, de « coupures et de blessures causées par des éclats d'obus », a-t-il ajouté, précisant que 13 personnes avaient dû être hospitalisées. Des images relayées par les médias locaux montrent des vitrines brisées et des rues jonchées de morceaux de verre. Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir abattu 55 drones ukrainiens dans la nuit, principalement dans les régions de Voronej et de Belgorod, toutes deux frontalières de l'Ukraine. 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L'effet Boomerang des dossiers Epstein
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time5 hours ago

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L'effet Boomerang des dossiers Epstein

Les dossiers du pédocriminel Jeffrey Epstein, retrouvé mort dans sa cellule en août 2019, créent la division au sein du mouvement MAGA. (New York) Depuis une semaine, le mouvement MAGA traverse une crise existentielle qui menace Donald Trump. La cause : la façon dont le département de la Justice gère les dossiers Jeffrey Epstein, du nom du pédocriminel retrouvé mort dans la cellule où il attendait son procès pour abus sexuels sur mineures, en août 2019. Quel a été l'élément déclencheur de cette crise ? Lundi dernier, le département de la Justice a publié un document de deux pages contenant ce que ses dirigeants ont présenté comme étant les conclusions du FBI sur les dossiers Epstein. Ces conclusions contredisent les principaux arguments ayant alimenté les théories complotistes concernant Epstein : le financier déchu s'est bel et bien suicidé ; il n'a fait chanter aucun des personnages riches et puissants qu'il fréquentait ; aucune « liste de clients incriminante » ne se trouvait parmi les dossiers portant son nom. Cette dernière conclusion a fait exploser de nombreux adeptes du mouvement MAGA. Quelle est l'importance de cette liste ? Depuis des années, les figures de proue du mouvement MAGA, que ce soient des politiciens ou des influenceurs, accusent le département de la Justice et le FBI de cacher la « liste des clients d'Epstein » afin de protéger des membres de l'élite financière et politique américaine et internationale, y compris Bill Clinton et d'autres démocrates. PHOTO LAUREN LEIGH BACHO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le vice-président des États-Unis, J.D. Vance « Sérieusement, nous devons publier la liste d'Epstein », a dit J.D. Vance, futur vice-président, en octobre 2024. « La liste d'Epstein va ébranler le Parti démocrate », a prédit le baladodiffuseur Dan Bongino, devenu directeur adjoint du FBI, en septembre 2024 (son patron actuel, Kash Patel, a tenu des propos semblables à la même époque). En février dernier, la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a fait saliver les complotistes du mouvement MAGA en affirmant sur Fox News que la liste d'Epstein était « sur [son] bureau ». Or, la semaine dernière, elle a déclaré qu'elle parlait des dossiers Epstein et non d'une « liste de clients ». L'explication de Bondi a-t-elle été acceptée ? À en juger par la réaction des influenceurs MAGA, la réponse est un non retentissant. Laura Loomer a réclamé la démission de la procureure générale, lui reprochant d'être « très préjudiciable à l'image du président Trump ». PHOTO TED SHAFFREY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Laura Loomer est une militante américaine associée à l'extrême droite. Steve Bannon a demandé la nomination d'un procureur spécial chargé d'enquêter sur « tous » les dossiers Epstein. « C'est le premier grand scandale attribuable à l'administration Trump, ce n'est pas un faux scandale médiatique comme la gauche essaie d'en imputer un au président Trump tous les deux jours », a commenté Megyn Kelly lors d'un panel animé par Charlie Kirk, vendredi dernier. « Il s'agit d'un scandale créé par la droite, et cela ne se passe pas bien. Je dois être honnête, je blâme Pam Bondi. » Comment Trump réagit-il à ce scandale ? Samedi, il a publié sur Truth Social un long message dans lequel il s'est demandé pourquoi ses « gars » et ses « filles » du mouvement MAGA « s'en prennent tous à la procureure générale Pam Bondi, qui fait un TRAVAIL FANTASTIQUE ! ». Il a enchaîné en reprochant bizarrement à son camp de donner « de la publicité à des dossiers écrits par Obama, Hillary la véreuse, Comey, Brennan et les criminels de l'administration Biden ». Jeffrey Epstein, faut-il le rappeler, a été arrêté, inculpé et trouvé mort dans sa cellule pendant le premier mandat de Trump. Fait révélateur d'une situation qu'un animateur de Fox News a qualifiée de « bombe à retardement », le message du président a suscité plus de commentaires négatifs que positifs, du jamais-vu sur Truth Social. C'est comme si le lien de confiance entre l'homme qui avait promis de rendre publics les dossiers Epstein et ses partisans avait été entamé. Les MAGA reprochent-t-ils à Trump ses liens avec Epstein ? Fait étonnant, le sujet n'a jamais été au cœur des préoccupations des partisans du président. Ceux-ci se sont intéressés aux autres personnages puissants qui ont fréquenté le financier new-yorkais, dont le président Bill Clinton, l'ancien premier ministre israélien Ehud Barak et le prince Andrew. Mais ils ont toujours négligé le fait que Trump a fréquenté de façon régulière Epstein pendant près de 20 ans. Lors d'une interview accordée au magazine New York en 2002, le futur président avait qualifié son ami de New York et de Palm Beach de « gars formidable ». Et d'ajouter : « On dit même qu'il aime les belles femmes autant que moi, et beaucoup d'entre elles sont plutôt jeunes. » Trump a fini par se brouiller avec Epstein, tout comme il a fini par rompre avec Elon Musk, qui a notamment relayé sur X l'allégation selon laquelle son nom apparaît « dans les dossiers Epstein ». Les démocrates tentent-ils d'exploiter la crise ? Le représentant démocrate de Californie Ro Khanna tentera mardi d'ajouter un amendement à un projet de loi à l'examen afin de forcer la procureure générale des États-Unis à publier « tout dossier ou élément de preuve lié à l'enquête, la poursuite ou l'incarcération » d'Epstein. PHOTO SUE OGROCKI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Ro Khanna, représentant démocrate de Californie « Pourquoi les dossiers Epstein sont-ils toujours cachés ? Qui sont les riches et les puissants protégés ? », a demandé M. Khanna dimanche sur X. « Mardi, j'introduirai un amendement pour forcer un vote exigeant que les dossiers complets d'Epstein soient rendus publics. Le président de la Chambre des représentants doit demander un vote et obliger tous les membres du Congrès à se prononcer. » Si le président de la Chambre, Mike Johnson, bloque l'amendement, les démocrates pourront accuser les républicains d'avoir rompu la promesse qu'ils ont faite aux adeptes du mouvement MAGA de rendre publics les dossiers Epstein. Des théories du complot ont été élaborées pour moins que ça.

Le Sénat confirme la première nomination judiciaire de Donald Trump
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La Presse

time12 hours ago

  • La Presse

Le Sénat confirme la première nomination judiciaire de Donald Trump

(Washington) Le Sénat a confirmé le premier choix de juge du président Donald Trump pour son second mandat, en approuvant Whitney Hermandorfer comme juge à la Cour d'appel du sixième circuit des États-Unis. Mary Clare Jalonick Associated Press La confirmation de Mme Hermandorfer, qui a travaillé pour le procureur général du Tennessee, intervient après que le Sénat, dominé par les démocrates sous l'ancien président Joe Biden, a confirmé 235 juges fédéraux et que le Sénat, dominé par les républicains sous le premier mandat de Donald Trump, en a confirmé 234. Les deux présidents ont chacun œuvré à la refonte du système judiciaire, Donald Trump profitant du nombre élevé de postes vacants à la fin du mandat de Barack Obama, tandis que les démocrates s'efforçaient de surpasser le nombre de juges de Donald Trump après qu'il eut eu l'occasion de nommer trois juges à la Cour suprême. Pour l'instant, au cours de son second mandat, Donald Trump a moins de postes vacants à pourvoir. Bien qu'il ait hérité de plus de 100 sièges vacants du président Obama, bloqué par un Sénat républicain au cours de ses deux dernières années, Donald Trump a désormais 49 sièges vacants à pourvoir sur près de 900 postes de juges fédéraux. Le chef de la majorité au Sénat, John Thune, a expliqué la semaine dernière que le Sénat s'efforcerait de confirmer rapidement les nominations judiciaires de Donald Trump, même si « nous ne sommes pas confrontés au même nombre de postes vacants au Congrès que lors du premier mandat de M. Trump ». Mme Hermandorfer, confirmée par 46 voix contre 42, selon les lignes de parti, a défendu de nombreuses politiques de Donald Trump en tant que directrice du contentieux stratégique du procureur général du Tennessee, notamment sa tentative de mettre fin au droit du sol. Les démocrates et les groupes de défense des droits de la justice progressistes l'ont critiquée pour son extrême sur cette question et d'autres, citant également la défense par son cabinet de l'interdiction stricte de l'avortement dans l'État. Avant de travailler pour le procureur général du Tennessee, elle a été assistante de trois juges de la Cour suprême. Mais lors de son audience de confirmation le mois dernier, le sénateur démocrate Chris Coons du Delaware a critiqué ce qu'il a qualifié de « brièveté frappante » de l'expérience judiciaire de Mme Hermandorfer depuis l'obtention de son diplôme de droit il y a dix ans. Le sénateur de l'Illinois Dick Durbin, principal démocrate de la commission judiciaire du Sénat, a déclaré lundi que Donald Trump se concentrait uniquement sur « la loyauté perçue d'une candidate envers lui et son programme, et sa volonté de statuer en sa faveur et celle de son administration ». La commission judiciaire doit voter pour de nouveaux juges cette semaine, dont Emil Bove, haut fonctionnaire du département de la Justice et ancien avocat de Donald Trump, nommé à la Cour d'appel du 3e circuit des États-Unis. La nomination de M. Bove a été scrutée après qu'un avocat du département licencié a déclaré dans une plainte que M. Bove avait utilisé un juron lorsqu'il avait déclaré, lors d'une réunion, que l'administration Trump pourrait être amenée à ignorer les injonctions judiciaires. M. Bove a rejeté les suggestions des démocrates selon lesquelles les déclarations du lanceur d'alerte le rendraient inapte à siéger à la magistrature fédérale. Emil Bove a également accusé les responsables du FBI d'« insubordination » pour avoir refusé de remettre les noms des agents qui ont enquêté sur l'émeute du Capitole américain et ordonné le licenciement d'un groupe de procureurs impliqués dans les affaires criminelles du 6 janvier.

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