
Les députés votent pour punir la recherche de contenus « extrémistes » en ligne
(Moscou) Les députés russes ont voté jeudi en deuxième lecture un projet de loi qui prévoit de punir les recherches sur l'internet de contenus classés « extrémistes », une mesure qui accentue encore la répression en Russie.
Agence France-Presse
La définition de ce qui est « extrémiste » est très large dans la législation russe, pouvant concerner tant des groupes terroristes ou ultranationalistes que des opposants politiques ou mouvements religieux.
L'organisation de l'opposant défunt Alexeï Navalny est ainsi classée « extrémiste » en Russie, tout comme le « mouvement international LGBT ».
Ce projet de loi prévoit des amendes pouvant aller jusqu'à 5000 roubles (environ 87 dollars) pour les personnes qui recherchent des contenus « extrémistes » en ligne. Il sanctionne aussi jusqu'à 500 000 roubles (environ 8774 dollars) ceux qui transmettent les cartes SIM de leurs téléphones à d'autres personnes ou qui font la promotion des VPN, systèmes permettant notamment de contourner la censure.
Chose rare, ce texte voté jeudi à 283 voix pour, 22 contre et 22 abstentions, a provoqué des critiques même au sein des milieux pro-Kremlin.
Leur faisant écho, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé par l'AFP lors d'un point de presse jeudi, a réclamé « des explications détaillées » aux initiateurs du projet « pour répondre aux questions que se posent les gens » à son sujet.
Il a reconnu que ce projet de loi a « une résonance » au sein de la population.
Les délibérations jeudi à la Douma, la chambre basse du Parlement, n'ont cependant pas permis d'éclaircir les modalités exactes de l'application de ce projet de loi dans la pratique judiciaire.
Un député du parti communiste, Alexeï Kourinny, a estimé que le texte entraînerait un risque d'amendes pour « 40 % de la population » russe, soit ceux qui utilisent un VPN pour contourner le blocage des réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, interdits en Russie.
« C'est absolument injuste d'inscrire tous ces gens sur la liste des ennemis et de les punir », s'est-il scandalisé.
Le projet de loi a aussi été critiqué par la blogueuse pro-Kremlin Ekaterina Mizoulina, connue pour ses multiples dénonciations de musiciens et journalistes opposés à l'offensive russe contre l'Ukraine.
Selon elle, l'interdiction des recherches fera que l'ONG qu'elle dirige « ne pourra plus transmettre » aux autorités ces dénonciations.
Mardi, la Douma a aussi voté en troisième lecture une loi qui permet de reconnaître « extrémiste » une communauté entière si l'un de ses membres a été classé comme tel, autre législation qui renforce la répression.
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