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La capitaine Lucy Bronze a joué l'Euro 2025 avec un tibia fracturé

La capitaine Lucy Bronze a joué l'Euro 2025 avec un tibia fracturé

24 Heures14 hours ago
Accueil | Sports | Euro 2025 |
La défenseure de l'Angleterre a soulevé le trophée dimanche à Bâle, mais a serré les dents durant tout le tournoi. Publié aujourd'hui à 22h53
Lucy Bronze incarne la résilience des Anglaises qui auraient pu sortir de cet Euro 2025 à plusieurs reprises.
AFP
En bref:
L'Angleterre est encore championne d'Europe, trois ans après son sacre à domicile. Les joueuses de Sarina Wiegman ont résisté à l'Espagne en finale dimanche à Bâle . Un succès arraché aux tirs au but. «Comment est-ce que ça a pu arriver?», a demandé la sélectionneuse en conférence, une petite heure après la tentative victorieuse de Chloe Kelly. «J'ai encore de la peine à y croire. Mais honnêtement, je n'ai jamais douté dans cette finale. Je suis fière de l'équipe et du staff.»
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Si les chats ont sept vies, les Anglaises ont en eues au moins autant de cet Euro 2025. Les «Lionnes» étaient menées de deux goals contre la Suède en quarts, puis ont éliminé les Italiennes au bout des prolongations de la demi-finale, après avoir déjà encaissé le premier goal. «C'est le tournoi le plus chaotique que je n'ai jamais vécu, a reconnu Sarina Wiegman. On a à chaque fois pu revenir grâce à notre unité, et cette conviction d'y arriver. On n'a jamais abandonné. Même en finale, on a dû se battre pour rester dans le jeu.» Lucy Bronze, cette dure au mal
La Néerlandaise de 55 ans entre dans l'histoire du football en fêtant un troisième titre européen sur le banc: après 2017 avec les Pays-Bas et 2022 avec l'Angleterre à Wembley. Pour l'instant, la Coupe du monde se refuse encore à elle avec deux finales perdues, en 2019 avec les Oranje et les Lionnes contre l'Espagne en 2023. L'heure de la revanche avait sonné ce dimanche à Bâle.
Sarina Wiegman a aussi été interrogée sur sa capitaine Lucy Bronze. Cette dernier a révélé au micro de la BBC , juste après le sacre des Anglaises, qu'elle avait joué tout l'Euro 2025 avec une fracture au tibia. «Lucy avait un souci à la jambe qu'on a essayé de gérer, a confirmé la coach. Même si c'est difficile en la faisant jouer 90 minutes. Mais ça résume bien sa mentalité, elle a un mental fou. Elle incarne bien l'équipe.»
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
«C'était très douloureux, avait expliqué un peu plus tôt Lucy Bronze sur le service public britannique, depuis le terrain du Parc Saint-Jacques. J'ai reçu beaucoup d'éloges de la part des filles après le match contre la Suède, car j'ai beaucoup souffert. Mais si c'est ce qu'il faut pour jouer pour l'Angleterre, c'est ce que je ferai.»
Surnommée «Tough», qu'on pourrait traduire par «dure» ou «coriace», Lucy Bronze (33 ans) a serré les dents en Suisse, depuis la défaite initiale de son équipe contre la France jusqu'à cette finale à l'issue hitchcockienne. Bâle a été le théâtre d'une grande finale
Juste après le sacre des Anglaises, la joueuse de Chelsea a aussi eu une pensée empreinte de classe pour les finalistes malheureuses. Elle qui a évolué au Barça entre 2022 et 2024.
«Gagner aux tirs au but, c'est une sensation incroyable, mais c'est aussi une façon horrible de perdre une finale, a reconnu Lucy Bronze. Je connais beaucoup de joueuses du Barça et c'est difficile. Cette année, c'était pour l'Angleterre. Nous avons fait preuve de résilience. Nous avons montré à tout le monde qu'il faut croire en soi, quoi qu'on dise.»
En conférence de presse, Montserrat Tomé a incarné toute la tristesse des Espagnoles. Les championnes du monde en titre, favorites de cette finale, avaient même ouvert le score par Mariona Caldentey (25e). «Cette équipe méritait plus, a regretté la sélectionneuse de la Roja. Nous étions les meilleures sur le terrain, mais les meilleures ne gagnent pas toujours au football. Nous devons apprendre à perdre.»
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Cet Euro 2025 de tous les records en Suisse a donc souri aux tenantes du titre. Des Anglaises qui auraient dû être éliminées à plusieurs reprises. Mais qui ont tenu bon, à l'image de leur courageuse capitaine Lucy Bronze.
A lire sur l'Euro 2025 Newsletter
«Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition.
Autres newsletters Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty
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Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Au passage, le Romand a terminé son mémoire de master de droit à l'Université de Genève. «J'ai obtenu une bonne note, c'est cool, il me reste trois semestres de cours, donc j'ai fait le plus dur et vais pouvoir me concentrer sur la natation», sourit le Genevois, qui ne manque pas d'ambition. Les Mondiaux en grand bassin de Singapour (qui ont lieu jusqu'au 3 août) marquent le retour à la compétition – dès le 28 juillet sur 100 m dos – de celui qui a été présent sur le podium du 200 m dos lors des trois dernières compétitions intercontinentales en grand bassin, bronze en 2023 et argent en 2024 aux Mondiaux, bronze olympique en 2024. Roman, l'été, vous arrive-t-il de vous entraîner à l'extérieur? Parfois à Marignac, à Lancy, mais ça n'arrive pas souvent. On passe la majorité de notre temps dans le bassin intérieur aux Vernets. En extérieur, est-ce que vous cherchez plus le plaisir ou profitez de fuir la canicule? La piscine, j'évite. Ne me parlez pas de bassins, même en vacances! C'est un peu paradoxal, car d'autres sportifs pratiquent leur discipline lors des congés ou après leur saison, comme les skieurs par exemple. Il m'arrive d'aller au lac, à Genève, mais pas pour nager, simplement me baigner et bronzer au soleil. Vous avez retrouvé l'entraînement en novembre après une pause postolympique, comment se sont déroulés ces derniers mois? Très bien. Ma saison a été assez bonne, j'ai réussi de bons 200 mètres dos. J'étais d'ailleurs assez surpris de m'être remis dedans si vite, que le retour après les Jeux se déroule tout naturellement, donc je suis assez en confiance. Vous pensiez que le retour dans l'eau serait plus compliqué? Oui, parce que j'ai eu cet objectif de faire une médaille olympique, que j'ai réussi. Il y avait le risque de décompression, mais j'étais finalement très motivé de retourner à l'entraînement. Bien sûr, il y a parfois des sessions plus compliquées, mais c'était aussi le cas dans la préparation préolympique avant Paris. Je pense qu'avec mon équipe, mes coaches, on a bien géré cette période et c'était judicieux de couper, de ne pas reprendre trop vite. Vous avez retrouvé votre affûtage olympique? Largement. J'ai très vite perdu les kilos en trop. Quand tu t'entraînes quatre à cinq heures par jour, tu perds très rapidement les kilos pris pendant une pause (il sourit) . Qu'avez-vous travaillé spécifiquement ces derniers mois? Toutes les parties sous-marines: ondulations, virages, départs. Franchement, j'ai beaucoup bossé sur mon départ et je l'ai quand même bien amélioré, donc je suis très content. Les coulées, ça va aussi un petit mieux chaque saison, je vois quelques progressions. Je vais continuer à travailler dur jusqu'aux JO de Los Angeles en 2028. À quoi ressemblent vos exercices sous l'eau? C'est notamment un travail d'apnée, avec un peu de stress, comme on dit. C'est-à-dire qu'on enchaîne les séries avec peu de temps de pause. Sans respiration, cela devient plus difficile de faire ces coulées. Le but est d'habituer le corps à pouvoir faire ce genre d'efforts, même sous stress. Un an après votre médaille de bronze olympique à Paris, vous repensez souvent à cette course? J'y pense de temps en temps, oui. On a beaucoup débriefé avec mon coach, mais je n'ai pas forcément beaucoup de souvenirs, comme si les émotions avaient un peu tout effacé de ma mémoire. La vidéo nous permet évidemment de travailler les prochains 200 m dos, d'améliorer certains éléments et de retenir les bonnes choses aussi. Mais il ne faut pas non plus que je reste éternellement là-dessus, je dois avancer. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Cette médaille vous a fait entrer dans une nouvelle dimension sportivement. Financièrement aussi? J'arrive à vivre de la natation en Suisse et je fais donc partie des «chanceux». La médaille m'a beaucoup aidé sur ce plan. Après votre exploit à Paris, vous avez évoqué ces moments de souffrance pour décrocher ce métal dont vous rêviez. D'où vient cette faculté à vous faire mal à l'entraînement? J'ai toujours été compétiteur, que ce soit dans le sport ou à côté, dans les études, partout en fait. Cet état d'esprit, même s'il ne suffit pas, m'a aidé. Il faut aussi vouloir travailler et se déchirer chaque jour. Pour moi, ça passe par des objectifs élevés que je me fixe dans la tête. L'année passée, c'était une médaille olympique aux JO de Paris. J'avais vraiment envie de la chercher, j'y pensais tout le temps dans les séries difficiles, ce qui me permettait de me dépasser à chaque fois. Car je savais qu'au bout, j'allais atteindre cet objectif. Quand vous devez vous faire violence dans le bassin à l'entraînement, vous arrive-t-il de penser à vos adversaires? Je pense beaucoup à mes rivaux et les imagine travailler aussi dur que moi, se déchirer à l'entraînement, alors je me déchire encore un peu plus qu'eux ( il sourit ). Avant Paris, il m'arrivait aussi de repenser à mes trois quatrièmes places ( ndlr: 100 et 200 m dos, 4x200m libre ) aux Européens de 2022: je voulais me battre pour ne pas revivre ces moments-là… Aux Mondiaux de Singapour, vous avez déjà l'or dans le viseur? Honnêtement, je prends les choses calmement. Tout le monde sera prêt, c'est un championnat du monde, pas une compétition nationale, ce ne sera pas facile, comme aux Jeux. Le principal, comme chaque fois dans ces grands événements, c'est de se qualifier en finale, tout simplement. La demi-finale, souvent, c'est le plus dur, où ça va vite aussi. J'ai ma stratégie de course et vais tenter de nager le plus vite possible: on verra à quelle place je touche le bord du bassin. C'est votre premier grand test face à la concurrence après Paris 2024… Exactement. Et je me réjouis. Cela fait un an et je me suis entraîné toute la saison pour ce moment, donc je suis impatient de nager. D'autres articles sur Roman Mityukov Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La capitaine Lucy Bronze a joué l'Euro 2025 avec un tibia fracturé
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24 Heures

time14 hours ago

  • 24 Heures

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Accueil | Sports | Euro 2025 | La défenseure de l'Angleterre a soulevé le trophée dimanche à Bâle, mais a serré les dents durant tout le tournoi. Publié aujourd'hui à 22h53 Lucy Bronze incarne la résilience des Anglaises qui auraient pu sortir de cet Euro 2025 à plusieurs reprises. AFP En bref: L'Angleterre est encore championne d'Europe, trois ans après son sacre à domicile. Les joueuses de Sarina Wiegman ont résisté à l'Espagne en finale dimanche à Bâle . Un succès arraché aux tirs au but. «Comment est-ce que ça a pu arriver?», a demandé la sélectionneuse en conférence, une petite heure après la tentative victorieuse de Chloe Kelly. «J'ai encore de la peine à y croire. Mais honnêtement, je n'ai jamais douté dans cette finale. Je suis fière de l'équipe et du staff.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Si les chats ont sept vies, les Anglaises ont en eues au moins autant de cet Euro 2025. Les «Lionnes» étaient menées de deux goals contre la Suède en quarts, puis ont éliminé les Italiennes au bout des prolongations de la demi-finale, après avoir déjà encaissé le premier goal. «C'est le tournoi le plus chaotique que je n'ai jamais vécu, a reconnu Sarina Wiegman. On a à chaque fois pu revenir grâce à notre unité, et cette conviction d'y arriver. On n'a jamais abandonné. Même en finale, on a dû se battre pour rester dans le jeu.» Lucy Bronze, cette dure au mal La Néerlandaise de 55 ans entre dans l'histoire du football en fêtant un troisième titre européen sur le banc: après 2017 avec les Pays-Bas et 2022 avec l'Angleterre à Wembley. Pour l'instant, la Coupe du monde se refuse encore à elle avec deux finales perdues, en 2019 avec les Oranje et les Lionnes contre l'Espagne en 2023. L'heure de la revanche avait sonné ce dimanche à Bâle. Sarina Wiegman a aussi été interrogée sur sa capitaine Lucy Bronze. Cette dernier a révélé au micro de la BBC , juste après le sacre des Anglaises, qu'elle avait joué tout l'Euro 2025 avec une fracture au tibia. «Lucy avait un souci à la jambe qu'on a essayé de gérer, a confirmé la coach. Même si c'est difficile en la faisant jouer 90 minutes. Mais ça résume bien sa mentalité, elle a un mental fou. Elle incarne bien l'équipe.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «C'était très douloureux, avait expliqué un peu plus tôt Lucy Bronze sur le service public britannique, depuis le terrain du Parc Saint-Jacques. J'ai reçu beaucoup d'éloges de la part des filles après le match contre la Suède, car j'ai beaucoup souffert. Mais si c'est ce qu'il faut pour jouer pour l'Angleterre, c'est ce que je ferai.» Surnommée «Tough», qu'on pourrait traduire par «dure» ou «coriace», Lucy Bronze (33 ans) a serré les dents en Suisse, depuis la défaite initiale de son équipe contre la France jusqu'à cette finale à l'issue hitchcockienne. Bâle a été le théâtre d'une grande finale Juste après le sacre des Anglaises, la joueuse de Chelsea a aussi eu une pensée empreinte de classe pour les finalistes malheureuses. Elle qui a évolué au Barça entre 2022 et 2024. «Gagner aux tirs au but, c'est une sensation incroyable, mais c'est aussi une façon horrible de perdre une finale, a reconnu Lucy Bronze. Je connais beaucoup de joueuses du Barça et c'est difficile. Cette année, c'était pour l'Angleterre. Nous avons fait preuve de résilience. Nous avons montré à tout le monde qu'il faut croire en soi, quoi qu'on dise.» En conférence de presse, Montserrat Tomé a incarné toute la tristesse des Espagnoles. Les championnes du monde en titre, favorites de cette finale, avaient même ouvert le score par Mariona Caldentey (25e). «Cette équipe méritait plus, a regretté la sélectionneuse de la Roja. Nous étions les meilleures sur le terrain, mais les meilleures ne gagnent pas toujours au football. Nous devons apprendre à perdre.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Cet Euro 2025 de tous les records en Suisse a donc souri aux tenantes du titre. Des Anglaises qui auraient dû être éliminées à plusieurs reprises. Mais qui ont tenu bon, à l'image de leur courageuse capitaine Lucy Bronze. A lire sur l'Euro 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. 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L'Anglaise Lucy Bronze a joué l'Euro 2025 avec un tibia fracturé
L'Anglaise Lucy Bronze a joué l'Euro 2025 avec un tibia fracturé

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Accueil | Sports | Euro 2025 | La défenseure de l'Angleterre a soulevé le trophée dimanche à Bâle, mais a serré les dents durant tout le tournoi. Publié aujourd'hui à 22h53 Mis à jour il y a 6 minutes Lucy Bronze incarne la résilience des Anglaises qui auraient pu sortir de cet Euro 2025 à plusieurs reprises. BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO En bref: L'Angleterre est encore championne d'Europe, trois ans après son sacre à domicile. Les joueuses de Sarina Wiegman ont résisté à l'Espagne en finale dimanche à Bâle . Un succès arraché aux tirs au but. «Comment est-ce que ça a pu arriver?», a demandé la sélectionneuse en conférence, une petite heure après la tentative victorieuse de Chloe Kelly. «J'ai encore de la peine à y croire. Mais honnêtement, je n'ai jamais douté dans cette finale. Je suis fière de l'équipe et du staff.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. 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Pour l'instant, la Coupe du monde se refuse encore à elle avec deux finales perdues, en 2019 avec les Oranje et les Lionnes contre l'Espagne en 2023. L'heure de la revanche avait sonné ce dimanche à Bâle. Sarina Wiegman a aussi été interrogée sur sa joueuse Lucy Bronze. Cette dernier a révélé au micro de la BBC , juste après le sacre des Anglaises, qu'elle avait joué tout l'Euro 2025 avec une fracture au tibia. «Lucy avait un souci à la jambe qu'on a essayé de gérer, a confirmé la coach. Même si c'est difficile en la faisant jouer 90 minutes. Mais ça résume bien sa mentalité, elle a un mental fou. Elle incarne bien l'équipe.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. 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Elle qui a évolué au Barça entre 2022 et 2024. «Gagner aux tirs au but, c'est une sensation incroyable, mais c'est aussi une façon horrible de perdre une finale, a reconnu Lucy Bronze. Je connais beaucoup de joueuses du Barça et c'est difficile. Cette année, c'était pour l'Angleterre. Nous avons fait preuve de résilience. Nous avons montré à tout le monde qu'il faut croire en soi, quoi qu'on dise.» En conférence de presse, Montserrat Tomé a incarné toute la tristesse des Espagnoles. Les championnes du monde en titre, favorites de cette finale, avaient même ouvert le score par Mariona Caldentey (25e). «Cette équipe méritait plus, a regretté la sélectionneuse de la Roja. Nous étions les meilleures sur le terrain, mais les meilleures ne gagnent pas toujours au football. Nous devons apprendre à perdre.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. 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